Aymar Taillefer — Wikipédia

Aymar II Taillefer
Titres de noblesse
Comte d'Angoulême
Biographie
Naissance
V. 1160
Décès
Sépulture
Autres noms
Adhémar Taillefer
Époque
XIIe – XIIIe siècles
Famille
Père
Mère
Marguerite de Turenne
Fratrie
Conjoint
Enfant
Autres informations
Grands-Parents

Vulgrin II d'Angoulême
Ponce de Montgommery

Raymond Ier de Turenne
Mathilde du Perche
Héritière
Armoiries d'Aymar II Taillefer

Aymar II Taillefer ou Adhémar[1] né vers 1160 et décédé à Limoges le , fut comte d'Angoulême vers 1186 jusqu'à sa mort en 1202.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

Troisième fils de Guillaume VI Taillefer, comte d'Angoulême, et de Marguerite de Turenne, il est le frère cadet de Vulgrin III d'Angoulême (♰ av. ) et de Guillaume VII Taillefer (♰ 1186), tous deux comtes d'Angoulême avant lui, et l'aîné de Foulques (♰ v. 1171/1180), Griset (♰ ~1179/1192) et d'Almodis (v. 1151/1152-?)[2].

Succession[modifier | modifier le code]

Vulgrin III, fils aîné de Guillaume VI Taillefer, décède en 1181 laissant comme seule héritière une fille unique, Mathilde d'Angoulême (av. 1181-ap. ). Guillaume et Aymar, oncles de la jeune Mathilde l'excluent de la succession du comté d'Angoulême surement au titre du droit de viage[3]. Ce droit faisait de Guillaume Taillefer le comte en titre. Guillaume Taillefer et Aymar ont refusé que leur nièce soit investie du comté d'Angoulême qu'ils considéraient comme leur propre héritage[4]. Guillaume Taillefer devient donc le nouveau comte d'Angoulême sous le nom de Guillaume VII.

La lutte contre Richard Cœur de Lion[modifier | modifier le code]

Cependant les deux frères entrent en conflit avec Richard Cœur de Lion, duc d'Aquitaine, leur seigneur et suzerain. Ce dernier revendique la tutelle de la jeune Mathilde d'Angoulême et donc de pouvoir disposer du comté d'Angoulême et de la marier à l'un de ses proches. Aymar et son frère font valoir leurs propres droits héréditaires mais durent fuir chez leur demi-frère, Adémar V, vicomte de Limoges. Après la mort de Guillaume VII, survenue en 1186, Aymar se révolte en 1188 avec Geoffroy Ier de Lusignan, seigneur de Vouvant et Geoffroy IV de Rancon, seigneur de Taillebourg, contre Richard Cœur de Lion[5]. Ce dernier prend rapidement le dessus avec la conquête de Taillebourg. La soumission des rebelles est largement facilitée par la proposition de participer à la troisième croisade en échange de l'abandon des poursuites pénales.

La capture de Richard Cœur de Lion en Allemagne en 1192 favorise la situation des nobles aquitains et Aymar reprend le pouvoir à Angoulême. Avec l'approbation du roi Philippe II Auguste, il commence à ravager le Poitou en 1193. En 1194, Richard est libéré et bat le roi de France à la bataille de Fréteval. Lors de l'armistice négocié en , près de Tillières entre les rois de France et d'Angleterre, Aymar et ses compagnons sont contraints de se soumettre à Richard, qui peut entrer sans entrave à Angoulême. La paix est éphémère et Aymar et son demi-frère, le vicomte de Limoges, Adémar V s'associent à nouveau avec Philippe-Auguste. Après la défaite de ce dernier lors de la bataille de Gisors en 1198, les deux frères se retrouvent seuls face à Richard. Après sa victoire, le duc retourne en Aquitaine avec l'intention de soumettre Adémar V de Limoges et assiège le château de Châlus, possession du vicomte. Richard est grièvement blessé en et décède de façon totalement inattendue[6]. Aymar et Adémar V de Limoges saisissent immédiatement l'occasion pour déclarer leur loyauté au roi Philippe II Auguste au cours du même mois en échange de la promesse du roi de France de faire attribuer le comté de la Marche à Aymar[7],[8]. Adémar de Limoges meurt quelques mois plus tard, peut-être assassiné par Philippe de Faulconbridge, seigneur de Cognac, fils naturel du défunt roi d'Angleterre.

