Artix (Pyrénées-Atlantiques) — Wikipédia

Artix
Artix (Pyrénées-Atlantiques)
La mairie.
Blason de Artix
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité CC de Lacq-Orthez
Maire
Mandat
Jean-Marie Bergeret-Tercq
2020-2026
Code postal 64170
Code commune 64061
Démographie
Gentilé Artisiens
Population
municipale
3 440 hab. (2021 en diminution de 0,52 % par rapport à 2015)
Densité 378 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 23′ 54″ nord, 0° 34′ 14″ ouest
Altitude Min. 96 m
Max. 141 m
Superficie 9,11 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Artix
(ville isolée)
Aire d'attraction Pau
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Artix et Pays de Soubestre
(bureau centralisateur)
Législatives 3e circonscription des Pyrénées-Atlantiques
Localisation
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Artix
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Artix
Liens
Site web http://www.mairie-artix.fr/

Artix (prononcé [aʁtiks]) est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Carte

La commune d'Artix se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].

Elle se situe à 27 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département [3]. La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie d'Artix[1].

Les communes les plus proches[Note 2] sont[4] : Serres-Sainte-Marie (2,4 km), Bésingrand (2,9 km), Noguères (3,5 km), Labastide-Cézéracq (3,5 km), Mourenx (3,6 km), Pardies (3,7 km), Os-Marsillon (3,7 km), Labastide-Monréjeau (3,8 km).

Sur le plan historique et culturel, Artix fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5].

Lieux-dits et hameaux[modifier | modifier le code]

Hydrographie[modifier | modifier le code]

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier d'Artix.

La commune est drainée par le Laulouze, L'Agle, un bras du gave de Pau et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 17 km de longueur totale[8],[Carte 1].

Le Laulouze, d'une longueur totale de 15,3 km, prend sa source dans la commune de Denguin et s'écoule vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le gave de Pau à Lacq, après avoir traversé 6 communes[9].

Climat[modifier | modifier le code]

Historiquement, la commune est exposée à un climat de montagne[10]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est toujours exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées atlantiques, caractérisée par une pluviométrie élevée (>1 200 mm/an) en toutes saisons, des hivers très doux (7,5 °C en plaine) et des vents faibles[11].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 207 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 8,4 jours en juillet[12]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Monein à 9 km à vol d'oiseau[13], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 228,6 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].

Milieux naturels et biodiversité[modifier | modifier le code]

Réseau Natura 2000[modifier | modifier le code]

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux », constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[18],[Carte 2] :

  • le « gave de Pau », d'une superficie de 8 194 ha, un vaste réseau hydrographique avec un système de saligues[Note 4] encore vivace[19] et une au titre de la « directive Oiseaux »[18],[Carte 3] :
  • le « barrage d'Artix et saligue du gave de Pau », d'une superficie de 3 360 ha, une vaste zone allongée bordant les saligues du gave[Note 4], et incluant des terres agricoles et urbaines en amont d'un barrage[20].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique[modifier | modifier le code]

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[21],[Carte 4] : le « lac d'Artix et les saligues aval du gave de pau » (779,72 ha), couvrant 12 communes du département[22] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[21],[Carte 5] : le « réseau hydrographique du gave de Pau et ses annexes hydrauliques » (3 000,84 ha), couvrant 71 communes dont 10 dans les Landes, 59 dans les Pyrénées-Atlantiques et 2 dans les Hautes-Pyrénées[23].

Urbanisme[modifier | modifier le code]

Typologie[modifier | modifier le code]

Artix est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[24],[25],[26]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Artix, une unité urbaine monocommunale[27] de 3 428 habitants en 2017, constituant une ville isolée[28],[29].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[30],[31].

Occupation des sols[modifier | modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (65,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (36,5 %), zones agricoles hétérogènes (23,1 %), zones urbanisées (21,5 %), forêts (9,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9 %), eaux continentales[Note 9] (0,5 %)[32]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 6].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs[modifier | modifier le code]

Le territoire de la commune d'Artix est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et le risque industriel, et à un risque particulier : le risque de radon[33]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[34].

Risques naturels[modifier | modifier le code]

La commune fait partie du territoire à risques importants d'inondation (TRI) de Pau, regroupant 34 communes concernées par un risque de débordement du gave de Pau, un des 18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur le bassin Adour-Garonne[35]. Les événements antérieurs à 2014 les plus significatifs sont les crues de 1800, crue la plus importante enregistrée à Orthez (H = 15,42 m au pont d'Orthez), du , exceptionnelle par son ampleur géographique, des 27 et , la plus grosse crue enregistrée à Lourdes depuis 1875, du , du (10,46 m à Orthez pour Q = 725 m3/s), du , du (3,40 m à Rieulhès pour Q = 504 m3/s) et du . Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue de temps de retour de 10 ans à 30 ans), moyen (temps de retour de 100 ans à 300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[36]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 2008, 2009 et 2018[37],[33].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux d'Artix.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[38]. Aucune partie du territoire de la commune n'est en aléa moyen ou fort (59 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 7]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 10],[39].

