Article 11 de la Convention européenne des droits de l'homme — Wikipédia

L'article 11 de la Convention européenne des droits de l'homme[1] protège la liberté de réunion et d’association.

Texte[modifier | modifier le code]

Liberté de réunion et d’association

1. Toute personne a droit à la liberté de réunion pacifique et à la liberté d’association, y compris le droit de fonder avec d’autres des syndicats et de s’affilier à des syndicats pour la défense de ses intérêts.
2. L’exercice de ces droits ne peut faire l’objet d’autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité nationale à la sûreté publique à la défense de l’ordre et à la prévention du crime, à la protection de la santé ou de la morale, ou à la protection des droits et libertés d’autrui. Le présent article n’interdit pas que des restrictions légitimes soient imposées à l’exercice de ces droits par les membres des forces armées, de la police ou de l’administration de l’Etat.

Principe[modifier | modifier le code]

En 2020, au début de la pandémie de Covid-19 en Suisse, le gouvernement a décrété une interdiction générale de manifester. Saisie par la Communauté genevoise d’action syndicale, la Cour européenne des droits de l'homme a jugé en 2022 que c'était une limitation disproportionnées de la liberté de réunion[2],[3].

Restrictions possibles[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Convention européenne des droits de l'homme » [PDF], telle qu'amendée par les Protocoles n° 11 et 14, complétée par le Protocole additionnel et les Protocoles n° 4, 6, 7, 12 et 13.
  2. Fati Mansour, « La Suisse condamnée pour avoir interdit toute manifestation lors de la première vague », Le Temps,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  3. « HUDOC - European Court of Human Rights », sur coe.int (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]