Assassinat de Qassem Soleimani — Wikipédia

L'assassinat de Qassem Soleimani, général iranien, a eu lieu le par l'armée américaine sur l'aéroport international de Bagdad. Un drone MQ-9 Reaper prend pour cible un convoi où ont pris place Qassem Soleimani et le chef des Kataeb Hezbollah, Abou Mehdi al-Mouhandis, venu l'accueillir. Tous deux sont tués ainsi que plusieurs autres officiers iraniens et miliciens irakiens.

Cet assassinat constitue l'un des épisodes de la crise qui oppose les États-Unis et l'Iran depuis la fin . Il entraîne des représailles iraniennes, l'opération Martyr Soleimani.

Prélude[modifier | modifier le code]

Selon l'agence Thomson Reuters, à la mi-, lors d'une réunion à Bagdad, alors que l'Irak commence à être en proie à d'importantes manifestations antigouvernementales, le général iranien Qassem Soleimani, commandant en chef de la Force Al-Qods, les forces spéciales du Corps des Gardiens de la révolution islamique, aurait donné pour instruction aux milices chiites de mener des attaques sur des cibles américaines afin de provoquer des ripostes de la part de Washington dans le but de faire tourner la colère des Irakiens vers les États-Unis[3]. Il aurait donné également l’ordre aux Gardiens de la Révolution de transférer des roquettes Katioucha et des missiles sol-air portatifs aux Kataeb Hezbollah, qui sont chargées de coordonner ces attaques[3].

En novembre et , une dizaine d'attaques frappent des cibles américaines[4]. Ces actions, non revendiquées, sont imputées par les Américains aux milices pro-iraniennes[4]. Elles font un mort et plusieurs blessés dans les rangs de l'armée irakienne et provoquent des dégâts matériels jusqu'aux abords de l'ambassade américaine[4]. Le , 36 roquettes s'abattent sur la base K1 à Kirkouk, où sont présents des militaires américains. Un sous-traitant américain est tué dans l'attaque. Le 29 décembre, les États-Unis ripostent en bombardant cinq sites tenus par les Kataeb Hezbollah, dont trois dans l'ouest de l'Irak et deux dans l'est de la Syrie, tuant au moins 25 combattants de la milice et faisant 51 blessés[5],[6],[7]. Le 31 décembre, des milliers de miliciens et de partisans des Kataeb Hezbollah pénètrent dans l’enceinte de l’ambassade des États-Unis à Bagdad[8]. Le , le président américain Donald Trump menace l'Iran, affirmant tenir le pays pleinement responsable des précédentes attaques[9].

Déroulement[modifier | modifier le code]

Dans la nuit du au , Abou Mehdi al-Mouhandis, chef des Kataeb Hezbollah et chef de la branche militaire des Hachd al-Chaabi, vient accueillir à l'aéroport international de Bagdad le général iranien Qassem Soleimani arrivé de Damas, en Syrie[10],[1],[11]. Les deux hommes, ainsi que des miliciens du Hachd et d'autres officiers des Gardiens de la Révolution, prennent alors place dans deux véhicules blindés[12],[11],[2].

Selon l'agence Reuters, des informateurs dans les aéroports de Damas et Bagdad avertissent les Américains[11]. Peu après minuit, un drone MQ-9 Reaper mène une frappe aérienne contre le convoi, tuant Soleimani, al-Mouhandis et plusieurs autres officiers iraniens et miliciens irakiens[10],[1].

L'AFP indique que selon un haut responsable américain du ministère de la Défense, l'opération a été précipitée par le hasard : Soleimani « est arrivé à l'aéroport et nous avons eu une opportunité. Sur la base des instructions du président, nous l'avons saisie »[13]. Un responsable local interrogé par l'AFP déclare pour sa part qu’al-Mouhandis « était venu chercher Kassem Soleimani à l’aéroport, ce qui d’habitude n’arrive pas »[14]. Pour Michael Knights, chercheur au Washington Institute for Near East Policy: « Soleimani était très facilement atteignable. Il était à l’aéroport de Bagdad et s’est exposé aux systèmes de surveillance américains de reconnaissance faciale. Ils ont ainsi pu l’identifier et le frapper en trente secondes. C’est très rare d’avoir ce genre d’opportunité. Et de l’avoir au moment précis où ils envisageaient de le viser »[14].