Conflits avec la Maison de Lusignan[modifier | modifier le code]

Le comté de la Marche[modifier | modifier le code]

Aymar entre en conflit avec la Maison de Lusignan au sujet du comté de la Marche qui est une possession immédiate des comtes de Poitou, souverains d'Angleterre depuis 1154. Aymar II Taillefer et Hugues IX le Brun, seigneur de Lusignan, en revendiquent tous deux la propriété. Richard Cœur de Lion, duc d'Aquitaine, ne souhaite pas céder le comté de la Marche ni aux Taillefer, ni aux Lusignan.

En 1199 il est décidé d'une grande union entre les Lusignan et les Taillefer. Hugues IX le Brun[9] doit épouser l'unique héritière d'Aymar, Isabelle Taillefer[10]. En mariant l'héritière d'Angoulême au seigneur de Lusignan, Richard Cœur de Lion règle le litige successoral du comté de la Marche par l'attribution compensatoire du comté d'Angoulême aux Lusignan. De plus, cette future union permet au souverain anglais de stabiliser le nord de l'Aquitaine en faisant basculer l'Angoumois, toujours hostile aux Plantagenêt, dans les mains d'une maison devenue fidèle en 1191[11].

Cependant, la mort de Richard Cœur de Lion, à Chalus en , ouvre une période de grande confusion et de succession entre les partisans d'Arthur, duc de Bretagne, neveu de Richard, et Jean d'Angleterre, comte de Mortain, frère cadet de Richard. Les Taillefer portent leur soutien au jeune duc de Bretagne. Les Lusignan choisissent de soutenir le dernier fils d'Aliénor d'Aquitaine. Au centre de ce jeu d'alliances, le contrôle pour le comté de la Marche et la domination du nord-aquitain est l'enjeu.

Aymar n'abandonne pas ses droits sur le comté de la Marche et attend que sa demande soit examinée par la cour du roi Philippe-Auguste qui donne une suite favorable. De son côté, Hugues IX le Brun adopte une stratégie différente : tout en restant fidèle à Jean Sans Terre, il fait prisonnière sa mère, Aliénor d'Aquitaine, et réussit par ce coup de force à se faire remettre le comté de la Marche[12]. En , à Caen, le nouveau roi d'Angleterre prend acte du fait accompli et Hugues IX le Brun lui fait hommage lige pour le comté de la Marche[13],[14].

Le traité du Goulet (1200)[modifier | modifier le code]

Dans le traité du Goulet du , le roi Philippe II Auguste s'accorde avec Jean Sans Terre pour que le comté d'Angoulême et la vicomté de Limoges relèvent à nouveau de la souveraineté féodale de Jean en tant que duc d'Aquitaine et que ce dernier reconnaisse en retour leurs prétentions, y compris celles d'Aymar sur la Marche. Peu après la conclusion du contrat, Jean se rend personnellement en Aquitaine pour se réconcilier avec Aymar d'Angoulême et Guy V, vicomte de Limoges.

La mariage d'Isabelle d'Angoulême[modifier | modifier le code]

Les dispositions du traité du Goulet remettent cependant en question les accords pris quelques mois plus tôt. Le , Jean épouse Isabelle d'Angoulême à Bordeaux avec le consentement d'Aymar, nonobstant les fiançailles antérieures avec Hugues IX le Brun. De toute évidence, ce mariage fut décidé lors de la rencontre personnelle entre Aymar Taillefer et Jean sans Terre et a pu être motivé par des raisons politiques. En effet, cela permet à Jean de faire une future demande de succession à la fois pour Angoulême et pour le comté de la Marche au nom d'Isabelle contre les prétentions des Lusignan, devenus trop influents dans le nord du duché d'Aquitaine.

