Arthur Z'ahidi Ngoma — Wikipédia

Arthur Z'ahidi Ngoma
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Fonction
Vice-président de la république démocratique du Congo
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Biographie
Naissance
Décès
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Le ChesnayVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Université d'Orléans (licence en droit) (jusqu'en )
Université Paris-Sorbonne (doctorat en droit (en)) (jusqu'en )
Université LovaniumVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité
Autres informations
Parti politique

Arthur Z'ahidi Ngoma, né le à Kalima, province du Maniema et mort le au Chesnay[1],[2], est un homme politique congolais. Il a été l'un des quatre vice-présidents pendant la période de transition de la république démocratique du Congo chargé de la Commission sociale et culturelle (2003-2007).

Biographie[modifier | modifier le code]

Détenteur d’une Licence en droit de la faculté de droit et des sciences économiques de l’université d’Orléans (France) en 1976 et d’un doctorat d’État en droit de l’université de Paris I (Panthéon Sorbonne) en 1981. Lauréat des universités françaises, Arthur Z'ahidi Ngoma a fait plusieurs recherches en Droit international public, Droit international économique, Droit financier et monétaire international, notamment : la sécurité par le désarmement ; le droit de créer, droit fondamental de l’homme ; le droit international des solidarités Nord-Sud ; militarisme ; militarisation et développement.

Jeune étudiant à l’université Lovanium (Kinshasa), Arthur Z'ahidi Ngoma a combattu le régime de Mobutu et a pris part le 4 juin 1969 à l’organisation des manifestations estudiantines, réprimées par le régime, où environ 180 étudiants furent tués. Cela lui a valu l’arrestation dans un camp militaire de Kinshasa (camp Kokolo) suivi de son évasion en France où il a poursuivi et achevé ses études universitaires.

De 1978 à 1998 à Paris, Arthur Z'ahidi Ngoma a été fonctionnaire de l’UNESCO, où il a assumé notamment les fonctions de Responsable de programme mondial de l’UNESCO concernant la Paix, le Désarmement, la Recherche et l’Éducation en Droit international public.

En 1997, Arthur Z'ahidi Ngoma fut arrêté par le régime de Laurent-Désiré Kabila à la prison de Makala de Kinshasa, puis déporté au Katanga à Likasi, à la prison de haute sécurité de Buluwo.

Condamné à mort, la peine fut commuée en condamnation avec sursis, grâce à l’intervention du Parlement européen et de personnalités européennes. Son emprisonnement avait entraîné la rupture de la coopération entre l’UNESCO et la République démocratique du Congo en 1998. Poursuivant son combat contre le nouveau régime instauré par l'AFDL, Arthur Z'ahidi Ngoma s’est engagé dans la rébellion initiée par le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD), mais quatre mois après, il s'en est séparé. Il a ensuite créé en janvier 1999 à Bruxelles l’Union des Congolais pour la Paix (UCP) avec pour objectif faire comprendre et défendre l’impératif du dialogue entre Congolais. Il a entrepris de consulter à cet effet des forces politiques significatives du pays dont le président Kabila, auquel il a proposé la médiation de Communauté de Sant'Egidio, en la personne du Révérend Don Mateo. Ainsi avait commencé le dialogue entre Congolais, qui fut entrepris dans le cadre des accords de Lusaka entre belligérants (1999).

Président des États généraux de l’opposition, une structure politique réunissant 25 plates-formes politiques du pays, Arthur Z'ahidi Ngoma a préparé le dialogue entre Congolais.

Après ce dialogue, Arthur Z'ahidi Ngoma fut élu par sa composante opposition politique vice-président de la République aux côtés de trois autres vice-présidents issus des composantes belligérantes en 2003-2007.

Président national du mouvement politique Forces du Futur et président du Regroupement politique Camp de la Patrie.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]