Association des producteurs de diamants africains — Wikipédia

Association des producteurs de diamants africains
Situation
Création
Type Organisation intergouvernementale
Siège Luanda, Drapeau de l'Angola Angola
Langue Français, anglais

L'Association des producteurs de diamants africains (en anglais : African Diamonds Producers Association ou ADPA), est une structure panafricaine visant à réguler l'industrie du diamant au sein des pays africains membres sur la base du processus de Kimberley.

Historique[modifier | modifier le code]

L'Association des producteurs de diamants africains est créée en à Luanda en Angola, et bénéficie du soutien de l'Afrique du Sud et la Guinée. L'objectif affiché est d'empêcher que les diamants ne financent la guerre, ainsi que de contrôler les prix de production. 16 pays sont membres de l'association lors de sa création, représentant 60 % de la production mondiale[1],[2].

En , l'ADPA tient sa première réunion durant laquelle elle fixe son budget 2007 à 1,3 million de dollars. 12 pays font alors partie de l'association : Angola, Botswana, Ghana, Guinée, République démocratique du Congo, Zimbabwe, Namibie, Sierra Leone, Tanzanie, Togo, République centrafricaine et l'Afrique du Sud[3]. En , le gouvernement angolais autorise l'établissement du centre de l'ADPA à Luanda sous les termes des conventions de Genève[4].

En 2009, l'ADPA propose à l'État angolais d'acheter pour 100 millions de dollars de diamants à Endiama, une entreprise publique de diamants, afin de le mettre en réserve et réguler les volumes en circulation et les prix[5].

En , lors de la 5e conférence organisée par l'association, le Cameroun adhère à l'ADPA et le ministre des mines guinéens Abdoulaye Magassouba est nommé à la tête de l'association[6].

Description[modifier | modifier le code]

L'ADPA est une structure inter-étatique qui accepte également la participation des entreprises privées, dont De Beers. L'association applique au sein de ses pays membres le Processus de Kimberley de certification des pierres précieuses[7]. L'association vise à harmoniser les processus de production entre pays et assurer le contrôle sur la régularisation du marché[1],[8].

En 2017, 19 pays sont membres de l'ADPA[9] (hors cameroun).

États membres[modifier | modifier le code]

Observateurs[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Habbibou Bangré, Angola : naissance de l’Association des pays africains producteurs de diamants, www.afrik.com, 7 novembre 2006 (consulté le 30 mars 2018)
  2. Diamants : les producteurs africains se rassemblent, www1.rfi.fr, 17 janvier 2007 (consulté le avril 2018)
  3. Debut de l'association des producteurs africains de diamants, www.italafricacentrale.com, 9 mai 2007 (consulté le 1 avril 2018)
  4. (en) Government and ADPA Sign Headquarters Agreement, www.agop.ao, 20 septembre 2008 (consulté le 1 avril 2018)
  5. (en) Some African nations lose money with diamonds: ADPA, www.af.reuters.com, 15 janvier 2009 (consulté le 1 avril 2018)
  6. Association des pays Africains Producteurs de Diamant (ADPA): Le Guinéen Abdoulaye Magassouba désigné président en exercice du Conseil des Ministres, www.mosaiqueguinee.com, 4 avril 2017 (consulté le 30 mars 2018)
  7. É. Rousseau, « Le Processus de Kimberley et la lutte contre le commerce des "diamants de sang" », Courrier hebdomadaire du CRISP, nos 2353-2354,‎ (lire en ligne)
  8. (en) African Diamonds Producers Association (ADPA), www.kimberleyprocess.com (consulté le 30 mars 2018)
  9. Palmarès africain des producteurs de diamant (ADPA), www.financialafrik.com, 9 avril 2017 (consulté le 30 mars 2018)

Articles liés[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]