L'attaque est revendiquée par les États-Unis et le département de la Défense des États-Unis annonce que l'ordre d'éliminer Qassem Soleimani a été donné par le président Donald Trump[1],[15].

Pertes[modifier | modifier le code]

Qassem Soleimani et Abou Mehdi al-Mouhandis en 2017.

Iraj Masjedi, l'ambassadeur de l'Iran en Irak, annonce que les frappes américaines ont visé deux véhicules et tué leurs dix occupants[2]. Parmi ces dix morts figurent cinq officiers du corps des Gardiens de la révolution islamique et cinq membres des Hachd al-Chaabi[2].

L'AFP donne pour sa part un bilan d'au moins neuf morts, selon des responsables des services de sécurité irakiens[1].

Légalité[modifier | modifier le code]

La légalité de cette opération est directement mise en cause, qu’il s’agisse de la conformité aux lois internationales (pas d’accord du pays hôte, pas de légitime défense, pas d’accord de l’ONU, pas d’urgence, attaque ciblée sur un représentant d’un État), mais aussi au fonctionnement interne des États-Unis (pas d’approbation du Congrès, attaque sur un dignitaire officiel d’un État). Agnès Callamard, rapporteure spéciale sur les exécutions extrajudiciaires au Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, considère que l’assassinat « est très probablement illégal et viole les règles du droit international humanitaire »[16],[17],[18],[19].

Réactions[modifier | modifier le code]

Le président américain Donald Trump, à Mar-a-Lago, le .

Aux États-Unis, l'attaque est globalement saluée par le Parti républicain, mais est condamnée du côté du Parti démocrate qui craint l'escalade avec l'Iran[1],[20]. Washington annonce également le déploiement de 3 000 à 3 500 hommes en renfort au Moyen-Orient et l'ambassade américaine à Bagdad appelle ses ressortissants à quitter « immédiatement » l'Irak[21]. Le secrétaire à la Défense des États-Unis, Mark Esper, déclare dans un communiqué que « le général Soleimani élaborait activement des plans pour attaquer les diplomates et militaires américains en Irak et dans toute la région » et qu’il était responsable « de la mort de centaines de membres des forces armées américaines et de la coalition et de milliers de blessés » depuis 2003[15]. Le président américain Donald Trump déclare pour sa part le 3 janvier à Mar-a-Lago : « Soleimani préparait des attaques imminentes et malveillantes contre des diplomates et du personnel militaire américains, mais nous l’avons pris en flagrant délit et nous l’avons éliminé. Sous ma direction, la politique américaine est sans ambiguïté face aux terroristes qui nuisent ou ont l’intention de nuire à un Américain. Nous vous retrouverons ; nous vous éliminerons. Nous protégerons toujours nos diplomates, nos militaires, tous les Américains et nos alliés. […] Soleimani a perpétré des actes de terreur pour déstabiliser le Moyen-Orient depuis vingt ans. Ce que les États-Unis ont fait aurait dû être fait depuis longtemps. Beaucoup de vies auraient été sauvées. […] Nous avons pris des mesures […] pour arrêter une guerre, pas pour en déclencher une. […] Cependant, l’agression du régime iranien dans la région, y compris le recours à des combattants par procuration pour déstabiliser ses voisins, doit cesser, et elle doit cesser maintenant »[22].

Des manifestants en Iran le .

En Iran, les responsables politiques promettent une « vengeance »[23],[24]. La mort de Soleimani est condamnée par toutes les factions[23],[25]. Le Guide de la Révolution, l'ayatollah Ali Khamenei, déclare le 3 janvier : « Le martyre est la récompense de son inlassable travail durant toutes ces années […]. Si Dieu le veut, son œuvre et son chemin ne s'arrêteront pas là, et une vengeance implacable attend les criminels qui ont empli leurs mains de son sang et de celui des autres martyrs »[1],[10]. Il décrète trois jours de deuil national[23]. Le président Hassan Rohani déclare : « Il n’y a aucun doute sur le fait que la grande nation d’Iran et les autres nations libres de la région prendront leur revanche sur l’Amérique criminelle pour cet horrible meurtre »[10]. Le Conseil suprême de sécurité nationale promet également qu'elle vengera « au bon endroit et au bon moment » le général Soleimani et que « L'Amérique doit savoir que son attaque criminelle […] a été la plus grave erreur du pays »[21]. Des milliers de personnes manifestent à Téhéran le 3 janvier en brandissant des portraits de Qassem Soleimani et en scandant « Mort à l'Amérique ! »[26].

