Bataille de Turckheim — Wikipédia

Bataille de Turckeim
Description de cette image, également commentée ci-après
La marche de Turenne avant la bataille.
Informations générales
Date
Lieu Turckheim, Alsace
Issue Victoire française décisive
Belligérants
Drapeau du royaume de France Royaume de France Drapeau du Saint-Empire Saint-Empire
Électorat de Brandebourg
Commandants
Henri de la Tour d'Auvergne-Bouillon Frédéric Guillaume Ier de Brandebourg
Forces en présence
30 000 hommes 50 000 hommes :

30 000 hommes

20 000 hommes
Pertes
1 000 morts et blessés 3 000 prisonniers

Guerre de Hollande

Batailles

Coordonnées 48° 05′ 14″ nord, 7° 16′ 52″ est
Géolocalisation sur la carte : Alsace
(Voir situation sur carte : Alsace)
Bataille de Turckeim
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Bataille de Turckeim

La bataille de Turckheim oppose le Frédéric-Guillaume, électeur de Brandebourg commandant une armée austro-brandebourgeoise, au maréchal de Turenne, commandant une armée française, à Turckheim, en Alsace.

La bataille[modifier | modifier le code]

La stratégie adoptée par Turenne surprend l'ennemi, en l'attaquant depuis les Vosges. Après avoir pris des informations sur la situation de l'ennemi pendant plusieurs semaines, Turenne fait passer son armée par la montagne pour descendre sur Turckheim.

En 1672, Turenne a plus de 60 ans — et se trouve au faîte de ses honneurs — le roi l’a promu maréchal général des camps et armées du roi, colonel général de la cavalerie légère, gouverneur du Limousin et ministre d’État. Il reprend pourtant du service lors de la guerre de Hollande.

À l’automne 1674, les 30 000 Impériaux, rejoints par 20 000 Brandebourgeois, passent le Rhin et établissent leurs quartiers en Alsace sous le commandement du grand électeur, Frédéric-Guillaume de Brandebourg.

Turenne ne compte que 30 000 hommes, dont le régiment des Gardes françaises.

L’hiver marque traditionnellement la trêve des combats. Mais Turenne ne veut pas en tenir compte : il nourrit le projet de passer les Vosges pour fondre sur les campements adverses. Un mois entier est nécessaire pour réaliser ce plan.

Turenne s’occupe personnellement de son application, après avoir organisé la reconnaissance et l’amélioration des chemins qui coupent le massif montagneux.

Il réussit là son plus beau succès, infligeant une défaite cuisante à l'ennemi, au prix d'un combat relativement peu meurtrier (300 Brandebourgeois tués). Il dévaste également la ville de Haguenau.

Références[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]