Association Marilou — Wikipédia

Association Marilou
Pour les routes de la vie
Histoire
Fondation
25 avril 2002
Cadre
Type
Forme juridique
Domaine d'activité
Autres organisations fonctionnant par adhésion volontaireVoir et modifier les données sur Wikidata
Pays
Organisation
Dirigeant
Philippe et Nadine Poinsot
Affiliation
Membre du CNSR (Comité National de Sécurité Routière) : agrément national de l'Education Nationale (agrément du 20 novembre 2007).
Site web
Identifiants
SIREN

L'Association Marilou : pour les routes de la vie a été fondée le , par Philippe et Nadine Poinsot, parents d'une petite fille victime d'un accident, afin de lutter contre la délinquance routière. Cette association agit à la fois vers les pouvoirs publics pour renforcer les réglementations (contre la drogue au volant, notamment, mais pas uniquement) et agit également vers les jeunes en intervenant dans les médias ou dans les écoles pour les sensibiliser aux conséquences possibles en matière d'insécurité routière de certains comportements. Elle est membre du Conseil national de la sécurité routière.

Historique[modifier | modifier le code]

Marilou Poinsot ( - ) est une petite fille de 9 ans, tuée dans la collision entre la voiture de ses parents et celle d'un conducteur sous l'emprise de cannabis, le à 4h du matin à 7 km de chez eux, dans le Vexin.

L'Association Marilou : pour les routes de la vie a été fondée le , par les parents de la victime, Philippe et Nadine Poinsot le jour où Marilou aurait dû fêter ses 10 ans. L'association a été fondée afin de lutter contre la délinquance routière.

Son premier objectif a été d’obtenir une loi sanctionnant la conduite sous l’emprise de stupéfiants, comme pour l’alcool. Elle a sollicité le président Jacques Chirac et tous les parlementaires afin que cette loi voie le jour. Elle a obtenu gain de cause en 2003[1], par une proposition de loi émise par le député UMP Richard Dell'Agnola fin 2002, bien qu'il y ait débat entre scientifiques sur les seuils de consommation et qu'il y ait des difficultés de contrôle[2]. Dominique Perben, alors garde des Sceaux, a dédié cette loi à la mémoire de la jeune Marilou Poinsot. La loi a été appelée Loi Marilou[3].

L'association a prolongé son action par des actions de communication, remarquées[4], et par des interventions de sensibilisation vers les jeunes[1], dans des écoles notamment[5]. Elle est agréée par l'Éducation Nationale[6]. En 2005, elle a été appelée à participer au Conseil national de la sécurité routière[7]. À ce titre, elle est associée à l'élaboration et à l'évaluation de la politique des pouvoirs publics en matière de lutte contre la délinquance routière, aux côtés d'autres associations de victimes et des principaux organismes intervenants dans ce domaine. Elle intervient également dans les médias[8],[9],[10], et étend son action pour d'autres actions de protection de l'espace public, en réagissant par exemple sur l'écriture de SMS au volant[11].

Loi Marilou[modifier | modifier le code]

La loi no 2003-87 parue au JO le , dite « Loi Marilou », a été adoptée définitivement à l’Assemblée nationale le .

La loi prévoit que la conduite sous emprise de stupéfiants constitue maintenant un délit passible de deux ans de prison. L'association continue son combat pour faire appliquer la « loi Marilou », en aidant les victimes, et en dénonçant l'indulgence de certains magistrats.

Références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sources écrites[modifier | modifier le code]

Classement par année.

Vidéos de l'Institut national de l'audiovisuel[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

  • Site officielVoir et modifier les données sur Wikidata
  • Ressource relative aux organisationsVoir et modifier les données sur Wikidata :
  • Proposition de loi relative à la conduite sous l'influence de substances ou plantes classées comme stupéfiants, sur le site du Sénat : travaux parlementaires, rapport et débats