Bataille de Jolo — Wikipédia

Bataille de Jolo
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Soldats du 163e régiment d'infanterie durant la bataille de Jolo
Informations générales
Date 9 avril 1945 - mi-juin 1945
Lieu Philippines, Jolo
Issue Victoire alliée décisive
Belligérants
Drapeau des États-Unis États-Unis
Philippines
Empire du Japon
Forces en présence
Drapeau des États-Unis 3 000 hommes
Inconnues, quelques milliers de guérilleros
3 500 hommes
Pertes
Drapeau des États-Unis 37 morts,
191 blessés
Inconnues
au moins 2600 morts,
87 capturés

Seconde Guerre mondiale

Batailles

Campagne des Philippines



La bataille de Jolo s'inscrit dans la libération des Philippines pendant la guerre du Pacifique, et plus précisément dans la bataille de Mindanao et de l'archipel de Sulu ayant opposé les États-Unis et la résistance philippine aux forces d'occupation de l'empire du Japon sur ces îles.

Contexte[modifier | modifier le code]

En parallèle aux opérations dans la péninsule de Zamboanga sur Mindanao, le 163e régiment d'infanterie fut chargé de la conquête de l'archipel de Sulu. Débarquant successivement sur les différentes îles en faisant partie, ils en prennent rapidement possession; celle de Tawi-Tawi fut enlevée le ; la majorité n'étant pas ou peu défendues, à l'exception notable de Jolo dont plus de 3500 soldats de l'armée impériale étaient chargés de la défense.

Déroulement[modifier | modifier le code]

Mont Daho sur Jolo en avril 1945

La bataille commença le avec le débarquement des forces de l'US Army près de Jolo City au nord-ouest de l'île. Bombardée de façon intensive par l'USAAF, elle est déjà largement conquise une semaine plus tard. Avec déjà plus d'un tiers de la garnison japonaise en place détruite à ce moment, les survivants se sont retranchés sur le mont Daho (811 mètres d'altitude) où ils ont construit des positions défensives camouflées et creusées dans la montagne. Ployant sous la puissance de feu dévastatrice de l'artillerie, de la marine et de l'aviation américaine, ils en furent chassés le par des unités de la 41e division d'infanterie et se replièrent vers l'ouest de l'île[1].

Les combats qui s'ensuivirent pour la pacification de l'île durèrent jusqu'à la fin avec la participation de très combatifs guérilleros philippins locaux, actifs sur l'île depuis des mois, fournissant par ailleurs de précieux renseignements aux unités américaines. Durant toute la bataille, les Américains n'eurent à déplorer que 37 morts et 191 blessés, tandis qu'on compta au minimum plus de 2 600 morts côté japonais (dont seulement 87 ont été capturés ou se sont rendus). À cause du pilonnage incessant, un nombre indéterminé d'entre eux ont été ensevelis ou emmurés vivants dans les abris ou les caves qu'ils avaient construits dans la montagne.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Kidston 2004, p. 150 à 171.

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) Martin Kidston, From Poplar To Papua: Montana's 163rd Infantry Regiment In The Pacific In World War 2, Farcountry Press, , 190 p. (ISBN 978-1560373230)
  • (en) Robert Ross Smith, United States Army in World War II-The War in the Pacific : Triumph in the Philippines, Department of the Army, , 658 p. (lire en ligne), Part Seven : The Southern Philippines

Lien externe[modifier | modifier le code]