La réaction d'Hugues IX ne se fait toutefois pas attendre. Floué par son suzerain, il en appelle au roi Philippe-Auguste et demande justice. De plus, Aymar se voit attribuer par son nouveau gendre la gestion du comté de la Marche en 1200 aux dépens des Lusignan. Comme Jean sans Terre refuse de se présenter à son suzerain pour répondre de ses actes, Philippe-Auguste reconnaît les torts infligés et prononce la commise des biens du Plantagenêt en France en 1204[15]. Pour concurrencer les prétentions de Jean sans Terre et d'Isabelle sur l'Angoumois, Hugues IX épouse en secondes noces Mathilde d'Angoulême, enfant unique de Vulgrin III Taillefer, nièce d'Aymar.

En février 1202, lors d'une visite de Jean à Angoulême pour négocier un traité avec Sancho VII de Navarre, Aymar invite le roi d'Angleterre à visiter la toute nouvelle église abbatiale de La Couronne. Le rôle de la fille d'Aymar dans le refus constant de Jean sans Terre de s'occuper correctement de la veuve de son frère Richard Cœur de Lion, Bérengère de Navarre, n'est sans doute pas étrangère à la présence du comte d'Angoulême lors des négociations entre les deux royaumes.

Décès[modifier | modifier le code]

Aymar décède à Limoges le . Sa fille Isabelle Taillefer, son unique héritière lui succède comme comtesse d'Angoulême mais son titre reste longtemps purement nominal. Son époux l'écarte du pouvoir comtal et ne lui permet pas d'entrer en possession de son héritage de plein droit. Le gouverneur nommé par Jean sans Terre, Bartholomée du Puy (de Podio), s'occupe de l'essentiel des affaires administratives du comté jusqu'à la mort de Jean en 1216.

Mariage et descendance[modifier | modifier le code]

Alix de Courtenay[modifier | modifier le code]

En 1186, Aymar Taillefer épousa Alix de Courtenay (v. 1160-1218), divorcée de Guillaume Ier (v. 1160-), comte de Joigny pour consanguinité[16]. Elle est la fille de Pierre Ier de France[17] (♰ 1183) et d'Élisabeth de Courtenay (♰ 1205), dame de Courtenay. Par son père, Alix descend des Capétiens ; elle est la petite-fille du roi de France, Louis VI le Gros (1081-1137).

Ils ont pour unique enfant :

Une fois veuve d'Aymar, Alix de Courtenay, gouverne la ville d'Angoulême jusqu'en , date à laquelle Jean sans Terre la convoque à la cour et lui accorde une pension mensuelle de 50 livres en échange de ses droits de comtesse douairière. En 1204, le Poitou se range du côté des capétiens et Alix prête serment de fidélité à Philippe Auguste pour le comté d'Angoulême[19]. Elle se retire ensuite de toute vie publique, s'installant sur ses terres de La Ferté-Gaucher[20], où elle vivait encore en , date à laquelle elle signe un document à Provins de son titre de comtesse d'Angoulême[21].

Sceau et armoiries[modifier | modifier le code]

Sceau [1199][modifier | modifier le code]

Avers : Rond, 70 mm[22],[23],[24],[25].

Description : Sceau équestre. Un homme à cheval qui tue un lion (ce qu'on n'y distingue plus).

Légende :..... COMITIS ENGVOLIM.....

Contre-sceau : Rond, mm[26],[27],[28],[29].

Description : Écu losangé

Légende : SECRETVM COMIT.....

Légende transcrite : Secretum comitis [Engolismensis].

