Bernard Genghini — Wikipédia

Bernard Genghini
Image illustrative de l’article Bernard Genghini
Bernard Genghini en 1979 au FC Sochaux.
Biographie
Nationalité Français
Naissance (66 ans)
Soultz-Haut-Rhin (France)
Taille 1,79 m (5 10)
Poste Milieu offensif
Pied fort Gauche
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1976-1982 FC Sochaux-Montbéliard 212 0(71)
1982-1983 AS Saint-Étienne 041 0(10)
1983-1986 AS Monaco 129 0(57)
1986 Servette FC 006 00(1)
1986-1988 Olympique de Marseille 050 00(6)
1988-1989 Girondins de Bordeaux 004 00(1)
1976-1989 Total 442 (146)
Sélections en équipe nationale2
AnnéesÉquipe 0M.0(B.)
1980-1986 France 027 00(6)[1]
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipe Stats
1992-1995 FC Mulhouse 43v 40n 47d
2006-2008 FC Sochaux B 29v 21n 18d
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
2 Matchs officiels (amicaux validés par la FIFA compris).

Bernard Genghini, né le à Soultz-Haut-Rhin, est un ancien footballeur international français reconverti dirigeant.

Il commence sa carrière professionnelle au FC Sochaux, dont il porte les couleurs jusqu'en 1982 et devient un joueur emblématique en participant aux grandes heures du club. Il rejoint ensuite l'AS Saint-Étienne, alors sur le déclin, mais quitte les Verts dès 1983 pour rallier l'AS Monaco, avec qui il retrouve de sa superbe. A l'été 1986 il tente l'expérience en Suisse au Servette Genève, il ne s'adapte pas et se résout à rentrer en France en décembre. Il s'engage alors à Marseille jusqu'en 1988, puis à Bordeaux où il doit mettre fin à sa carrière en 1989 à cause de blessures récurrentes.

Il compte 27 apparitions en Équipe de France entre 1980 et 1986, pour 6 buts inscrits. Lors de la Coupe du monde 1982 où les Bleus atteignent les demi-finales, il fait partie avec Alain Giresse, Michel Platini et Jean Tigana, du fameux « carré magique » de l’Équipe de France. Il laisse plus tard sa place dans le quatuor à Luis Fernandez

Après sa carrière il devient entraineur du FC Mulhouse de 1992 à 1995, avant d'occuper divers postes dans l'organigramme du FC Sochaux de 1995 à 2015. Depuis 2015, il est président de l'AGIIR Florival, à Guebwiller, ainsi que membre du comité directeur du FC Mulhouse.

Biographie[modifier | modifier le code]

Carrière en club[modifier | modifier le code]

Débuts et révélation à Sochaux (1976-1982)[modifier | modifier le code]

Bernard Genghini participe grandement au retour au premier plan du FC Sochaux à l'aube des années 1980, il dispute 212 rencontres et inscrit 71 buts avec le club franc-comtois[2].

Il participe notamment à la campagne européenne 1980-1981 qui voit Sochaux se hisser jusqu'en demi-finale de la Coupe de l'UEFA, après avoir éliminé l'Eintracht Francfort tenante du titre en huitièmes.

Passage à Saint-Étienne (1982-1983)[modifier | modifier le code]

Ses bonnes performances sous le maillot sochalien séduisent l'AS Saint-Étienne, alors sur le déclin. Lui incombe alors la lourde tâche de succéder à Michel Platini, parti pour la Juventus[2].

Il ne dispute qu'une seule saison chez les Verts au cours de laquelle il inscrit 10 buts en 41 matches, ce qui fait de lui le meilleur buteur du club toutes compétitions confondues cette année-là[3].

Le club termine à une modeste 14ème place et l'affaire de la caisse noire s'apprête à mettre fin à la "grande époque des Verts"[4].

Renaissance à Monaco (1983-1986)[modifier | modifier le code]

Avec l'AS Monaco, Genghini retrouve le devant de la scène, il remporte en effet une Coupe de France en 1985 après une finale perdue et une deuxième place en championnat l'année précédente.

Il marque notamment les mémoires en devenant le premier buteur du club au Stade Louis-II le contre le RC Lens (victoire 3-0). Il marque sur penalty à la 58e minute de jeu[5].

Passage en Suisse, rebond à Marseille, fin à Bordeaux (1986-1989)[modifier | modifier le code]

Après trois saisons sur le Rocher, Bernard tente sa première et seule expérience à l'étranger en rejoignant le Servette Genève. L'aventure tourne court puisqu'il revient en France dès décembre 1986 et s'engage en faveur de l'Olympique de Marseille[4].

Sous le maillot de l'OM, il vit les derniers faits marquants de sa carrière, avec une deuxième place en championnat et une finale de coupe perdue en 1987[6].

Il prend ensuite la direction des Girondins de Bordeaux, avec lesquels il joue peu. Des problèmes physiques récurrents l'obligent à raccrocher les crampons à tout juste 31 ans[4].

Parcours en sélection[modifier | modifier le code]

Il participe notamment à deux Coupes du monde avec l’Équipe de France, et marque un but sur coup franc contre l'Autriche, en 1982. Il remporte l'Euro 84.

