Banque centrale des Caraïbes orientales — Wikipédia

Banque centrale des Caraïbes orientales
Image illustrative de l'article Banque centrale des Caraïbes orientales

Siège Basseterre, Saint-Kitts
Coordonnées
géographiques
du siège
17° 18′ 00″ nord, 62° 44′ 00″ ouest
Création
Gouverneur Timothy Antoine[1]
Zone monétaire Organisation des États de la Caraïbe orientale
Devise Dollar des Caraïbes orientales
Code ISO 4217 XCD
Géolocalisation sur la carte : Saint-Christophe-et-Niévès
(Voir situation sur carte : Saint-Christophe-et-Niévès)
Banque centrale des Caraïbes orientales
Géolocalisation sur la carte : Petites Antilles
(Voir situation sur carte : Petites Antilles)
Banque centrale des Caraïbes orientales

La Banque centrale des Caraïbes orientales (BCCO, en anglais : Eastern Caribbean Central Bank, ECCB) est la banque centrale du dollar des Caraïbes orientales et l'autorité monétaire des membres de l'Organisation des États de la Caraïbe orientale (OECO), à l'exception des îles Vierges britanniques, de la Martinique et de la Guadeloupe.

Historique[modifier | modifier le code]

La banque centrale des Caraïbes orientales est créée en dans le but de maintenir la stabilité et l'intégrité de la monnaie et du système bancaire de la sous-région afin de faciliter la croissance et le développement équilibrés de ses États membres. Elle remplace alors l'Autorité Monétaire des Caraïbes orientale, et sa création se fait par la signature des États de Grenade, Antigua-et-Barbuda, Sainte-Lucie, Montserrat, Saint-Christophe-et-Niévès et Saint-Vincent-et-les-Grenadines. Anguilla rejoint cette union monétaire en 1987[2].

Depuis 2008, la BCCO fait fabriquer ses pièces de 1 cent par la Monnaie royale canadienne[3].

Début 2015, la banque annonce son intention d'éliminer progressivement la production des pièces de 1 et 2 cents[4]. La date a été fixée au . Lorsqu'un motif a été recherché, il a été indiqué qu'il fallait environ six cents pour fabriquer un centime et environ huit cents pour obtenir un centime.

À partir de 2018, la banque centrale des Caraïbes orientales se rapproche de la société Bitt inc. dans les Barbades pour engager le passage aux solutions blockchain de sa plateforme financière[5],[6], après que Montserrat ait lancé le dollar caribéen numérique début 2018 avec la même société[7]. Le FMI encourage alors fortement la région des Caraïbes à adopter l'usage des cryptomonnaies. Dans le cadre de l'adhésion à l'OECO par la Guadeloupe, l'État français reconnait la BCCO comme organe monétaire compétente de la zone[8].

En , la BCCO diffuse de nouveaux billets de 50 dollars[9]. En , la BCCO lance un site internet d'information sur les dettes gouvernementales et les informations marché[10].

Description[modifier | modifier le code]

La banque a son siège à Basseterre, à Saint Kitts. Elle est dirigée par Timothy Antoine au titre de gouverneur, qui a succédé à Sir K. Dwight Venner en [1], qui dirigeait la banque centrale depuis 1989 et décède en [11]. En , la banque centrale renomme son siège en l'honneur de K. Dwight Venner[12].

Son objectif principal consiste à maintenir la stabilité des prix et du secteur financier en jouant le rôle de stabilisateur et de gardien du système bancaire de l'Union économique et monétaire des Caraïbes orientales (OECO / UCCO)[13].

Les billets émis par la Banque centrale des Caraïbes orientales portent un code particulier à chaque pays membres. La banque est obligée de mettre en réserve au moins 60% de la valeur totale de la monnaie qu'elle distribue[14].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) « Grenadian chosen as new ECCB Governor », sur Caribbean360, (consulté le )
  2. « Liste de produits par fabricant Banque centrale des Caraïbes orientales », sur Lamaisonducollectionneur.fr
  3. « La Monnaie canadienne fabrique des pièces pour les Caraïbes », sur L-express.ca,
  4. (en) « ECCB sees sense in scrapping cents », sur Centralbanking.com,
  5. Messim Aït-Kacimi, « Les banques centrales et la révolution « blockchain » », sur Lesechos.fr,
  6. « La Banque centrale des Caraïbes lance sa crypto-monnaie », sur Canardcoincoin.com,
  7. Melody Thomas, « L’île de Montserrat lance le dollar (caribéen) numérique avec la Start-Up Bitt », sur People-bokay.com,
  8. « Décret n° 2020-32 du 20 janvier 2020 portant publication de l'accord entre le Gouvernement de la République française et l'Organisation des Etats de la Caraïbe orientale (OECO) concernant l'adhésion de la région Guadeloupe à l'OECO en qualité de membre associé (ensemble deux annexes), signé à Basseterre le 14 mars 2019 (1) », sur Legifrance.gouv.fr,
  9. (en) « ECCB launches new polymer banknotes », sur Centralbanking.com,
  10. (en) « ECCB launches public debt investor information website », sur Centralbanking.com,
  11. (en) « Dwight Venner, 1946-2016 », sur Centralbanking.com,
  12. (en) « ECCB building named in honour of former governor », sur Centralbanking.com,
  13. (en) Alfred Schipke, Aliona Cebotari et Nita Thacker, The Eastern Caribbean Economic and Currency Union : Macroeconomics and Financial Systems, International Monetary Fund, (lire en ligne), chap. 15, p. 381
  14. Moustapha Lô Diatta, « V. Régime juridique des Unions monétaires », sur Openedition.org,

Liens externes[modifier | modifier le code]