Armoiries [1199][modifier | modifier le code]

Blason Blasonnement :
Écu d'or taillé et tranché de gueules
Commentaires : Blason d'Aymar, comte d'Angoulême, d'après l'empreinte d'un contre-sceau de 1199.

Références[26],[27],[28],[29]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Ademarus en latin.
  2. Prosper Boissonnade, « L'ascension, le déclin et la chute d'un grand État féodal du centre-ouest : les Taillefer et les Lusignan comtes de la Marche et d'Angoulême », Bulletin et Mémoires de la Société archéologique et historique de la Charente,‎ , p. 39-40.
  3. Luc Guéraud, Contribution à l'étude du processus coutumier au Moyen Age : le viage en Poitou, Paris, Institut Universitaire Varenne, coll. « Thèses », , 462 p..
  4. Geoffroy de Vigeois (éd. Léopold Delisle), Ex Chronico Gaufredi Coenobitae, t. XII : Recueil des historiens des Gaules et de la France, Scriptores, Paris, (lire en ligne), p. 448.
  5. Roger de Hoveden (éd. William Stubbs), Chronica magistri Rogeri de Houedene, vol. II, Londres, Longmans, Green, Reader, Dyer, (lire en ligne) :

    « Eodem anno Ricardus comes Pictaviae, et Raimundus comes de Sancto AEgidio, et Aimarus comes de Engolismo, et Gaufridus de Rancune, et Gaufridus de Lezinant, et fere omnes ditiores Pictaviae, gwerram fecerunt, omnes contra praedictum Ricardum, et ipse contra omnes : sed ipse omnes expugnavit »

  6. Mathieu Cosson, Richard Coeur de Lion - Comte de Poitou, duc d'Aquitaine (1157-1199), CVRH, , chap. VI (« Les dernières années du comte-roi (1194-1199) »), p. 124
  7. Jean-Hippolyte Michon, Statistique monumentale de la Charente, Paris-Angoulême, (lire en ligne), p. 70
  8. Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. I : de l'année 755 à l'année 1223, Paris, Plon, (lire en ligne), no 494, p. 201-202
  9. Clément de Vasselot de Régné, Le "Parentat" Lusignan (Xe – XIVe siècles) : structures, parenté vécue, solidarités et pouvoir d’un lignage arborescent, vol. 1 : Texte (Thèse de doctorat en histoire médiévale, sous la direction de John Tolan et de Martin Aurell), Université de Nantes, (lire en ligne), p. 95 :

    « Si Hugues IX était marié au début des années 1190, ce n'est plus le cas vers 1199 : Richard Cœur de Lion lui accorde alors la main de l'héritière d'un comté : Aymar II d'Angoulême n'a qu'une seule fille, Isabelle. »

  10. a et b Roger de Hoveden (éd. William Stubbs), Chronique, t. IV, Londres, (lire en ligne), p. 119-120 :

    « Isabel filiam Ailmari comitis de Engolismo, quam predictus comes, consilio et voluntate Richardi regis Anglie, prius dederat Hugoni le Brun comiti de la Marche ; quam idem comes in suam per verba de presenti receperat, et ipsa illum in suum receperat per verba de presenti. Sed, quia ipsa nondum annos nubiles attigerat, noluit eam predictus Hugo sibi in facie ecclesie copulare »