En Irak, le parlement irakien réclame l'expulsion des forces américaines[27], le Premier ministre démissionnaire Adel Abdel-Mehdi condamne « une agression contre l'Irak, son État, son gouvernement et son peuple » et estime que le raid va « déclencher une guerre dévastatrice en Irak »[12]. Moqtada al-Sadr annonce qu'il réactive l'Armée du Mahdi[12]. Hadi al-Ameri, le chef de l'Organisation Badr, et Qais al-Khazali, chef d'Asaïb Ahl al-Haq, promettent également des représailles[28]. L'ayatollah Ali al-Sistani condamne le raid américain, mais il appelle « les parties concernées à se comporter avec retenue et à agir avec sagesse »[29],[21]. La mort de Qassem Soleimani est accueillie avec joie par des manifestants anti-gouvernementaux[30]. Nombre d'entre-eux dénoncent à la fois l'Iran et les États-Unis[31],[32]. Le samedi , des milliers de personnes défilent en cortège dans la capitale irakienne autour des cercueils du général iranien Qassem Soleimani et d’al-Mouhandis, scandant « Mort à l’Amérique ! » et « Vengeance pour Abou Mehdi Al-Mouhandis ! » [33]. Le , à Bassorah et Nassiriya, des manifestants bloquent le passage de cortèges funéraires symboliques en hommage à Soleimani et al-Mouhandis, ce qui provoque des affrontements[31].

Au Liban, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah, déclare qu'« apporter le juste châtiment aux assassins criminels […] sera la responsabilité et la tâche de tous les résistants et combattants à travers le monde entier »[34],[24]. Au Yémen, les Houthis réclament des « représailles directes et rapides »[24]. La mort de Soleimani est en revanche célébrée en Syrie dans les zones tenues par les rebelles[35],[36].

Le secrétaire général des Nations unies António Guterres appelle « les dirigeants à faire preuve du maximum de retenue » ajoutant que « le monde ne peut se permettre une nouvelle guerre dans le Golfe »[21]. La Chine[37],[21], l'Arabie saoudite[38], les Émirats arabes unis[38], la France[39], le Royaume-Uni[21], l'Allemagne[21], le Canada[40], le Japon[41] et l'Union européenne[42] appellent les acteurs impliqués à la retenue et à éviter une escalade. La Russie[21], la Syrie[21],[43] et le Liban[44] condamnent le raid américain. Israël s'abstient pour sa part de se réjouir ouvertement de la mort de Soleimani, par crainte de se retrouver en première ligne en cas de représailles iraniennes[45]. Les pays du Golfe jouent également l'apaisement[46].

Le , des dizaines de milliers de personnes, dont le Premier ministre Adel Abdel-Mehdi et des chefs du Hachd al-Chaabi, assistent aux obsèques[47].

Le , le Parlement irakien vote une résolution demandant au gouvernement de mettre fin à la présence des troupes étrangères en Irak, en commençant par retirer sa demande d'aide adressée à la communauté internationale, qui avait abouti à la formation de la coalition internationale contre l'État islamique[48],[28]. Cependant la résolution est symbolique et non contraignante[28], et le gouvernement démissionnaire d'Adel Abdel-Mehdi n'a pas la légitimité constitutionnelle pour renégocier les accords diplomatiques qui encadrent depuis 2014 la présence des forces de la coalition[49]. Le gouvernement porte également plainte contre les États-Unis auprès de l'ONU pour la violation de sa souveraineté[50].

Entre le 5 et , à Téhéran, Ahvaz, Mechhed, Qom et Kerman, le passage du cortège funéraire de Qassem Soleimani est accueilli par d'immenses foules[51],[52]. Des rassemblements ont également lieu à Bagdad, Beyrouth et Sanaa[51].

Justice[modifier | modifier le code]

Les autorités iraniennes ont annoncé, mardi , qu'elles s'apprêtaient à exécuter un citoyen iranien, après que sa condamnation à mort a été confirmée par la Cour suprême, accusé d'avoir fourni des informations à la CIA et au Mossad sur la Force Al-Qods et les déplacements du général Soleimani, qui ont permis son assassinat[53].

