Armée populaire de Corée — Wikipédia

Armée populaire de Corée
(ko) 조선인민군
(ko) 朝鮮人民軍
Chosŏn inmin'gun
Drapeau officiel de l'APC.
Drapeau officiel de l'APC.
Fondation 8 février 1948
Branches Forces terrestres populaires de Corée
Marine populaire de Corée
Force aérienne populaire de Corée
Forces stratégiques populaire de Corée
Forces d'opérations spéciales populaires de Corée
Gardes rouges des ouvriers et paysans
Quartier-général Pyongyang, Corée du Nord
Commandement
Commandant suprême Maréchal Kim Jong-un[1]
Ministre de la Défense Kang Sun-nam (en)[2]
Chef d'état-major General Park Su-il (en) (31 décembre 2022[3])
Main-d'œuvre
Actifs 1 125 000[4]
Réservistes 12 500 000 (2021)
Budgets
Budget 3,45 milliards d'euros[5],[6] (2007)
Pourcentage du PNB ~25,0 %
Industrie
Fournisseurs étrangers 1) Anciens fournisseurs

2) Fournisseurs actuels

L'Armée populaire de Corée (APC) est la force armée de la Corée du Nord. Il s'agit de la quatrième plus importante armée du monde en effectifs avec 1 125 000 militaires actifs et 9 500 000 réservistes et la première en nombre de militaires pour 1 000 habitants (49,03).

Historique[modifier | modifier le code]

T-34 nord-coréen à Suwon.
MiG-15 nord-coréen en 1953 dans une base en Corée du Sud après que son pilote a fait défection.

Créée le , l'Armée populaire de Corée s'élance le dans ce qui allait devenir la guerre de Corée avec 135 000 hommes à la conquête de la Corée du Sud. Dans un premier temps elle bouscule la faible armée sud-coréenne et s'empare de la majeure partie de la péninsule.

Sa date anniversaire de création a été modifiée en 1978 pour devenir le 25 avril 1932[7] qui est la date de création de l’armée de libération communiste.

À la suite de l'intervention du corps expéditionnaire des Nations unies essentiellement constitué des forces armées des États-Unis, elle est refoulée vers l'extrême nord du pays où l'intervention de l'armée populaire chinoise permet une contre-offensive.

Le conflit s'enlise ensuite jusqu'en 1953 sur une guerre de positions aux alentours de la ligne de démarcation intercoréenne. Depuis cette date, l'armée nord-coréenne reste mobilisée le long de la zone coréenne démilitarisée et des accrochages parfois meurtriers ont lieu de temps en temps lors de batailles navales, incursions de commandos en Corée de Sud et missions de renseignement.

Après une décision prise en octobre 1967, des militaires intégrés à deux bataillons d'artillerie antiaérienne et environ 200 pilotes[8] ont participé à la guerre du Viêt Nam entre 1967 et 1968[9]. La participation de ces militaires n'a été soulignée par la république populaire démocratique de Corée que plus de vingt ans après les faits, notamment à l'occasion d'une visite en 2001, au cimetière de Hanoï de Kim Yong-nam, président du præsidium de l'Assemblée populaire suprême, qui exerce les fonctions de chef de l'État[10], après une première visite au cimetière de Hanoï en 2000 d'une délégation nord-coréenne pour honorer quatorze pilotes morts au combat en 1966-1967[11]. Une aide logistique a également été apportée au Nord Viêt Nam par la Corée du Nord.

Une trentaine de pilotes nord-coréens ont participé à la guerre du Kippour dans les rangs des forces arabes[12].

L'effort de défense de la Corée du Nord par rapport à celui de la Corée du Sud[modifier | modifier le code]

La CIA estime que le pays consacre entre 20 % et 25 % de son PIB à l'armée, soit un taux uniquement comparable à celui de l’Érythrée. La Corée du Nord justifie l'importance de l'effort militaire par la volonté de maintenir une parité militaire avec la Corée du Sud et les forces américaines qui y sont stationnées. Les dépenses militaires sud-coréennes représentent ainsi une part nettement plus faible de l'économie sud-coréenne (2,5 % du PIB).

Néanmoins, selon Selig Harrison, directeur du programme Asie au Center for International Policy et chercheur au Woodrow Wilson International Center for Scholars à Washington, « la présence américaine permet à la Corée du Sud de minimiser les sacrifices qui seraient autrement nécessaires afin de maintenir ses hauts niveaux actuels de dépenses pour la défense. De même, le retrait des forces américaines obligerait Séoul à décider s’il recherche le même niveau de sécurité que celui aujourd’hui fourni par la présence américaine en augmentant ses dépenses de défense, ou si, à la place, l’objectif d’un compromis et d’une réunification avec le Nord serait mieux servi par la négociation avec ce dernier d’une réduction mutuelle des forces »[13].