Risque technologique[modifier | modifier le code]

La commune est exposée au risque industriel, car elle est dans le périmètre du plan de prévention des risques technologiques (PPRT) de la plateforme industrielle de Pardies approuvé le 15 avril 2015, autour des établissements Yara et Alfi, des entreprises soumises à la directive européenne SEVESO classées seuil haut[40],[33],[41].

Risque particulier[modifier | modifier le code]

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Artix est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[42].

Voies de communication et transports[modifier | modifier le code]

La commune est dotée d'une gare SNCF, gare d'Artix, desservie par le réseau TER Nouvelle-Aquitaine

Artix est également desservie par le réseau d'autocars interurbains des Pyrénées-Atlantiques[43] :

  • Ligne 520 Pau — Rue Mathieu Lalanne ⥋ Orthez — Gare SNCF
  • Ligne 522 Pau — Centre Hospitalier ⥋ Mourenx — Canastel

Toponymie[modifier | modifier le code]

Le toponyme Artix apparaît sous les formes Artits (1286[7]), Artics (XIIIe siècle[7], fors de Béarn[44]), Artidz (1350[7], notaires de Pardies[45]), Artitz (1385[7], censier de Béarn[44]), Arthitz (1440[7], censier de la Bastide-Monréjau[46]), Artixs (1538[7], réformation de Béarn[47]), Artix en 1583[48], dans la réformation de Béarn[47], et à nouveau sur la carte de Cassini (fin XVIIIe siècle[48]).

Son nom béarnais est Artics. Michel Grosclaude[48] indique que le toponyme Artix pourrait être formé du radical méditerranéen arte (« chêne vert » puis « broussailles »), et du suffixe collectif et locatif basque -itz. Il propose donc le sens « végétation de broussaille ».

Selon Gaston Bazalgues, le toponyme Artix partirait d'une base aquitaine, basque arto devenue artiga en occitan qui désigne le chêne vert[49].

Laviecave est un hameau, déjà mentionné en 1863[7] par le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque, dont l’auteur, Paul Raymond, recommande la graphie La Vie-Cave, c’est-à-dire la voie ou le chemin creux, la via cava.

Histoire[modifier | modifier le code]

En 1385, Artix était un petit village comptant seulement 10 feux fiscaux groupés autour de son église. En 1880, Cette ancienne église est démolie et la nouvelle est inaugurée en 1899.

Le village devient une cité active à la suite de la création sous Henri IV de la voie royale, qui devient ensuite la voie impériale 117, puis la route nationale 117. Ce désenclavement permet au marché d’Artix de se développer, et à la ville de prendre de l’importance[50].

Paul Raymond[7] note qu'Artix dépendait du bailliage de Pau.

La commune est desservie par le chemin de fer en 1863-1864 avec la mise en service de la ligne de Toulouse à Bayonne par la copmpagnie du Midi.

Le développement de la commune a été influencé par l'exploitation du gisement de gaz de Lacq à partir de 1957 et la mise en service de la centrale électrique d'Artix alimentée par le gaz naturel, qui « fait tourner à son tour une usine d'aluminium, se transforme encore en méthanol, en chlorure de vinyle, en polyéthylène[51] », comme l'indique la croissance de la population révélée par les chiffres du recensement.

Politique et administration[modifier | modifier le code]

Intercommunalité[modifier | modifier le code]

Artix était membre du « District de la zone de Lacq », avec 16 autres communes. Cette structure se transforme en communauté de communes, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre, le qui prend la dénomination de communauté de communes de Lacq.

Celle-ci fusionne avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes de Lacq-Orthez, dont la commune est désormais membre.

La commune est également membre en 2020 des structures intercommunales suivante[52] :

  • le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
  • le syndicat mixte eau et assainissement des trois cantons
  • le SIVU de l'Agle et de l'Aulouze ;
  • l'Agence publique de gestion locale

Tendances politiques et résultats[modifier | modifier le code]

Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans les Pyrénées-Atlantiques, la liste menée par le maire sortant Jean-Marie Bergeret-Tercq remporte largement le scrutin, avec 974 voix et 71,15 % des suffrages exprimés, devançant la liste menée par Christine Roussel, qui a obtenu 395 voix (28,85 %), lors d'un scrutin marqué par 42,37 % d'abstention[53]

Liste des maires[modifier | modifier le code]

Liste des maires successifs[54]
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
    Pierre Casanouve RG Médecin
Conseiller général d'Arthez-de-Béarn (1934 → 1939)
Les données manquantes sont à compléter.
  mai 1960 Albert Plantier[Note 11]   Médecin, ancien médecin militaire
Démissionnaire
mai 1960 mars 1989 Maurice Plantier[55] UNR puis UDR
puis RPR
Médecin, ancien résistant
Secrétaire d'État aux Anciens combattants (1978 → 1981)
Député des Pyrénées-Atlantiques (2e circ) (1968 → 1981)
Conseiller général d’Arthez-de-Béarn (1961 → 1979)
Président du District de la zone de Lacq (1974 → 1989)
mars 1989 juin 1995 Raymond Elissonde PS Professeur de sport en collège
Conseiller régional d'Aquitaine (1986 → 1998)
1er vice-président du District de la zone de Lacq
juin 1995 mars 2008 Jean-Paul Hau-Palé DVD[56]  
mars 2008 En cours
(au 19 novembre 2020)
Jean-Marie Bergeret-Tercq PS Cadre bancaire
Conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine (2021 → )
Vice-président de la CC de Lacq-Orthez (2014 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[57],[58]

Jumelages[modifier | modifier le code]

Au 20 mars 2012, Artix est jumelée avec[59] :

Population et société[modifier | modifier le code]

Démographie[modifier | modifier le code]

Les habitants sont nommés les Artisiens[60],[50].

