Ayutthaya — Wikipédia

(en) Pichaya Svasti (photogr. Jetjaras Na Ranong), « Dramatic love for heritage », sur bangkokpost.com, Bangkok Post,

Ville historique d’Ayutthaya *
Image illustrative de l’article Ayutthaya
Ruines de Wat Phra Si Sanphet à Ayutthaya.
Coordonnées 14° 20′ 52″ nord, 100° 33′ 38″ est
Pays Drapeau de la Thaïlande Thaïlande
Type Culturel
Critères (iii)
Numéro
d’identification
576
Région Asie et Pacifique **
Année d’inscription 1991 (15e session)
* Descriptif officiel UNESCO
** Classification UNESCO

Ayutthaya (nom complet : Phra Nakhon Si Ayutthaya, thaï พระนครศรีอยุธยา) est la capitale de la province d'Ayutthaya en Thaïlande. Fondée en 1350 ou 1351 par le roi U-Thong (Ramathibodi Ier)[1],[2],[3], elle devint la capitale du royaume d'Ayutthaya, ou Siam. Au XVIIe siècle vers 1600, elle comptait quelque 150 000 habitants et, au XVIIIe siècle vers 1700, elle figurait parmi les plus grandes cités du monde, avec près d'un million d'habitants. Détruite en 1767 par l'armée birmane, elle perd son rôle au profit de la nouvelle capitale, Bangkok, et est aujourd'hui principalement connue pour les ruines de ses temples dans un parc historique classé au patrimoine mondial de l'Humanité de l'Unesco[4],[5].

Ayutthaya se trouve à environ 70 km au nord de Bangkok.

Étymologie[modifier | modifier le code]

Le nom d'Ayutthaya vient de celui de la ville du Ayodhya, en Inde. Cette ville est en effet celle de Rāma, héros du Rāmāyana. Ce nom signifie « qui ne peut être conquis » en sanskrit.

Géographie[modifier | modifier le code]

Ayutthata vers 1665
Ayutthaya vers 1665

Située au confluent de la Chao Phraya et de la Pa Sak, la vieille ville d'Ayutthaya se trouvait dans un méandre du fleuve, recoupé par un canal pour en faire une île verdoyante de forme ovale mesurant 4 km d'ouest en est et 2,5 km du nord au sud.

Cette ville était entrecoupée d'un quadrillage dense et assez régulier de canaux (khlongs) et les étrangers la surnommaient parfois "la Venise de l'Est". On s'y déplaçait beaucoup plus en barque qu'à pied car les rues étaient souvent étroites et peu commodes.

Ayutthaya au XVIIe siècle avec au sud les campements étrangers A. La Ville ; B. Le Palais ; C. Le Port ; D. L'Arsenal des Vaisseaux ; E. L'Arsenal des Bateaux et des Galères ; F. Rue des Bazars ; G. Le Séminaire Saint Joseph ; H. Les Lacobius Portugais ; I. Les Iefuites Portugais ; K. Loge des Hollandais ; L. Enceinte où l'on prend les Eléphants ; M. Maison commencée pour les Ambassadeurs de France

Il y avait aussi de nombreux ponts et des marchés flottants[6].

Ayutthaya était doté d'un simple rempart de terre dans un premier temps, puis, à partir de 1549 et du roi Maha Chakkraphat, de remparts de briques[7] percés de vingt-trois portes et fortifiés de seize bastions en brique[8]. Un siècle plus tard, à l'époque du roi Narai (1656-1688), ces remparts de briques étaient pour l'essentiel ruinés…

À peine 1/6e de l'île était peuplée : surtout au sud-est, le long du fleuve où arrimaient les navires ; les 5/6e étaient constitués du palais royal, de résidences princières ou nobles et de temples (wats) dotés de vastes jardins.

