Attentat de Qamichli du 27 juillet 2016 — Wikipédia

Attentat de Qamichli
Localisation Qamichli (Syrie)
Cible Civils kurdes et Assayech
Coordonnées 37° 03′ 00″ nord, 41° 13′ 00″ est
Date
Type Attentat-suicide au camion piégé
Morts 57[1]
Blessés 170[2]
Auteurs 1 kamikaze[3]
Organisations Drapeau de l'État islamique État islamique
Mouvance Terrorisme islamiste
Géolocalisation sur la carte : Syrie
(Voir situation sur carte : Syrie)
Attentat de Qamichli du 27 juillet 2016

L'attentat de Qamichli du a lieu lors de la guerre civile syrienne.

Contexte[modifier | modifier le code]

Le contrôle de la ville de Qamichli, située près de la frontière turque, est partagé entre les Kurdes du PYD et les forces syriennes depuis juillet 2012[4]. Une trêve est observée entre les deux groupes mais des affrontements éclatent ponctuellement[5].

De leur côté, les djihadistes de l'État islamique mènent à plusieurs reprises des attentats à Qamichli. Le dernier en date a lieu le , lorsqu'un kamikaze se fait exploser près d'une cérémonie de commémoration du génocide assyrien. L'attaque avait fait trois morts et cinq blessés parmi les Sootoro et visait probablement le convoi du patriarche Ignace Ephrem II Karim[6],[7]

Déroulement[modifier | modifier le code]

L'attentat a lieu dans un quartier où sont installés de nombreux organismes, et notamment des organismes de sécurité, de l'administration autonome du Rojava. Il est mené par un kamikaze au volant d'un camion qui se fait exploser près d'un point de contrôle. L'explosion du camion provoque une deuxième déflagration, causée par un réservoir de gaz[3],[4].

Bilan humain[modifier | modifier le code]

Selon Sana, l'agence de presse officielle du régime syrien, l'attentat fait 44 morts et 140 blessés[3]. Sana hausse ensuite son bilan à 52 morts et 170 blessés[2].

L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH) recense de son côté au moins 48 morts le jour de l'attentat[8]. Le lendemain, il revoit son bilan à la hausse et le porte à 57 tués, dont huit Assayech et 44 civils parmi lesquels figurent onze femmes et huit enfants[1].

Revendication[modifier | modifier le code]

L'État islamique revendique l'attentat le jour même, et annonce qu'il a été perpétré par un kamikaze à bord d'un camion piégé en réponse aux bombardements de la coalition en soutien aux Forces démocratiques syriennes engagées dans la bataille de Manbij[3].

Références[modifier | modifier le code]