    .
  11. Cartulaire de l'abbaye de Saint-Michel du Tréport (Ordre de Saint Benoit) (éd. Pierre Lafleur de Kermaingant), Paris, (lire en ligne), LIII, p. 88-90
    1191 : Raoul [Ier d'Exoudun], comte d'Eu, confirme toutes les donations faites à l'abbaye Saint-Michel-du- Tréport par ses prédécesseurs, Robert, Guillaume [II], Henri [Ier], Jean et Henri [II] le Jeune ainsi que par tous leurs hommes : les droits sur l'avoine et le froment de Villy-sur-Yères, sur l'avoine de Montroty, la dîme de Feukereuscamp, la redevance due pour la coupe de bois à Eu, les droits banaux du moulin du Mesnil-Allard, libres de toute dîme, le pasnage dans la forêt d'Eu et tous les essarts de cette forêt, toute la dîme vicomtale d'Eu, du Tréport, de Criel-sur-Mer, de Sept-Meules, et de Grandcourt, tous les droits banaux des moulins et la taille du Mont-Huon. Si les hommes de l'abbaye sont amenés à répondre devant les tribunaux, ils pourront se disculper et ne seront jugés que par l'abbé. Il lui donne également la justice des coups ayant été jusqu'au sang dans toute la terre de l'abbaye et spécialement à La Fontaine, à Villy-sur-Yères et au Mesnil-Allard. Il promet sous peine d'excommunication que ni lui ni ses héritiers ne chercheront à collecter des tailles sur les terres de l'abbaye et leur concède de pouvoir pêcher dans les eaux d'Eu pour trois fêtes, les cultures entre le Tréport et Flamengeville, et confirme la donation d'un pré à Flamengeville, d'une hospice au Tréport, une dîme au Tost, une dîme à Eu, des coutumes sur le pain et la dîme du pain au Tréport, la dîme de l'achat des poissons pour la cuisine du comte, une foire le jour de la Saint-Michel [29 septembre] et une autre le jour de la Saint-Jean-Baptiste [24 juin].
  12. Aubry de Trois-Fontaines (éd. Paulus Scheffer-Boichorst), Chronica a monacho Novi Monasterii Hoiensis interpolata, t. XXIII : Monumenta Germaniae Historica, Scriptores, Leipzig, (lire en ligne), p. 876 :

    « Hugo vero Brunus tendens insidias eam cepit et ad hoc eam compulit, quod ipsa quittavit ei comitatum de Marchia Pictavie. »

  13. Foedera, Conventiones, Litterae et cujuscunque generis Acta Publica inter reges Angliae et alios quosvis imperatores, reges, &c., ab. A.D. 1101 ad nostra usque tempora habita aut tractata (éd. Thomas Rymer), t. I : pars I (1066-1272), Londres, Record Commission on Historical Manuscripts, (lire en ligne), p. 79
    1200, 28 janvier, Caen : Hugues [IX de Lusignan] le Brun, comte de la Marche et de Raoul [Ier d'Exoudun], comte d'Eu, font hommage lige à Jean, roi d'Angleterre, contre tout homme ou femme. Ils agiront fidèlement pour son honneur et son intérêt de tout leur pouvoir et pour rechercher, récupérer et maintenir ses droits et l'aider contre tous et contre ceux qui sont ou qui seront de leur famille. Ils feront en sorte que le roi d'Angleterre ne soit pas diminué pendant leur vie ou par leurs cousins ou par d'autres. En garantie de cela, ils font jurer plusieurs de leurs vassaux dont Joscelin de Lezay.
  14. Rotuli Chartarum in Turri Londinensi asservati (éd. Thomas Duffus Hardy), vol. I : pars 1, 1199-1216, Londres, (lire en ligne), Memb. 28. In dorso, p. 58-57
  15. Michel Kaplan (dir.), Patrick Boucheron, Jean Kerhervé, Elisabeth Mornet et Christophe Picard, Histoire médiévale, t. 2 : Le Moyen âge : XIe – XVe siècle, Rosny, Bréal, coll. « Grand Amphi », (lire en ligne), p. 99.
  16. Alice Saunier-Seïté, Les Courtenay : Destin d'une illustre famille bourguignonne, Paris, France Empire, , p. 46 :

    « Alice épousa Guillaume de Joigny, dont elle dut divorcer pour cause de parenté. »