Les Siamois y habitaient des maisons de bambou, de bois et de palme ; les étrangers y construisaient des maisons de briques selon leurs usages mais fort peu adaptées au climat. La capitale Ayutthaya était aussi constitué de nombreux faubourgs autour de l'île principale :


Histoire[modifier | modifier le code]

Ayutthaya a été pendant un peu plus de 400 ans une prospère cité-état et un puissant royaume vivant de ses riches campagnes de rizières et des eaux poissonneuses de la Chao Phraya ; richesses agricoles accrues aux XVIIe et XVIIIe siècles par le commerce maritime international.

Pillée par les armées birmanes du roi Bayinnaung en 1569 puis assujettie jusqu'en 1584, Ayutthaya retrouva son indépendance et sa puissance sous le règne de Naresuan (1590-1605). Deux siècles plus tard, la cité fut finalement rasée et incendiée par le roi birman Hsinbyushin en 1767[12] après un siège de plus d'un an[13],[14], date à laquelle le général Taksin, devenu roi de Thaïlande, se replia à 80 km au sud, en aval de la Chao Phraya, pour y fonder la nouvelle capitale, Thonburi(1767-1782) ; puis Phra Yot Fa (Rama Ier) décida, pour des raisons de défense, de transférer la capitale sur la rive gauche à Bangkok le 6 avril 1782.

Les ruines de la cité ont été constituées en Parc historique d'Ayutthaya.

Parc historique d'Ayutthaya et ses principaux monuments (palais royal et temples) : la Chao Phraya (à l'ouest et au sud) reçoit la Pa Sak (à l'est) qui reçoit elle-même la Lopburi (centre-est) : il a suffi de creuser un canal est-ouest pour protéger le site.

Les principaux monuments du site sont :

  • les ruines du palais royal de Wang Luang au nord de la cité, monument incendié par les birmans en 1767 lors de la prise d'Ayutthaya ;
  • et les temples situés à proximité du palais royal : Wat Pra Ram (1369), Wat Mahathat (1384), Wat Ratchaburana (1424)...et Wat Si Sanphet (1492), le plus important de tous.

Parmi les fondations extra-muros, il faut signaler : Wat Phu Khao Thong, vaste stupa de style « môn » construit par les Birmans après leur victoire de 1569 et restauré en 1745 dans le style « thaï » ; et le Wat Yai Chai Mongkon, stupa édifié par le roi Naresuan le Grand en 1592 pour célébrer la défaite birmane de Nong Saray.

La ville nouvelle est actuellement reconstruite quelques kilomètres plus loin vers l'est et elle a 53 290 habitants (en 2012).

Sites culturels[modifier | modifier le code]

Musées[modifier | modifier le code]

Anciens temples des XIVe, XVe, XVIe et XVIIe siècles[modifier | modifier le code]

La partie historique d'Ayutthaya est principalement constituée des ruines de ses anciens temples appelés wats car il ne subsiste aucun palais et aucune habitation en bois de cette époque. Ces ruines représentent une quinzaine de sites, dont des Bouddhas couchés. Tandis qu'à l'époque de leur construction les temples et sculptures étaient entièrement recouverts de stuc alors peint et éventuellement doré, celui-ci s'est dégradé au fil du temps et ne recouvre plus qu'une infime proportion des constructions. La plupart des statues retrouvées dans les ruines ont été remplacées par des répliques de facture artisanale ; et la brique sous-jacente, de couleur rouge, est aujourd'hui à nu.

Le cœur du temple bouddhiste à l'époque d'Ayutthaya, comme à l'époque de Sukhothaï, est orienté sur un axe est-ouest : c'est un haut stupa (chedi ; reliquaire) à l'ouest associé à un wihan principal (salle d'assemblée des religieux et de laïcs) à l'est ; ce peut être aussi un prang associé à un wihan principal.

L'ubosot (bot ; hall d'ordination, salle d'assemblée réservée uniquement aux religieux, c'est-à-dire aux bonzes et aux novices) ressemble à un wihan en plus petit, caractérisé par ses bornes sacrés, et il est placé généralement en position très excentrée[17].

