Bataille de Bita Paka — Wikipédia

Bataille de Bita Paka

Informations générales
Date 11 septembre 1914
Lieu Bita Paka (Nouvelle-Guinée)
Issue Victoire Australienne
Belligérants
Drapeau de l'Australie Australie Drapeau de l'Empire allemand Empire allemand
Commandants
Charles Elwell Hans Wuchert
Forces en présence
500 hommes à terre. 360 hommes (60 Allemands, 300 Mélanésiens (troupes coloniales))
Pertes
Australie : 7 morts, 3 blessés. Allemagne : 31 morts, 80 blessés[1], 75 prisonniers.

Première Guerre mondiale

Batailles

Campagne de Nouvelle-Guinée (1914)

Coordonnées 4° 25′ sud, 152° 19′ est

La bataille de Bita Paka se déroula au sud de Kabakaul le 11 septembre 1914, sur l’île de Nouvelle-Poméranie (aujourd’hui Nouvelle-Bretagne) ; elle faisait partie de l’invasion suivie de l’occupation de la Nouvelle-Guinée allemande par la Force expéditionnaire terrestre et navale australienne (AN&MEF) peu après le début de la Première Guerre mondiale. Tout comme l’opération menée par la Nouvelle-Zélande contre les Samoa allemandes en août, la principale cible de l’opération était une station radio stratégiquement importante - l’une des nombreuses qu’utilisait l'escadre allemande d'Extrême-Orient - que les Australiens croyaient située dans la région. La puissante flotte navale allemande menaçait les intérêts britanniques et son élimination fut pendant la guerre une priorité pour les gouvernements britannique et australien.

Après le débarquement auquel elle n’avait pu s’opposer, une force mixte de réservistes allemands et de policiers mélanésiens à moitié entraînés organisa une résistance acharnée, forçant les Australiens à se battre pour atteindre leur objectif. Après une journée de combat avec des pertes dans les deux camps, les forces australiennes s’emparèrent de la station radio de Bita Paka. Cette bataille fut le premier grand engagement militaire de l’Australie dans la guerre et la seule action importante de la campagne ; immédiatement après, les forces allemandes qui subsistaient sur la Nouvelle-Poméranie s’enfuirent vers l’intérieur des terres vers Toma. Après un siège qui dura peu de temps, la garnison allemande capitula et l’Australie put occuper l’île sans résistance.

Références[modifier | modifier le code]

  1. Bernd G. Längin (Text), Michael Schindler (Bilddokumentation): Die deutschen Kolonien. Schauplätze und Schicksale 1884–1918. Mittler, Hamburg 2005, (ISBN 3-8132-0854-0), S. 303.

Sources[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]