Cette analyse se heurte cependant à une réalité, en dépensant 25 % de son PIB la Corée du Nord monopolise environ 10 milliards de dollars pour son armée alors qu'à l'opposé en dépensant 2,5 % de son PIB la Corée du Sud dispose d'un budget militaire de plus de 36 milliard de dollars. Cela est dû à l'importante différence de PIB entre les deux pays celui de la Corée du Sud étant 36 fois supérieur à celui de son voisin. À cette constatation il faut ajouter l'embargo occidental sur les armes et les technologies auquel est soumis la Corée du Nord.

Cependant, la contribution américaine n'est que de 22 500 hommes, alors que l'armée sud-coréenne compte environ 600 000 hommes sous les drapeaux. La Corée du Nord, quant à elle, consacre 25 % de son PIB à l'armée et compte 49 militaires pour 1 000 habitants, soit un niveau nettement supérieur à un pays comme Israël (33 pour 1 000 habitants[14]), bien moins peuplé, et qui, malgré un état de guerre latent, ne consacre que 7,7 % de son PIB à l'armée.

La comparaison des seuls effectifs des troupes présentes au Nord et au Sud de la péninsule coréenne ne doit toutefois pas masquer les différences technologiques entre les deux camps ni le fait que la présence des forces américaines en Corée du Sud s'inscrit dans le « dispositif général de défense américain ». Ainsi, « en plus des coûts directs engendrés par leurs forces en Corée, 2 milliards de dollars par an en moyenne, les États-Unis dépensent plus de 40 milliards de dollars chaque année afin de maintenir le dispositif général de défense américain en Asie orientale et dans l’Ouest du Pacifique, duquel dépend leur capacité à intervenir en Corée ». Et, toujours selon Selig Harrison : « Tout comme le complexe militaro-industriel s’oppose au Sud à des réductions mutuelles des forces, il y a aussi un complexe militaro-industriel au Nord, allié aux tenants de la ligne dure au sein du Parti du travail. Les réductions de forces ne sont pas appréciées par cette faction de la ligne dure à Pyongyang »[13].

Le rôle majeur des forces armées en Corée du Nord (APC) reflète la politique de Songun : selon les mots de Kim Jong-il, « L'Armée d'abord ! »[15].

Forces nord-coréennes[modifier | modifier le code]

  • Actifs : 1 106 000 hommes (dont Forces terrestres : 950 000)
  • Réservistes : 8 200 000

(Sources : Military Balance IISS, repris par l'AFP) [Note 1]

Principaux organes de commandement[modifier | modifier le code]

  • La Commission des affaires de l'État.
  • Le ministère de la Défense nationale (MDN).
  • Le Comité des Affaires Militaires du Parti des travailleurs Nord-Coréen (CAMPTNC).
  • Le département de la Défense civile (DDC).
  • Le département des Affaires militaires (DAM).
  • Le ministère des Forces armées populaires (MFAP).
  • Le Bureau Politique Général de l'État Major Général (BPG - EMG).

L'EMG est sous la juridiction du MFAP, la plus haute institution militaire nord-coréenne. Tout comme le Comité militaire, l'EMG et le MFAP tombent sous le commandement direct de Kim Jong-un. En effet, celui-ci est commandant suprême des Forces armées populaires (FAP) en tant que président de la Commission des affaires de l'État, et est commandant de tous les organes tombant sous la juridiction du Comité militaire car il en est également le président.

Les Forces armées populaires[modifier | modifier le code]

Militaire nord-coréen en 2005.

Composition effective des Forces armées populaires[modifier | modifier le code]

Les Forces armées populaires comportent 12 corps d'armées principaux, soit environ 950 000 personnes. Elles se divisent en 4 échelons de défense. Les unités dites « de premier cercle ou de premier échelon » sont les unités les plus proches de la zone démilitarisée (DMZ). Elles sont mieux entraînées et équipées, car elles sont censées subir le premier choc en cas d'offensive.

La doctrine nord-coréenne s'appuie, comme celle du sud et des unités des États-Unis et des Nations unies, basées au-delà du 38e parallèle, sur un emploi stratégique et tactique rappelant la guerre froide avec déploiement de blindés en masse, soutien massif de l'artillerie et occupation du terrain par l'infanterie (à l'instar de la seconde guerre du Golfe en 1991 ou de la première phase de la troisième en 2003).