Principaux temples[modifier | modifier le code]

Nom Image Année de construction Règne Notes
Wat Phutthaisawan

(วัดพุทไธศวรรย์)

Avant la fondation d'Ayutthaya Ramathibodi I Un prang de grande hauteur marque le centre de la cour interne cernée d'une galerie couverte sur laquelle s'ouvre le grand wihan (vihan) axial de l'est.
Carte du Wat Phutthaisawan
L'ubosot (bot) est également implanté sur l'axe est-ouest, mais à l'ouest du grand prang et séparé de la galerie.
Wat Thammikarat

(:วัดธรรมิกราช)

Avant la fondation d'Ayutthaya Roi de Lavo
Wat Phanan Choeng

(วัดพนัญเชิงวรวิหาร)

1324
Wat Phra Si Sanphet

(วัดพระศรีสรรเพชญ)

1350 Ramathibodi I Wat Phra Si Sanphet est inclus dans le palais royal (Wang Luang) et il n'y résidaient pas de bonzes (comme à Wat Phra Kaeo).
Maquette du Wat Phra Si Sanphet
Ce temple bouddhiste est centré sur l'alignement de trois stupas (chedis) et de trois sanctuaires.

Les wihans (vihans) se distribuent régulièrement autour de la galerie couverte et l'ubosot (bot) est excentré, écarté dans l'angle sud-est.

Wat Phra Ram

(วัดพระราม)

1369 Ramesuan Le petit prang central, cerné de quatre chedi, a été construit sur une terrasse à gradins en 1369. Il a été restauré aux XVe et XVIIIe siècles. On peut y observer des sculptures en stuc d'origine de naga, garuda, bouddhas...
Maquette du Wat Phra Ram

La légende veut qu'il soit placé à l'endroit même où le premier roi d'Ayutthaya, U-Thong, a été incinéré.

Wat Mahathat

(วัดมหาธาตุ พระนครศรีอยุธยา)

1374 Borommaracha I C'est une construction de latérite, de grès et de briques. Le prang central mesurait à l'origine 46 m puis après une restauration à la suite d'un écroulement 50 m : de nos jours, il est totalement ruiné et il ne subsiste que le socle, une terrasse à gradins.
Maquette du Wat Mahathat
En 1956, des fouilles archéologiques ont mis au jour un trésor essentiellement religieux exposé aujourd'hui au musée national d'Ayutthaya, le Chao Sam Phraya.
Wat Ratchaburana

(วัดราชบุรณะ พระนครศรีอยุธยา)

1424 Borommarachathirat II Wat Rachanabyraba a une composition similaire à celle de Wat Phutthaisawan mais à une échelle plus grande.
Maquette du Wat Ratchaburana

Au centre de la cour interne cernée d'une galerie couverte se trouve un prang de grande hauteur. Le grand wihan (vihan) principal est associé à l'est.

L'ubosot (bot) est également implanté sur l'axe est-ouest mais à l'ouest du prang et il est séparé de la galerie.

Wat Lokaya Sutharam

(วัดโลกยสุธาราม)

1452 Intharacha
Wat Na Phra Men ou Wat Na Phra Meru

(วัดหน้าพระเมรุราชิการาม)

1503 Ramathibodi II. Restauré sous Rama III C'est le seul temple à ne pas avoir été détruit lors de l'invasion birmane de 1767. C'est aussi un des rares sites d'Ayutthaya non implanté sur le traditionnel axe est-ouest[18].
Wat Chai Watthanaram

(วัดไชยวัฒนาราม)

1630 Prasat Thong Construit sur le modèle d'un temple d'Angkor sur la rive droite de la Chao Phraya, c'est un des plus célèbres temples d'Ayutthaya.
Plan du Wat Chai Watthanaram

Son grand prang, qui symbolise le mont Meru, axe du monde selon la cosmologie hindoue, est cerné de prangs plus petits.

