Bages (Pyrénées-Orientales) — Wikipédia

Bages
Bages (Pyrénées-Orientales)
Mairie de Bages.
Blason de Bages
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Céret
Intercommunalité Communauté de communes des Albères, de la Côte Vermeille et de l'Illibéris
Maire
Mandat
Marie Cabrera
2020-2026
Code postal 66670
Code commune 66011
Démographie
Gentilé Bagéens - Bagéennes
Population
municipale
4 482 hab. (2021 en augmentation de 9,85 % par rapport à 2015)
Densité 374 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 36′ 24″ nord, 2° 53′ 51″ est
Altitude Min. 14 m
Max. 91 m
Superficie 12 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bages
(ville isolée)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Plaine d'Illibéris
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Bages
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Bages
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Bages
Liens
Site web www.bages66.fr

Bages Écouter est une commune française située dans l'est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France, qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Réart, l'Agouille de la Mer, le ruisseau du Dilouby et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Bages est une commune rurale qui compte 4 482 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle est dans l'unité urbaine de Bages et fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Bagéens ou Bagéennes.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune de Bages se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[I 1].

Elle se situe à 10 km à vol d'oiseau de Perpignan[1], préfecture du département, à 18 km de Céret[2], sous-préfecture, et à 6 km d'Elne[3], bureau centralisateur du canton de la Plaine d'Illibéris dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].

La commune fait en outre partie du bassin de vie de Saint-Cyprien[I 1].

Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Montescot (3,0 km), Ortaffa (3,7 km), Saint-Jean-Lasseille (3,7 km), Villeneuve-de-la-Raho (3,8 km), Pollestres (4,3 km), Brouilla (4,4 km), Corneilla-del-Vercol (4,9 km), Banyuls-dels-Aspres (5,1 km).

Sur le plan historique et culturel, Bages fait partie de l'ancienne province du Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[5] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[6].

Situation de la commune de Bages.
Repère du nivellement général de la France (24 m) du réseau Bourdalouë, au pied du clocher de l'église.

Géologie[modifier | modifier le code]

L'altitude de la commune varie entre 14 et 91 mètres[8]. Le centre du village est à une altitude de 18 m[9].

La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée[10].

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Au Moyen Âge, la localité de Bages, située au fond d'une cuvette, était entourée de trois zones marécageuses dont l'assèchement fut entamé à la fin du XIIe siècle par les Templiers de la Commanderie du Mas Deu[11]. L'Agulla de la Mar, qui traverse encore le nord de la commune d'ouest en est, est un des anciens canaux d'assèchement de l'ancien étang de Bages (stagnum de Bagis en 1204). Il afflue dans l'étang de Canet-Saint-Nazaire, à proximité de la mer[12]. Juste au nord du village, se trouvait également le petit étang de Bajoles (stagnum Baiolas en 928), qui recevait les eaux du Córrec del Diluvi. Il a aussi disparu, laissant son nom à un lieu-dit[9].

Climat[modifier | modifier le code]

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 15 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 660 mm, avec 5 jours de précipitations en janvier et 2,9 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Perpignan à 10 km à vol d'oiseau[15], est de 16,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 578,3 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Carte de la ZNIEFF de type 1 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[19] : le « plan d'eau de la Raho » (20 ha), couvrant 3 communes du département[20].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Bages est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[21],[I 2],[22]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bages, une unité urbaine monocommunale[I 3] de 4 220 habitants en 2018, constituant une ville isolée[I 4],[I 5].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 6],[I 7].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (92,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (66,3 %), zones agricoles hétérogènes (22 %), zones urbanisées (11,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[23]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La ligne 544 du réseau liO relie la commune à Millas et à Saint-Cyprien, et la ligne 573 relie la commune à gare de Perpignan depuis Brouilla.

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune de Bages est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[24],[25].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Réart[26].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains[27]. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène[28].

Risques technologiques[modifier | modifier le code]

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[29].

Toponymie[modifier | modifier le code]

Formes du nom

Bages est citée en 922 sous le nom de Baias, puis de Bages dès 981[9]. On retrouve également au Xe siècle la forme stagno Baiolas, puis Bajas et Bagis au XIe siècle et enfin Bages à partir du XIIe siècle[30].

En catalan, le nom de la commune est Bages[30]. La forme moderne pour le distinguer de ses homonymes est Bages de Rosselló[31].