  • Ier Corps d'Armée (dont le QG est basé à Kumgang) - (1eréchelon sauf pour les unités rattachées directement à l'EMG).
  • IIe Corps d'Armée (Kumchan)- 1er.
  • IIIe Corps d'Armée (Pyongyang)- 3e.
  • IVe Corps d'Armée (Kumgang)- 1er.
  • Ve Corps d'Armée (Saepho)- 1er.
  • Il n'y a plus de VIe Corps depuis sa dissolution en 1951.
  • VIIe Corps d'Armée (Pyongan-namdo)- 3e.
  • VIIIe Corps d'Armée (Panghwon)- 4e.
  • IXe Corps d'Armée (Hamgyong-bukdo)- 4e.
  • Xe Corps d'Armée (Hamgyon-namdo)- 4e.
  • XIe Corps d'Armée (Pyongan-namdo)- 4e.
  • U/I Corps d'Armée [Chiffre non renseigné - NR] - 3e.

S'y ajoutent :

  • Corps d'Artillerie de Kangdong (Pyongan-namdo & Hwanghae-bukdo)- 3e.
  • 620e Corps d'Artillerie (Hwanghae-bukdo)- 1er.
  • 108e Corps mécanisé (Hungnam)- 4e.
  • 425e Corps mécanisé (Pyongan-bukdo)- 4e.
  • 806e Corps mécanisé (H'ueyang)- 1er.
  • 815e Corps mécanisé (Shinggye)- 1er.
  • 820e Corps blindé (Koksan)- 1er.
  • Commandement de Défense de Pyongyang (Pyongyang-si & Pyongan-namdo)- 3e.
  • Commandement Anti-Aérien de Pyongyang (Pyongyang-si)- EMG.
  • Division de Renseignements Militaires rattachée à l'État-Major Général [NR]- EMG.

Équipement général des Forces armées populaires[modifier | modifier le code]

L'équipement principal des forces nord-coréennes se compose comme suit :

  • armes d'infanterie : fusils d'assaut Type 98 (Type 68 et Type 58 pour les réservistes) ;
  • 3 800 chars de combat, dont 2 750 T-54/55/59 (environ) ;
  • 8 000 modèles plus récents de T-62 (Ch'ŏnma-ho), de T-72/80 (P'okpoong-Ho) et de chars légers de combat ;
  • 250 T-34 hors d'âge (environ) ;
  • 2 800 véhicules blindés (principalement des séries BTR russes et des Type M1973 chinois) ;
  • 8 300 affûts d'artillerie lourde de 76,2 mm, 100 mm, 122 mm, 130 mm, 152 mm et des obusiers de 170 mm (environ) ;
  • 2 200 lance-roquettes multiples de 107 mm, 122 mm, 132 mm, 240 mm (environ) ;
  • 1 500 affûts antiaériens de calibres divers et variés allant de 12,7 mm à 80 mm (environ).

Les Forces aériennes populaires[modifier | modifier le code]

Mig-29 nord-coréen

Composition effective des Forces aériennes populaires[modifier | modifier le code]

Peu de chiffres précis sont disponibles sur les effectifs de cette arme car elle est très peu utilisée du fait du manque de pièces disponibles, de main d'œuvre qualifiée et de fournisseurs de carburant depuis la chute de l'Union soviétique et de la tiédeur croissante de la république populaire de Chine à suivre aveuglément la politique des dirigeants nord-coréens.

On estime à environ 111 000 personnels actifs dans les Forces aériennes populaires. Ceci inclut le personnel navigant, le personnel de maintenance et de logistique, le personnel administratif et de commandement.

Équipement général des Forces aériennes populaires[modifier | modifier le code]

L'équipement des Forces aériennes nord-coréennes est souvent hors d'âge, peu entretenu et totalement obsolète pour la plupart. La suprématie aérienne (déjà effective durant la guerre de Corée) des États-Unis, et l'absence de nouvelles technologies accessibles, ne laissent que peu de place au développement de l'arme aérienne nord-coréenne. Par ailleurs, l'essentiel des crédits alloués à la Défense est redirigé vers la Défense du Territoire (ce qui passe par les Forces terrestres et la Marine) ainsi que vers la recherche en matière balistico-nucléaire.