Il est, avec Alain Giresse, Michel Platini et Jean Tigana, membre du fameux « carré magique » de l’Équipe de France[7]. Il laisse plus tard sa place dans le quatuor à Luis Fernandez[8].

Reconversion[modifier | modifier le code]

Première expérience en tant qu'entraineur (1992-1995)[modifier | modifier le code]

Après sa retraite en tant que joueur, il devient entraîneur du FC Mulhouse en 1992. Le club a des résultats assez moyens en D2 pendant les 3 ans de son contrat.

Retour à Sochaux (1995-2015)[modifier | modifier le code]

En 1995, il fait son retour à Sochaux, son club de toujours, qui vient de descendre en D2. Il s’occupe pendant quelques années de la formation puis à partir de 1999, il devient directeur sportif.

Il occupe cette fonction jusqu'en 2006, où il est désormais chargé du recrutement, avant d'entrainer la réserve sochalienne pour les saisons 2006-2007 et 2007-2008 de CFA.

De 2008 à 2012, il est à la tête de la cellule de recrutement du FC Sochaux-Montbéliard. Il rejoint le staff d'Eric Hely (entraîneur de la CFA qui devient entraîneur de l'équipe première) après le remplacement du staff de Mécha Baždarević à 12 journées de la fin de la saison 2011-2012 en qualité d'entraîneur-adjoint et participe à la remontée du club de la 20e à la 14e place[9].

Il est confirmé en juin 2012 dans ses fonctions d'entraîneur-adjoint de l'équipe première du FCSM et quitte donc la cellule de recrutement pour la saison 2012-2013. Il quitte le club en avec l'accord des nouveaux dirigeants chinois[10].

Nouveaux projets (2015-...)[modifier | modifier le code]

Il devient en 2015 président du nouveau club de l'AGIIR FLORIVAL[11], club amateur qui évolue d'ailleurs au stade "Bernard Genghini", dans le village de Issenheim[12].

Il rentre en au comité directeur du FC Mulhouse où il est chargé de superviser le côté sportif du club. Il déclare lors d'un interview le mois suivant qu'il n'est pas là "pour s'occuper des buvettes", mais avant tout pour aider le club à franchir l'étape de la montée en National, après de longues années en CFA (aujourd'hui National 2)[13].

Palmarès[modifier | modifier le code]

En club[modifier | modifier le code]

Drapeau de la France FC Sochaux :

Drapeau de Monaco AS Monaco :

Drapeau de la France Olympique de Marseille :

En équipe de France[modifier | modifier le code]

Titre honorifique[modifier | modifier le code]

En 2019, à l'occasion des 90 ans du FC Sochaux, il est élu par les supporters du club "Joueur le plus emblématique de la période 1973-1988"[14].

Famille[modifier | modifier le code]

Son fils Benjamin Genghini est lui aussi footballeur professionnel et formé au FC Sochaux[15]. Il fait ses débuts en Ligue 1 avec le club lors de la saison 2005-2006[16], avant d'enchainer les buts avec plusieurs clubs alsaciens de divisions inférieures[17].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Fiche de Bernard Genghini », sur FFF.fr
  2. a et b Publié par Alex BOUROUF, « FC Sochaux legend : Bernard GENGHINI » (consulté le )
  3. « Bernard Genghini Milieu de l'ASSE - ASSE Stats tous sur l'AS Saint-Étienne », sur www.asse-stats.com (consulté le )
  4. a b et c « Bernard Genghini : sa fiche biographie, ses clubs, son palmares », sur www.fanafoot.com (consulté le )
  5. Association Asmfoot, « 1985 : Monaco présente son nouveau stade Louis II », sur www.asmfoot.fr (consulté le )
  6. « Olympique de Marseille, saison 1986-1987 L'arrivée de Bernard Tapie et Michel Hidalgo », sur www.om4ever.com (consulté le )
  7. « Bernard Genghini et le carré magique de l'équipe de France - ASSE - EVECT », sur EVECT.fr (consulté le )
  8. « Les carrés magiques (1) : Tigana, Fernandez, Giresse, Platini - Chroniques bleues », sur www.chroniquesbleues.fr (consulté le )
  9. kurbos, « BERNARD GENGHINI », sur Skyrock, (consulté le )
  10. Fabien FCSM, « Bernard Genghini a quitté le FCSM », sur -- (consulté le )
  11. La rédaction, « Football – Bernard Genghini, champion d’Europe en 1984, à…. Vagney », sur Remiremontvallées.com, (consulté le )
  12. « Fédération Française de Football », sur www.fff.fr (consulté le )
  13. « Je ne suis pas revenu à Mulhouse pour m'occuper des buvettes », sur SOFOOT.com (consulté le )
  14. Fabien FCSM, « Bernard Genghini, le plus emblématique de 1973-1988 », sur -- (consulté le )
  15. « football. Genghini, au nom du père… et du fils », sur www.lalsace.fr (consulté le )
  16. « Fiche de Benjamin Genghini (), l'actu le palmares et les stats de Benjamin Genghini », sur L'Équipe (consulté le )
  17. « Football - National 3. Benjamin Genghini quitte Schiltigheim pour Biesheim », sur www.lalsace.fr (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

Parce qu'il a aussi été entraîneur