Armand Limnander de Nieuwenhove — Wikipédia

Armand Limnander de Nieuwenhove
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Armand Marie Ghislain Limnander de Nieuwenhove (né le à Gand, Belgique – décédé le au château de Moignanville, Buno-Bonnevaux, Seine-et-Oise, France) est un compositeur belge. Il était le fondateur et chef des ensembles Société Symphonique et Réunion Lyrique en Belgique.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né dans une famille qui appartenaient autrefois au barreau de l'ancien Conseil royal des Flandres, famille anoblie en 1683, Armand van Limnander Nieuwenhoven est né à Gand[1]. Il fait ses études chez les jésuites de Saint-Acheul, puis chez les jésuites de Fribourg avec Louis Lambillotte et à Bruxelles avec François-Joseph Fétis, directeur du Conservatoire royal de Bruxelles[2]. De 1838 à 1847, il a dirigé à Malines avec beaucoup de réussite un chœur amateur appelé Réunion Lyrique, composé de 25 membres[1], pour lequel il a écrit un certain nombre de morceaux de musique pour voix masculines et qui a construit sa réputation dans les festivals et concours[1].

En 1845, poussé par le désir de travailler pour la scène, il est parti pour Paris. L'année suivante, il a joué au château des Tuileries, en présence du roi Louis-Philippe Ier, trois chœurs extraits de ses Scènes druidiques avec accompagnement d'orchestre sous la direction de Daniel Auber[1]. En 1847, Limnander a décidé de s'installer dans la capitale française, où il a pu faire représenter avec succès ses drames lyriques et opéras.

Armand Limnander a été fait chevalier de l'ordre de Léopold en 1850. Il était également chevalier de la Légion d'honneur, membre de l'Académie royale de Belgique, correspondant de l'Académie des beaux-arts).

Œuvres[modifier | modifier le code]

Opéras[modifier | modifier le code]

Musique religieuse[modifier | modifier le code]

  • Te Deum, joué en 1845 pour l'anniversaire de l'accession au trône du roi Léopold,
  • un Requiem, écrit en l'honneur des citoyens tués dans la tourmente de 1830 et exécutés à Bruxelles en septembre 1852,
  • un Stabat Mater,
  • La Messe de Minuit, jouée par le chœur Harmonie à Bruxelles en avril 1853, durant la majorité politique du prince Léopold, duc de Brabant,
  • un hymne national pour grand orchestre; sur un texte d'André Constant Henri van Hasselt, écrit pour la célébration des festivités nationales à Bruxelles en 1855.

Chœurs[modifier | modifier le code]

Armand de Limnander a composé plus de trente chœurs :

  • O ma charmante!,
  • Hymne à l'Harmonie,
  • Bolero,
  • Les Gueux de Mer,
  • Les Enfants de la Nuit,
  • Hymne à l'Amitié,
  • Le Départ des Pasteurs,
  • L'Aube du jour,
  • La Revue des Ombres,
  • Scènes druidiques, etc.

Famille[modifier | modifier le code]

Armand Limnander était le fils de Benoit Jérôme Limnander de Nieuwenhove et d'une mère française, Elmire (des comtes) de Mallet de Coupigny. Il a épousé en premières noces le 30 septembre 1835 au château de Ramsdonck, Éléonore-Euphémie-Antoinette-Ghislain de Meester (21 août 1808-13 octobre 1848), fille François-Théodore et de Ignace-Julie de Giey. Le couple a eu pour enfants :

  • Elmire-Philomène-Céline-Marie-Ghislaine Limnander de Nieuwenhove (1837-)
  • Albert-Antoine-Victor-Marie-Ghislain Limnander de Nieuwenhove (1838-)
  • Athanase-Marie-Antoine-Ghislain Limnander de Nieuwenhove (1840-)
  • Raoul-Théodore-Antoine-Marie-Ghislain Limnander de Nieuwenhove (1841-)
  • Théodore-Hubert-Marie-Ghislain Limnander de Nieuwenhove, baron (1843-1926)

En secondes noces, Armand Limnander a épousé à Paris le 7 février 1850, Caroline-Rose Blin (1819-2 février 1917), fille de Louis François Toussaint et de Marie Caroline Gosselin. De ce mariage sont nés :

  • Louis-Armand-Victor-Marie-Ghislain Limnander de Nieuwenhove (7 décembre 1850-7 août 1853)
  • Fernand-Louis-Marie-Ghislain Limnander de Nieuwenhove, baron (20 décembre 1854-1882)
  • Gaston Eugène Marie Ghislain Limnander de Nieuwenhove (20 mars 1856-)

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Joël-Marie Fauquet (direction) (préf. Joël-Marie Fauquet), Dictionnaire de la Musique en France au XIXe siècle, Paris, Fayard, , 1405 p. (ISBN 978-2-213-59316-6, BNF 39052242), p. 697
  • François-Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, vol. 5 : Kechlina - Martini G., Paris, Firmin-Didot, , p. 302

Références[modifier | modifier le code]

  1. a b c et d Thys, Augustin (1855), Historique des sociétés chorales de Belgique, p. 173, De Busscher, (OCLC 66027992)
  2. Rice, Albert R. (2009), From the Clarinet D'Amour to the Contra Bass: A History of Large Size Clarinets, 1740-1860, p. 373, Oxford University Press, (ISBN 019-534-328-X)
  3. Sudoc, « Alboise Du Pujol, Jules-Édouard (1805-1854) », Autorités Sudoc (consulté le )
  4. Michel Brix, Nerval journaliste, 1826-1851 : problématique, méthodes d'attribution, Namur, Presses universitaires de Namur, , 616 p. (ISBN 978-2-87037-153-4, BNF 34955927, lire en ligne)
  5. (en) Spire Pitou, The Paris Opera : An Encyclopedia of Operas, Ballets, Composers, and Performers; Growth and Grandeur, 1815-1914, New-York, Greenwood Press, , 1553 p. (ISBN 978-0-313-27783-2, BNF 35525859, lire en ligne)
  6. Oscar G. T. Sonneck, Dramatic Music : Catalogue of Full Scores in the Collection of the Library of Congress, Kessinger Publishing, , 97 p. (ISBN 978-1-4179-8855-6, lire en ligne)
  7. (en) Stanley Hochman, McGraw-Hill Encyclopedia of World Drama : An International Reference Work in 5 Volumes, New York, VNR AG, , 2900 p. (ISBN 978-0-07-079169-5, BNF 37699546, lire en ligne)