Wat Suwan Dararam

(วัดสุวรรณดารารามราชวรวิหาร)

Restauré sous Rama I
Wihan Phra Mongkhon Bophit

(วิหารพระมงคลบพิตร)

1951 Ce sanctuaire est construit en 1951 pour abriter le plus grand Bouddha de bronze de Thaïlande (12 m de haut sans le socle, 19 m avec ; fondu sans doute au XVe siècle). C'est le seul bâtiment religieux du parc historique d'Ayutthaya en activité de nos jours, les autres wats étant à l'abandon et en ruines depuis 1767.

L'esplanade située devant le wihan était autrefois le site des crémations royales.

Autres sites culturels[modifier | modifier le code]

  • Kraal des éléphants (corral à éléphant), une arène délimitée par des piliers rouges qui servait jadis au domptage des éléphants sauvages et à leur entraînement à la guerre, restauré par Rama Ier et plusieurs de ses successeurs, le seul kraal qui subsiste de nos jours en Thaïlande[19].
  • Église Saint-Joseph d'Ayutthaya, première église catholique en Thaïlande fondée en 1662.
  • Baan Hollanda, village hollandais construit au XVIIe siècle, actuellement en reconstruction dans le but de devenir un musée et un centre d'informations sur la ville.

Galeries de photographies[modifier | modifier le code]

Vestiges archéologiques d'Ayutthaya intra-muros[modifier | modifier le code]

Palais royal Wang Luang[modifier | modifier le code]

Reconstitution de l'ancienne salle du trône du palais royal d'Ayutthaya au musée de l'Ancien Siam près de Bangkok. Cette architecture palatiale reprend les formes religieuses en les magnifiant. La partie centrale de l'édifice affecte ici la forme d'un prang que flanquent de longs avant-corps hypostyles destinés à accueillir les foules lors des cérémonies

Wat Phra Si Sanphet[modifier | modifier le code]

Wat Mahathat[modifier | modifier le code]

Vue d'ensemble du Wat Mahathat.
Curiosité, la tête de Bouddha du Wat Mahathat dans les racines d'un figuier étrangleur[14]
Curiosité, la tête de Bouddha du Wat Mahathat dans les racines d'un figuier étrangleur[20]

Wat Ratchaburana[modifier | modifier le code]

Epée trouvée lors des fouilles du Wat Ratchaburana, Musée national de Bangkok.
Trésor de la crypte de Wat Ratchaburana exposé au Musée national de Chao Sam Phraya.

Wat Phra Ram[modifier | modifier le code]

Boudha couché du Wat Lokaya Sutharan[modifier | modifier le code]

Wihan Phra Mongkon abritant le plus grand Bouddha de bronze de Thaïlande, le seul sanctuaire en activité de nos jours dans le parc historique d'Ayutthaya[modifier | modifier le code]

Vestiges archéologiques d'Ayutthaya extra-muros[modifier | modifier le code]

Kraal des éléphants (corral à éléphants)[modifier | modifier le code]

Wat Phu Khao Thong[modifier | modifier le code]

Wat Yai Chai Mongkon[modifier | modifier le code]

Temples-monastères bouddhistes et curiosités[modifier | modifier le code]

Wikimedia Commons présente d’autres illustrations sur Ayutthaya.

Les campements étrangers au sud de la cité d'Ayutthaya[modifier | modifier le code]

Nature à Ayutthaya[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

Ayutthaya est aussi orthographié Ayudhya ou Ayuthia.

En 2016, le parc historique d'Ayutthaya a accueilli plus de 2 millions de visiteurs.