Étymologie

Le toponyme Bages, peut-être d'origine pré-latine ou ibère, indique la présence d'un bas-fond marécageux, en l'occurrence l'étang de Bages qui ne fut commencé à être asséché qu'à partir du XIIe siècle, pour disparaître complètement en 1820[30].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le monument aux morts.

Des vestiges d'habitation romaines datées du Ier au IIIe siècle ont été trouvés dans le secteur nord-ouest du territoire de Bages, au Mas Nou et à Vulpilleres[9].

Au XIIe siècle, Bages abritait l'un des cinq dignitaires du chapitre d'Elne, qui possédait des Palau e casa (château et maison). Les quatre autres habitaient à Baixas, Elne, Saleilles et Trouillas.

Siège d'une seigneurie laïque, Bages est intégrée au marquisat d'Oms en 1767[9].

Le , la communauté de communes du secteur d'Illibéris est dissoute et intégrée dans la communauté de communes des Albères et de la Côte Vermeille, intégrant de fait Bages.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Canton[modifier | modifier le code]

En 1790 la commune de Bages est incluse dans le canton d'Elne au sein du district de Perpignan. Elle est rattachée au canton de Thuir en 1801, puis revient au canton d'Elne en 1985, qu'elle ne quitte plus par la suite[8],[32]. À compter des élections départementales de 2015, la commune de Bages rejoint le nouveau canton de la Plaine d'Illibéris.

Administration municipale[modifier | modifier le code]

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[11]
Période Identité Étiquette Qualité
         
1945 1948 Joseph Fabréga-Gauze SFIO Agriculteur
1948 1958 Robert Bassède    
1958 1959 Maurice Bertrand    
François Ricard[33] SFIO puis PS Instituteur et directeur d'école
Jean-Claude Madrénas UDF-CDS  
Serge Soubielle[34] DVD Professeur technique
En cours Marie Cabrera[35] SE-DVG Technicienne de laboratoire retraitée

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Démographie ancienne[modifier | modifier le code]

L'avenue Jean-Jaurès.

La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

Évolution de la population
1358 1365 1378 1470 1515 1553 1643 1709 1720
6 f65 f46 f36 f36 f28 f20 f76 f59 f
1730 1767 1774 1789 1790 - - - -
63 f246 H63 f80 f105 H----
(Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

Notes :

  • 1358 : pour Reart ;
  • 1365 : dont 10 feux pour Reart ;
  • 1378 : dont 3 feux pour Reart.

Démographie contemporaine[modifier | modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[37].

En 2021, la commune comptait 4 482 habitants[Note 5], en augmentation de 9,85 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Orientales : +3,45 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
206231290388496546541622602
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7267848218211 0761 3451 4771 7112 010
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 2232 1061 9931 8031 7311 6821 7031 6151 640
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
1 7551 9002 1452 7113 3173 3283 7233 8343 987
2018 2021 - - - - - - -
4 2204 482-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique
Évolution du rang de la commune
selon la population municipale des années : 1968[39] 1975[39] 1982[39] 1990[39] 1999[39] 2006[40] 2009[41] 2013[42]
Rang de la commune dans le département 28 25 25 22 29 28 27 27
Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

Enseignement[modifier | modifier le code]

La ville comporte une école maternelle publique, d'un effectif de 142 élèves (2016)[43] et une école élémentaire publique, d'un effectif de 226 élèves (2016)[44]. Pour les collégiens, il faut se rendre à Elne[45].

Manifestations culturelles et festivités[modifier | modifier le code]

  • Fête patronale : 30 novembre pour la saint Gaudérique[46] ;
  • Fête communale : 17 octobre pour la saint André[46] ;
  • Le festival médiéval de Bages a lieu chaque année en août et réunit une cinquantaine d'animateurs et un marché médiéval ;
  • Bal des sapeurs pompiers, au profit des orphelins des sapeurs pompiers ;
  • Fête de la bière, en partenariat avec la ville allemande de Niederstotzingen, avec qui Bages est jumelée, en octobre.

Santé[modifier | modifier le code]

Sports[modifier | modifier le code]

Nombreux clubs sportifs : rugby (USBV), judo, musculation, foot et, depuis la création de la Halle au sport Louis Noguères, badminton, handball, basket et tennis.

Rugby AS Bages

Lors de ces 2 finales, Jean-François Imbernon tenait la place de 2e ligne à l'AS Bages[47].

Économie[modifier | modifier le code]

Revenus[modifier | modifier le code]

En 2018, la commune compte 1 989 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 4 399 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 600 [I 8] (19 350  dans le département[I 9]). 45 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 7] (42,1 % dans le département).

