Aslaug Vaa — Wikipédia

Aslaug Vaa
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 76 ans)
OsloVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Cimetière d'Ullern (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Fratrie
Dyre Vaa (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoint
Ola Raknes (en) (de à )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Magli Elster (en)
Anne Raknes (d)
Tora Raknes (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maître

Aslaug Vaa, née le et morte le , est une écrivaine, poétesse et dramaturge norvégienne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Née à Vinje, originaire d'une famille de paysans, elle déménage à Kviteseid dans le comté de Telemark à l'âge de trois ans[1]. Ses parents sont très influencés par les anciennes traditions norvégiennes[2]. Après ses examens du secondaire passé à Kristiania en 1905[2], elle entre à l'Université d'Oslo en Lettres classiques[2] puis part étudier la psychologie pendant un an à la Sorbonne entre 1928 et 1929 et fait également un stage à Berlin[1],[3]. En 1929, elle étudie l'art dramatique expressionniste et le théâtre expérimental[2]. Elle étudie également sous la direction de Wilhelm Reich[3].

Vaa fait ses débuts littéraires à l'âge de 45 ans en 1934 avec son recueil de poèmes, Nord i leite[3] qui alterne entre les vers libres et coupes métriques, souvent sous forme de sonnets[2]. Ses poèmes touchent à l'écoféminisme, à la critique de la civilisation et à l'amour[3]. Elle est une pionnière de la poésie lyrique féminine en nynorsk[1]. Son dernier recueil, Munkeklokka, s'inspire du folklore norvégien du Haut Moyen Âge, adapté l'époque actuelle ainsi que de la vie populaire de sa région natale[1],[2]. Certains de ses poèmes sont aussi érotiques et psychologiques[2].

Dans les années 1950 et 1960, elle est correspondante pour le journal norvégien Arbeiderbladet[3], Verdens Gang et Dagbladet[2].

À partir de 1955, elle reçoit le Statens kunstnerlønn (no), qui est une subvention donnée par le gouvernement norvégien à des auteurs[4]. En 1963, elle reçoit le premier Ønskediktprisen[4].

Elle meurt à Oslo le [1].

Vie privée[modifier | modifier le code]

Elle épouse le philologue et psychanalyste Ola Raknes en 1911[3]. Ils ont cinq enfants et divorcent en 1938[3]. Ses filles sont la photographe Anne Raknes (no) et l'essayiste Magli Elster (en) et sont petit-fils est Jon Elster.

Son frère est le sculpteur et peintre Dyre Vaa[5].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Poésies[modifier | modifier le code]

  • Nord i leite, 1934
  • Skuggen og strendan, 1935
  • Villarkonn, 1936
  • På vegakanten, 1939
  • Fotefár, 1947
  • Skjenkarsveinens visur, 1954
  • Bustader, 1963

Pièces de théâtre[modifier | modifier le code]

  • Steinguden. Skuespill i fem akter, 1938
  • Tjugendagen. Eit spel i fem bilete frå livet i ei bygd for omlag hundre år sea, 1947
  • Honningfuglen og leoparden, 1965
  • Munkeklokka, 1966

Hommages[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e et f (no) « Aslaug Vaa (English) - Allkunne », sur www.allkunne.no (consulté le )
  2. a b c d e f g et h (no) Øystein Rottem, « Aslaug Vaa », dans Norsk biografisk leksikon, (lire en ligne)
  3. a b c d e f et g (en-GB) « Vaa, Aslaug », sur Nordic Women's Literature (consulté le )
  4. a et b (nb) Anders Neraal, « Å eiga », sur BOK365.no, (consulté le )
  5. (no) « Dyre Vaa », dans Store norske leksikon, (lire en ligne)

Liens externes[modifier | modifier le code]