  1. Xavier Galland, « Les débuts d'Ayutthaya : Quels débuts ? », Gavroche Thaïlande, no 188,‎ , p. 45 (23) (lire en ligne [PDF])
  2. Xavier Galland, « Fondation d'Ayutthaya : mythe et réalité », Gavroche Thaïlande, no 192,‎ , p. 38 (20) (lire en ligne [PDF])
  3. Xavier Galland, « La fondation d'Ayutthaya (suite et fin) », Gavroche Thaïlande, no 193,‎ , p. 35 (lire en ligne [PDF])
  4. Unesco, « Ville historique d'Ayutthaya », sur unesco.org (consulté le )
  5. (en) Ministry of Culture (Thailand), « Historic city of Ayutthaya », sur 164.115.22.96 (consulté le )
  6. (en) Pichaya Svasti (photogr. Jetjaras Na Ranong), « Dramatic love for heritage », sur bangkokpost.com, Bangkok Post,
  7. Arnaud Dubus, Thaïlande : Histoire, Société, Culture, Paris, La Découverte, , 224 p. (ISBN 978-2-7071-5866-6), Du Siam à la Thaïlande : De la crise franco-siamoise de 1688 au traumatisme des guerres contre la Birmanie page 59
  8. Jean Boisselier, Encyclopaedia Universalis, « AYUTHIA », sur universalis.fr (consulté le )
  9. Michel Jacq-Hergoualc'h, Le Siam, Société d'édition Les Belles Lettres, coll. « Guide Belles Lettres des civilisations », , 256 p. (ISBN 978-2-251-41023-4), L'Espace siamois : la capitale pages 33, 34 et 35
  10. Xavier Galland, Histoire de la Thaïlande, vol. 1095, Presses universitaires de France, coll. « Que sais-je ? », (1re éd. 1998), 128 p. (ISBN 978-2-13-048669-5), Chapitre IV : AYUTTHAYA pages 40 à 73
  11. (en) Thana Boonlert, « A cosmopolitan kingdom », sur bangkokpost.com,
  12. (en) Amy Tikkanen, Encyclopædia Britannica, « Ayutthaya », sur britannica.com (consulté le )
  13. Xavier Galland, « Ayutthaya ... ou ce qu'il en reste », Gavroche Thaïlande, no 187,‎ , p. 34 (18) (lire en ligne [PDF])
  14. Xavier Galland, « Ayutthaya (suite et fin) : Le royaume d'Ayutthaya disparaît après 416 ans d'existence », Gavroche Thaïlande, no 194,‎ , p. 35 (lire en ligne [PDF])
  15. (en) Song Ji-hyoung, « Vestiges of melting pot in fallen city Ayutthaya », sur koreaherald.com, The Korea Herald,
  16. (en) Pattarawadee Saengmanee, « Treasures of the past : The recently renovated Chao Sam Phraya National Museum showcases the beauty of the Ayutthaya kingdom through artefacts », sur bangkokpost.com, Bangkok Post,
  17. Pierre Pichard, « Le hall d'ordination dans le monastère thaï », Bulletin de l’École française d'Extrême-Orient (BEFEO), nos 87-1,‎ , p. 125-149 (lire en ligne)
  18. (en) Pichaya Svasti, « Temple tourism resurges after flood », sur bangkokpost.com, Bangkok Post,
  19. Collectif, Thaïlande, Éditions Nouveaux-Loisirs,, coll. « Guides Gallimard », , 376 p. (ISBN 2-7424-0160-1), Ayutthata, Le krall des éléphants page 245
  20. Sarah Jose (trad. Bruno Porlier), Arbres, feuilles, fleurs & graines : Une encyclopédie visuelle du monde végétal, Gallimard Jeunesse, , 192 p. (ISBN 978-2-07-516392-7), L'arbre étrangleur pages 120 et 121
  21. Valérie Zaleski, « La tour octogonale du Wat Mahathat à Ayuthya un témoin des liens entre Ayuthya et le Lan Na et d'un courant de dévotion à Metteyya ? », Arts Asiatiques, no 64,‎ , p. 57-77 (lire en ligne [PDF])