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[61]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[62].

En 2021, la commune comptait 3 440 habitants[Note 12], en diminution de 0,52 % par rapport à 2015 (Pyrénées-Atlantiques : +3,43 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
582620544640681656719733740
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
742710734718741740754765742
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
742750770722768804790715800
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
2 2072 9323 1613 3323 0383 1223 1533 5293 411
2021 - - - - - - - -
3 440--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[63] puis Insee à partir de 2006[64].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement[modifier | modifier le code]

Artix dispose de deux écoles élémentaires (Moulin et Sarrailh) et d'un collège (collège Jean-Moulin[65]), ainsi que d'une calandreta accueillant des enfants de maternelle et primaire.

Vie associative[modifier | modifier le code]

Amicale laïque d'Artix Basket[66].

Économie[modifier | modifier le code]

Artix fait l'objet d'un plan de prévention des risques technologiques, lié aux activités chimiques installées sur la commune[67], tout comme les villes de Bésingrand, Os-Marsillon, Noguères, Mourenx et Pardies.

Le groupe Olano possède un site à Artix, spécialisé dans le stockage et le transport du chocolat.

Culture locale et patrimoine[modifier | modifier le code]

Lieux et monuments[modifier | modifier le code]

L'église Saint-Pierre[68] date de la fin du XIXe siècle.

Culture béarnaise et occitane[modifier | modifier le code]

Le groupe polyphonique béarnais Los Pagalhós, créé dans les années 1970, est né à Artix[69].

De même, ce fut la première commune de France de plus de 3 000 habitants, à avoir mis en place une signalisation bilingue sur tout le territoire communal en occitan (béarnais gascon) / français en 2000[réf. nécessaire].

Artix accueille une école occitane, une calandreta.

Personnalités liées à la commune[modifier | modifier le code]

Héraldique[modifier | modifier le code]

Blason de Artix Blason
Coupé : au 1er d’azur à la montagne d’argent, au bouquet d’arbre de sinople sur une terrasse d'or pentue en barre, brochant et d'où meuvent deux cheminée d'usine d'argent, au 2e d’or à deux vaches de gueules, accolées et clarinées d’azur, l’une au-dessus de l’autre ; à la rivière d’argent ondée d'azur brochant sur la partition[70].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes et cartes[modifier | modifier le code]

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[17].
  4. a et b La saligue est un mot patois (langage local) qui désigne la végétation typique qui habille toutes les zones marécageuses du gave de Pau.
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  9. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  10. Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent :
    • au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA ;
    • au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire ;
    • au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
  11. Le stade de la commune porte le nom de ce maire.
  12. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Carte hydrographique d'Artix » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
  2. « Sites Natura 2000 de types sites d'intérêt communautaire (SIC) (Directive Habitats) de la commune d'Artix », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Sites Natura 2000 de types zones de protection spéciale (ZPS) (Directive Oiseaux) », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  4. « ZNIEFF de type I sur la commune d'Artix », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  5. « ZNIEFF de type II sur la commune d'Artix », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  6. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  7. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références[modifier | modifier le code]

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  2. Stephan Georg, « Distance entre Artix et Pau », sur fr.distance.to (consulté le ).
  3. Stephan Georg, « Distance entre Artix et Artix »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Communes les plus proches d'Artix », sur villorama.com (consulté le ).
  5. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 30.
  6. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z aa ab ac ad ae af ag ah ai aj ak al am et an « Artix (Pyrénées-Atlantiques) » sur Géoportail (consulté le 15 avril 2012)..
  7. a b c d e f g h et i Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208 p. (BNF 31182570, lire en ligne)..
  8. « Fiche communale d'Artix », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Aquitaine (consulté le ).
  9. Sandre, « le Laulouze ».
  10. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (ORACLE) en Nouvelle-Aquitaine. » [PDF], sur haute-vienne.chambre-agriculture.fr, (consulté le ), p. 2.
  11. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  12. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  13. « Orthodromie entre Artix et Monein », sur fr.distance.to (consulté le ).
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  15. « Station Météo-France « Monein » (commune de Monein) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  16. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  17. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  18. a et b « Liste des zones Natura 2000 de la commune d'Artix », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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  20. « site Natura 2000 FR7212010 - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  21. a et b « Liste des ZNIEFF de la commune d'Artix », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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