  17. Pierre de France dit Pierre Ier de Courtenay, sixième fils du roi de France Louis VI le Gros (1181-1137) et d'Adélaïde de Savoie (v. 1100-1154).
  18. Lettres de rois, reines et autres personnages des cours de France et d'Angleterre depuis Louis VII jusqu'à Henri IV tirées des archives de Londres par Bréquigny (publ. Jacques-Joseph Champollion-Figeac), t. I : de l'année 1162 à l'année 1300, Paris, Imprimerie royale, (lire en ligne), XXI, p. 27-28
    1220, mai : Isabelle, reine d'Angleterre, dame d'Irlande, duchesse de Normandie et d'Aquitaine, comtesse d'Anjou et d'Angoulême fait savoir à son fils le roi d'Angleterre, Henri [III] qu'elle a décidé de se marier avec Hugues [X] de Lusignan parce que ce dernier, demeurant sans descendance, est pressé par ses amis de se marier et que, la sœur du roi étant trop jeune, ils le poussent à aller chercher une épouse en France, auquel cas, toute la terre du roi d'Angleterre dans cette région aurait été perdue. Elle lui demande de faire mettre au pouvoir de son époux la ville de Niort et les châteaux d'Exeter et de Rockingham ainsi que les 3500 marcs que son époux, le roi Jean lui avait concédé en douaire et de faire venir chercher sa sœur Jeanne quand il lui plaira.
  19. Layettes du trésor des chartes (éd. Alexandre Teulet), t. I : de l'année 755 à l'année 1223, Paris, Plon, (lire en ligne), no 741, p. 272
    Alix promit de ne jamais traiter avec le roi d'Angleterre, sauf avec la permission du roi de France. Elle donna pour caution ses frères Pierre, comte d'Auxerre et Robert de Courtenay, ainsi que Robert, comte de Dreux, Robert, comte de Boulogne, Gautier de Châtillon et Guillaume des Barres.
  20. Documents relatifs au comté de Champagne et de Brie, 1172-1361 (éd. Auguste Longnon), t. I : Les fiefs, Paris, Imprimerie Nationale, (lire en ligne), no 2410, p. 89 :

    « Comitissa de Angolesmes, ligia de Feritate »

  21. Bibliothèque Virtuelle des Manuscrits Médiévaux, « Provins, Bibliothèque municipale, 086 : 7. Pièce no 2 vue 1 », sur bvmm.irht.cnrs.fr, Institut de recherche et d’histoire des textes, .
  22. Jean-Hippolyte Michon, Statistique monumentale de la Charente, Paris-Angoulême, (lire en ligne), no 1, pl. I
  23. Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 833 : Aimar, Comte d'Angoulême, fils de Guillaume Taillefer (1199), p. 397.
  24. Sigillographie de l'Angoumois (éd. Philippe de Bosredon et Joseph Mallat), Périgueux, La Dordogne, (lire en ligne), no 1 : Aimar, comte d'Angoulême, 1199, p. 3.
  25. SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Aimar - sceau », sur sigilla.org, Université de Poitiers.
  26. a et b Jean-Hippolyte Michon, Statistique monumentale de la Charente, Paris-Angoulême, (lire en ligne), no 2, pl. I
  27. a et b Inventaires et documents publiés par ordre de l'Empereur : Collection de sceaux (éd. Louis Douët d'Arcq), t. I, Paris, Henri Plon, (lire en ligne), no 833 bis : Aimar, Comte d'Angoulême, fils de Guillaume Taillefer (1199) / contre-sceau, p. 397.
  28. a et b Sigillographie de l'Angoumois (éd. Philippe de Bosredon et Joseph Mallat), Périgueux, La Dordogne, (lire en ligne), no 1 bis : Aimar, comte d'Angoulême, 1199 / Contre-Sceau, p. 3.
  29. a et b SIGILLA : base numérique des sceaux conservés en France, « Aimar - sceau secret », sur sigilla.org, Université de Poitiers.

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Sources sigillographiques[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]