Arturo Rodas — Wikipédia

Arturo Rodas
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Arturo Rodas (né le à Quito), est un compositeur équatorien naturalisé français.

Biographie[modifier | modifier le code]

Arturo Rodas étudie au Conservatoire national de musique de Quito et prend des leçons privées de composition avec Gerardo Guevara tout en menant des études de droit à l’Université centrale de l’Équateur. De 1978 à 1980, il travaille comme assistant du compositeur français José Berghmans à Paris et à Quito. De 1979 à 1984 il étudie à l'École normale de musique de Paris grâce à une bourse du gouvernement français. Il y termine ses études de contrepoint supérieur dans la classe de Ginette Keller, d'analyse avec Michèle Reverdy et de composition dans la classe de Yoshihisa Taïra. Il étudie aussi comme auditeur libre au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris avec Guy Reibel, Michel Philippot, Daniel Teruggi. Il suit également des séminaires de composition avec Pierre Boulez, Gerard Grisey et Iannis Xenakis.

Avec une bourse du Centre Acanthes, il assiste en 1983 à un atelier de composition avec Luciano Berio à Aix-en-Provence. Arturo Rodas étudie la musique électroacoustique avec Mesias Maiguashca au CERM de Metz puis avec Phil Wachsmann à Londres. Il assiste également à différents séminaires de l’IRCAM à Paris. En 1983, à Paris, son œuvre Entropia a été finaliste du concours international de composition orchestrale Max Deutsch et jouée par l'Orchestre de l'Île-de-France dirigée par Alexandre Myrat.

À son retour en Équateur en 1984, certaines de ses œuvres furent interprétées par l’Orchestre symphonique national sous la direction d’Alvaro Manzano et de Gerald Brown. Ses œuvres ont été interprétées dans plusieurs pays du monde. Il est devenu "l'un des compositeurs notables de sa génération"[1] mentionnés par Gerard Béhague. En 1989, il reçoit une subvention de l'UNESCO pour composer. "La Banque centrale de l'Équateur" a publié en 1988 des œuvres de Rodas dans le premier volume de la série Compositeurs contemporains de l'Équateur. Les œuvres incluses sont Fibris, Arcaica, Clímax, Andino III, iOh. …!, Mordente, Espacios Invertidos[2].

Arturo Rodas a promu un style musical universel contemporain. Plusieurs œuvres de cette période, dont Fibris (1986), ont été publiées dans le magazine "Opus" édité par Arturo Rodas. Depuis son arrivée en Angleterre en 1990 il a écrit des œuvres comme Le Livre de l'Orchestre [3] qui doit être jouée dans un édifice avec beaucoup de pièces pour permettre au public d'écouter différents groupes instrumentaux en se promenant d'une pièce a l'autre." [4] Quelques œuvres de Rodas sont publiées par Periferia de Barcelonne et Virtualscore de Paris. Il a aussi travaillé en tant que critique musical et organisateur de concerts.

Esthétique[modifier | modifier le code]

Ses œuvres se caractérisent par : l'aspect contemporain-autochtone (Andino I - Andino IV); la polyphonie de masses sonores, le hasard, la recherche formelle (Entropia, Arcaica, Obsesiva, Ramificaciones Temporales, Obsesiva, La). Les divers mélanges de ces sources, dès le début de sa carrière (Fibris, Clímax, Güilli Gu), ont conduit a plus ample souplesse de son langage musical: 24.5 Préludes pour Piano, Fugues Atonales et la opéra El Árbol de los Pájaros. Dans cet "opéra pour la voix… des instruments"! l'argument naît des interactions entre musique et architecture[5].

Œuvres[modifier | modifier le code]

Écrits[modifier | modifier le code]

  • Arturo Rodas, La hora de Mesias Maiguashca, Opus Magazine no 15, , p. 17-19.
  • Arturo Rodas, Análisis de la forma musical de Güilli Gu, Cultura magazine, Banque centrale de l'Équateur, vol. IX, no 26, édité par Irving Iván Zapater, septembre/, p. 387-402.
  • Arturo Rodas, Gerardo Guevara en la encrucijada musical, Opus Magazine no 15, , p. 20-21.
  • Luis H. Salgado, Opus Magazine no 31, numéro monographique, édité par Arturo Rodas, Banque centrale de l'Équateur, .

Discographie[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  • Bèhague, Gerard. 2001. Ecuador. Art Music, The New Grove Dictionary of Music and Musicians, 2e édition, par Stanley Sadie et John Tyrrell. London: Macmillan Éditeurs; New York: Grove's Dictionaries of Music.
  • Chaudron, André, "Arturo Rodas", Amsterdam: André Chaudron's Contemporary Music Page, juillet 10, 2002.
  • Enciclopedia de la música ecuatoriana. Corporación Musicológica Ecuatoriana (CONMUSICA). Éditeur, Pablo Guerrero Gutierrez. Quito, 2003.
  • Martin, Anne-Marie, note sur "Arturo Rodas" en Periferia Music de Barcelonne: (en anglais et en espagnol).
  • Sáenz Andrade, Bruno. Un concierto para el público. dans Hoy 9. 7.1991.
  • Walker, John L. "The Younger Generation of Ecuadorian Composers", Latin American Music Review University of Texas- Volume 22, Numéro 2, Automne/Hiver 2001, p. 199-213.
  • Walker, John L. Singing in a Foreign Land: National Identity and Proximity in Ecuadorian Music 2007. Conférence preparée pour le congrès de Latin American Studies Association Montréal, Canada, septembre 5-7, 2007

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Béhague 2001, 7:872.
  2. Walker 2001, automne/hiver p. 199-213.
  3. rebaptisé El árbol de los pájaros (l'arbre aux oiseaux)
  4. Walker 2007
  5. Martin, Anne-Marie, décembre 2009