Emploi[modifier | modifier le code]

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 10] 9 % 12,4 % 12 %
Département[I 11] 10,3 % 12,9 % 13,3 %
France entière[I 12] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 2 484 personnes, parmi lesquelles on compte 74,7 % d'actifs (62,7 % ayant un emploi et 12 % de chômeurs) et 25,3 % d'inactifs[Note 8],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 13]. Elle compte 493 emplois en 2018, contre 510 en 2013 et 467 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 1 573, soit un indicateur de concentration d'emploi de 31,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 53,8 %[I 14].

Sur ces 1 573 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 288 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 89,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,4 % les transports en commun, 6,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,8 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].

Activités hors agriculture[modifier | modifier le code]

Secteurs d'activités[modifier | modifier le code]

282 établissements[Note 9] sont implantés à Bages au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 17].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 282 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
19 6,7 % (8,7 %)
Construction 82 29,1 % (14,3 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
53 18,8 % (30,5 %)
Information et communication 7 2,5 % (1,9 %)
Activités financières et d'assurance 8 2,8 % (3 %)
Activités immobilières 11 3,9 % (6,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
28 9,9 % (13 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
51 18,1 % (13,9 %)
Autres activités de services 23 8,2 % (8,5 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,1 % du nombre total d'établissements de la commune (82 sur les 282 entreprises implantées à Bages), contre 14,3 % au niveau départemental[I 18].

Entreprises et commerces[modifier | modifier le code]

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[48] :

  • Pro.sain - Cepad Production*, fabrication de plats préparés (23 509 k€)
  • Air Electricite Climatisation, travaux d'installation électrique dans tous locaux (1 525 k€)
  • Les Clotures Du Midi, autres travaux d'installation n.c.a. (567 k€)
  • TLmo, commerce d'alimentation générale (530 k€)
  • L R Construction, travaux de menuiserie bois et PVC (464 k€)

L'entreprise Prosain spécialisée dans la fabrication de conserves biologiques de fruits et légumes, de plats cuisinés, de jus de fruits santé et de pâtes de fruits est implantée à Bages depuis 1968. Il y a également trois boulangeries, un restaurant, trois coiffeurs, des médecins, une ostéopathe, une librairie, un fleuriste et une supérette.

Agriculture[modifier | modifier le code]

La commune est dans la « plaine du Roussillon », une petite région agricole occupant la bande côtière et une grande partie centrale du département des Pyrénées-Orientales[49]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la culture de fruits ou d'autres cultures permanentes[Carte 3].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 133 80 47 28
SAU[Note 12] (ha) 1 116 895 532 291

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 133 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 80 en 2000 puis à 47 en 2010[51] et enfin à 28 en 2020[Carte 4], soit une baisse de 79 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 73 % de ses exploitations[52],[Carte 5]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 1116 ha en 1988 à 291 ha en 2020[Carte 6]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 8 à 10 ha[51].

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Monuments et lieux touristiques[modifier | modifier le code]

  • L'église Saint-André de Bages ;
  • Église Saint-Jean de Reart ;
  • La Casa Carrère : la construction de cette maison particulière, entamée en 1954, prend une vingtaine d'années ; de 1991 à 2002, elle abrite le musée d'art naïf[53] ;
  • Les collections de l'ancien Musée d'art naïf de Bages ont été transmises en 2004 au Musée international d'art naïf de Vicq (Yvelines)[54],[55] ;
  • L'ancienne cella du monastère de Saint-Jean de Réart se trouvait au nord-ouest du village, on y trouve encore les ruines du château de Réart[9] ;
  • Un puits à glace (Pou de Gel) se trouvait près de l'ancien étang de Bajoles et a laissé son nom à un lieu-dit[9].

Équipements culturels[modifier | modifier le code]

Centre culturel de Bages.
  • Centre culturel : salle de conférence et médiathèque.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Bages
Blason de Bages Blason
Écartelé: aux 1er et 4e d'azur à la croix tréflée d'argent et vidée du champ, aux 2e et 3e d'azur à cinq fleurs de lis d'argent ordonnées en sautoir.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Alias du blason de Bages
Alias du blason de Bages
D'azur semé de fleurs de lys d'or.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  8. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  9. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  10. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  11. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  12. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  13. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[50].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
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Références[modifier | modifier le code]

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Autres sources[modifier | modifier le code]

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Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Pierre Capdet, Bages, la vaillante, Impr. Adrien Sinthe, , 91 p.

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]