Baltique (chien) — Wikipédia

Baltique
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Fait notable

Baltique, née à Souzy-la-Briche[1] le et morte le [2], est la chienne labrador noire emblématique du président de la République française François Mitterrand. Une chanson de Renaud lui est consacrée, intitulée Baltique.

Historique[modifier | modifier le code]

Après la mort de son labrador Nil en 1985, François Mitterrand prend pour chien de compagnie Baltique, un des huit chiots nés en 1986 de la chienne Thélème[3],[4].

Dans son livre Interlocuteur privilégié, j'ai protégé Mitterrand, Daniel Gamba raconte l'importance incroyable de ce labrador à l'Élysée. Il témoigne que lorsque la chienne s'est enfuie « la vie s'est arrêtée au palais. »

Le à Jarnac, trois jours après la mort de l'ancien président, Baltique est présente sur le perron de l'église où ont lieu les funérailles. Elle est tenue en laisse par Michel Charasse, ancien ministre du Budget, durant toute la cérémonie.

Un ensemble de deux statues de bronze représentant François Mitterrand et Baltique, réalisées par le sculpteur Jacques Raoult, est inauguré le 21 mai 1996 par Danielle Mitterrand à Soustons, dans les Landes, où se situe la bergerie de Latche[5]. François Mitterrand est représenté à l'automne de sa vie, marchant derrière sa chienne : selon Jacques Raoult, « le chien est le guide de l'homme dans la nuit de la mort après avoir été son compagnon dans le jour de la vie. »[6]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

L'éditeur Hachette fit écrire quatre tomes de « mémoires » de l'animal, les Aboitim, pastiches du Verbatim de Jacques Attali, sous le nom d'auteur « Baltique ». L'auteur de ces « mémoires de Baltique », longtemps non identifié, est Patrick Girard, qui a travaillé, pour les deux premiers tomes, en collaboration avec Stéphane Benhamou, frère de Georges-Marc Benamou, auteur d'un livre sur les derniers mois de François Mitterrand (Le Dernier Mitterrand, 1997) et qui aurait gracieusement fourni des sources[7]. Le premier tome des Aboitim fut publié conjointement par Hachette et sa filiale Carrère, les trois suivants par les Éditions N°1, une autre de ses filiales :

Les trois premiers tomes furent regroupés dans Aboitim : la compil, Éditions N°1, Paris, 2001, 622 p. (ISBN 2-8461-2038-2).

Parallèlement, une autre filiale de Hachette Livre, Calmann-Lévy, a également publié, en 1996, un autre volume de « Mémoires du labrador de François Mitterrand » (sous-titre imprimé en couverture de l'ouvrage) :

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Date et lieu de naissance connus par Anne Pingeot : cf. Mitterrand, François, Lettres à Anne : 1962-1995, Gallimard, coll. « Blanche », 2016, 1280 p. (ISBN 978-2-07-019724-8), dans les notes postérieures à la lettre no 1198, datée du 18 novembre 1986, note libellée ainsi : « 22 novembre 1986, naissance à Souzy de Baltique, labrador noir, fille de Thélème I, labrador blanc. » Le château de Souzy-la-Briche (Essonne) est depuis 1972 une résidence de la République française.
  2. Lettres à Anne, op. cit., dans les notes postérieures à la lettre no 1218, datée du 22 septembre 1995, et figurant avant l'Index, sous la forme suivante : « Lundi 14 janvier 2002, mort de Baltique. »
  3. Ghislain de Violet, « Royal canin », Revue Charles,‎ (lire en ligne)
  4. Xavier Panon, Drôles de présidents !, L'Archipel, (ISBN 978-2-8098-4354-5, lire en ligne)
  5. Cf. Fiche du monument sur le site E-monumen.net.
  6. Cité in « Mitterrand, l'homme qui marche », Valérie Sasportas, Le Figaro, 1er août 2016.
  7. Cf. « Dans la gueule de Baltique », Jean-Baptiste Daoulas, Charles, n°16, 6 janvier 2016, pp. 68-77, et « Michel Charasse. L'ex-ministre PS a une arme au Conseil constitutionnel », Ouest-France.fr, 6 janvier 2016.