Conséquences[modifier | modifier le code]

En , le journaliste à L'Orient-Le Jour Anthony Samrani écrit : « Il est plus facile de le dire après coup. Mais force est de constater, six mois après l’élimination du général iranien Kassem Soleimani, que les Américains ont réussi leur pari. L’assassinat du personnage le plus charismatique de la République islamique n’a provoqué ni guerre ni sérieuses représailles. Mieux encore pour Washington, les Iraniens ont baissé d’un ton même s’ils continuent de bomber le torse. Dans l’absolu, la perte de Soleimani n’a pas changé la donne côté iranien, même si elle a bousculé tout l’appareil militaro-sécuritaire. L’homme est irremplaçable, mais la mission de la force al-Qods reste la même : préserver les intérêts iraniens et développer son influence dans la région. Téhéran ne va pas laisser tomber du jour au lendemain des décennies de travail minutieux pour tisser sa toile dans le Moyen-Orient arabe. Mais il semble considérer qu’il est préférable, pour le moment, d’avoir une approche plus diplomatique et moins frontale »[54].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f et g Qassem Soleimani, puissant général iranien, tué en Irak par un tir de drone américain, Le Parisien avec AFP, 3 janvier 2020.
  2. a b c d et e Amir Havasi, Iran Threatens Revenge As It Mourns Guards Killed By US, International Business Times, 3 janvier 2020.
  3. a et b Le plan de Soleimani pour intensifier les attaques contre les forces US en Irak dévoilé par Reuters, OLJ, .
  4. a b et c Un Américain tué par des roquettes dans l'Irak en crise, AFP,
  5. Hélène Sallon, Risque d’escalade entre les Etats-Unis et les milices chiites en Irak, Le Monde, .
  6. Irak : les représailles américaines font 19 morts, Le Point avec AFP, .
  7. Frédéric Autran, Irak : derrière les frappes américaines, l’ombre du conflit avec l’Iran, Libération, .
  8. « Mort à l’Amérique » : des manifestants attaquent l’ambassade américaine à Bagdad après des raids, Le Monde avec AFP et Reuters, .
  9. Après l’attaque de l’ambassade des États-Unis à Bagdad, Donald Trump menace l’Iran, L'Express avec AFP, .
  10. a b c et d Hélène Sallon, Après la frappe américaine contre le général Soleimani, les craintes d’une plongée dans une nouvelle guerre, Le Monde, .
  11. a b et c Soleimani: Les USA aidés par des informateurs à Bagdad, Reuters, 10 janvier 2020.
  12. a b et c Les Etats-Unis tuent le puissant général iranien Ghassem Soleimani dans une frappe en Irak, Le Monde avec AFP et Reuters, .
  13. Avec Soleimani, Trump a pris les risques que ses prédécesseurs avaient évités, OLJ avec AFP, .
  14. a et b Anthony Samrani et Caroline Hayek, En éliminant Soleimani, Trump a-t-il bien calculé son coup?, OLJ, .
  15. a et b Gilles Paris, En donnant l’ordre de tuer Ghassem Soleimani, Donald Trump choisit l’escalade face à l’Iran, Le Monde, .
  16. Sébastien Seibt, Assassinat de Qassem Soleimani : un raid américain à la légalité contestable, France 24, .
  17. Irak. Trump ouvre la boîte de Pandore d’une nouvelle guerre, L’Humanité, Pierre Barbancey,
  18. Gilles Paris,Le droit, victime collatérale des choix de Donald Trump face à l’Iran, Le Monde, .
  19. Amélie Férey, L’assassinat du général iranien Qassem Soleimani enterre un peu plus le droit international, Libération, .
  20. Aude Lasjaunias, L’assassinat de Ghassem Soleimani est l’un des « plus grands paris » de Trump, selon la presse américaine, Le Monde, .
  21. a b c d e f g h et i Les Etats-Unis annoncent l’envoi de près de 3 000 soldats de plus au Moyen-Orient, Le Monde avec AFP, .
  22. Gilles Paris, Crise iranienne : Donald Trump se justifie sans dissiper les doutes sur sa stratégie, Le Monde, .
  23. a b et c Ghazal Golshiri, En Iran, l’assassinat de Ghassem Soleimani par les Etats-Unis unit toutes les factions, Le Monde, .
  24. a b et c Allan Kaval, Après l’assassinat du général Soleimani par les Etats-Unis, l’Iran s’interroge sur ses représailles, Le Monde, .
  25. Pierre Alonso, L’unité retrouvée des Iraniens autour du général Soleimani, Libération, 8 janvier 2020.
  26. Iran : des dizaines de milliers de manifestants à Téhéran contre les "crimes" américains, L'Express avec AFP, .
  27. OLJ avec AFP, « Le Parlement irakien réclame l'expulsion des forces américaines », sur L'Orient-Le Jour,
  28. a b et c Hélène Sallon, En Irak, le camp chiite uni pour réclamer le départ de l’armée américaine, Le Monde, 6 janvier 2020.
  29. Après la mort de Soleimani, le grand ayatollah Sistani appelle à la retenue et à la sagesse, Reuters, 3 janvier 2020.
  30. Gilles Gallinaro et Omar Ouahmane, "On a fêté ça, c’était une grande joie" : de jeunes Irakiens se réjouissent de la mort de Qassem Soleimani, Franceinfo, 6 janvier 2020.
  31. a et b En Irak, les manifestants anti-pouvoir disent non aux "occupants américain et iranien", L'Obs avec AFP, 5 janvier 2020.
  32. Lucile Wassermann, En Irak, les manifestants disent «non à l'Amérique» et «non à l'Iran», RFI, 10 janvier 2020/
  33. Mort du général iranien Soleimani : funérailles à Bagdad, nouveau raid aérien dans la nuit, Le Monde, 5 janvier 2020.
  34. Venger le général iranien Soleimani est la « responsabilité » de la « Résistance » pour le Hezbollah, Ouest-France avec AFP, 3 janvier 2020.
  35. Caroline Hayek, L'opposition syrienne célèbre la liquidation du général Soleimani, L'Orient-Le Jour, 4 janvier 2020.
  36. Pour des Syriens d'Idleb, la mort de Soleimani est une "victoire", AFP, 10 janvier 2020.
  37. Frédéric Lemaître, Premier partenaire commercial de l’Iran, la Chine veut « éviter une escalade de la tension », Le Monde, 3 janvier 2020.
  38. a et b Mort de Soleimani en Irak: l'Arabie saoudite appelle à la «retenue», Le Figaro avec AFP, .
  39. Irak : Macron veut "éviter une nouvelle escalade dangereuse" et appelle à la "retenue", L'Express avec AFP, .
  40. Mélanie Marquis, Irak: le Canada appelle à la «retenue», La Presse avec AFP, 3 janvier 2020.
  41. Japon: le premier ministre «profondément inquiet» des tensions au Moyen-Orient, Le Figaro avec AFP, 6 janvier 2020.
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  43. Assad: le soutien du général Soleimani à l'armée syrienne «ne sera pas oublié», Le Figaro avec AFP, .
  44. Aoun condamne la mort de Soleimani, L'Orient-Le jour, .
  45. Guillaume Gendron, Soleimani : après la mort de son «ennemi le plus dangereux», Israël fait profil bas, Libération, .
  46. Laure Stephan, Après la mort de Ghassem Soleimani, les pays du Golfe unis dans le refus d’une escalade militaire, Le Monde, 13 janvier 2020.
  47. « Une foule d'Irakiens aux obsèques du général iranien tué par Washington - Le Point », sur Le Point, lepoint.fr, (consulté le ).
  48. Le Parlement irakien demande l'expulsion des troupes de la coalition internationale, France 24 avec AFP, 5 janvier 2020.
  49. Allan Kaval, « L’agressivité américaine est un bienfait inespéré mais pas forcément durable » pour l’Iran, Le Monde, 7 janvier 2020.
  50. L'Irak dit avoir porté plainte auprès de l'ONU après «les attaques américaines», Le Figaro avec AFP, 5 janvier 2020.
  51. a et b Le général Soleimani, un "martyr" qui transcende les clivages en Iran, AFP, 7 janvier 2020.
  52. Marée humaine dans les rues de Téhéran pour un dernier hommage au général Soleimani, Le Monde, 6 janvier 2020
  53. « L'Iran condamne à mort un espion pour avoir renseigné la CIA sur Soleimani », sur france24.com, (consulté le )
  54. Anthony Samrani, Après la mort de Soleimani, Téhéran a baissé le ton, OLJ, 25 juin 2020.