On peut tout de même lister approximativement le matériel aérien nord-coréen (à noter que l'essentiel du matériel listé ci-dessous est d'origine soviétique ou chinois, datant des années 1980-1990 pour les aéronefs les plus récents…) (Les noms apparaissant suivant les types de matériel correspondent au code OTAN ou généralisés) :

Division des Missiles balistiques[modifier | modifier le code]

Dotation matérielle générale[modifier | modifier le code]

Problèmes liés au développement du programme nucléaire nord-coréen[modifier | modifier le code]

Tout d'abord, le principal problème de développement du programme balistique militaire nord-coréen vient de l'usage du carburant UDMH+IRFNa. En effet, celui-ci est liquide, corrosif, hautement toxique et très instable. Au contact de l'oxygène il explose, et sa manipulation nécessite des protocoles très longs et complexes, ce qui rend tout entrepôt, transport ou chargement sur des missiles, détectables par satellite, et permettrait aux services de renseignements occidentaux et orientaux, de prévoir une possible mise à feu et prendre les contre-mesures qui s'imposent. Son extrême instabilité et son chargement plus que hasardeux, signifierait, que tout mouvement de préparation de tir équivaudrait à une menace directe et irrévocable, voire à une déclaration de guerre si la menace est avérée. Les recherches, en lien avec les services pakistanais ou iraniens, visent la mise au point de carburant solide utilisés par les lanceurs occidentaux depuis plusieurs années. La capacité de développement d'un missile à longue portée type Taepodong-2-C nécessite l'acquisition de ce carburant solide.

Par ailleurs, les protocoles de mise à feu sont très longs et fastidieux. Leur annulation est très complexe, hasardeuse et sans résultat probant. Le début de séquençage de mise à feu signifierait donc une décision sans retour possible.

Également, la taille de la bombe nucléaire nord-coréenne est, en 2008, trop importante pour être chargée sur un vecteur. Son poids casserait la structure du missile au cours du lancement et sa détonation, une fois arrivée sur la cible, serait trop aléatoire pour être utilisée. Les recherches nord-coréennes et les essais nucléaires des années 2010 visent à la réduction de la bombe, et à une mise à feu plus sûre et plus rapide qu'actuellement.

Les dernières techniques adoptées par la Corée du Nord concernant les missiles à carburant liquide ont en grande partie annulé la difficulté de préparation des tirs, les ergols (UDMH et N2O4) sont maintenant scellés dans les réservoirs permettant donc le tir dans un délai raisonnable de l'ordre de la dizaine de minutes. De plus les derniers missiles (Hwasong 18, 2 tests réussis) sont à carburant solide, d'emploi quasi immédiat

Concernant l'armement nucléaire proprement dit en 2023 les dimensions sont suffisamment réduites pour rentrer dans une ogive. (de l'ordre de 50cm de diamètre sur 70 de long pour la bombe H, 40 cm sur 60 cm pour la bombe A tactique)

Installations nucléaires[modifier | modifier le code]

  • Pyongyang : un réacteur de recherche.
  • Pyongsan : une usine de combustible nucléaire.
  • Sunchon : une usine de combustible nucléaire.
  • Yongbyon : deux réacteurs nucléaires, un réacteur de recherche, deux usines de combustible nucléaire.
  • Pakchon : une usine de combustible nucléaire.
  • Taechon : un réacteur nucléaire.
  • Shinpo : deux réacteurs nucléaires en construction.

Arsenal chimique[modifier | modifier le code]

En 2018, on estime à entre 2 500 et 5 000 tonnes le stock d'armes chimiques de la Corée du Nord[16].

La marine nord-coréenne[modifier | modifier le code]

La marine comporte près de 46 000 marins et possède, en 2012, environ 524 unités représentant plus de 84 000 tonnes[17].

Elle est articulée en deux flottes :

  • la flotte de l'Ouest, la plus importante basée à Nampo (QG) ;
  • la flotte de l'Est basée à Wonsan (QG).

Elle est composée de très nombreuses petites unités tels des patrouilleurs et sa principale arme est une flotte de sous-marin estimée à plus 70 unités, dont 10 sous-marin de poche pour des opérations spéciales telle l'infiltration de Gangneung.

Forces spéciales[modifier | modifier le code]

Les forces spéciales nord-coréennes sont utilisées pour les missions d'infiltration et de sabotage à l'étranger. Elles ont entrepris de nombreuses actions meurtrières en Corée du Sud telles l'attaque contre la Maison Bleue à Séoul le 21 janvier 1968 qui fit 28 tués chez les Nord-Coréens, 68 chez les Sud-Coréens et 3 chez les Américains[18]. Dans les années 1990, elles sont soupçonnés d'avoir entretenu cinq équipes de commandos sous couverture aux États-Unis ayant pour cibles les centrales nucléaires de ce pays[19]. En 2018, leurs effectifs sont considérés parmi les plus importants au monde.

Grades de l'Armée populaire de Corée[modifier | modifier le code]

Coréen Traduction Patte
Maréchal
원수급 (元帥級)
대원수 (大元帥) Généralissime
공화국원수 (共和國元帥) Maréchal de la République
인민군원수 (人民軍元帥) Maréchal de l'Armée populaire
차수 (次帥) Vice-maréchal
Coréen Armée Patte
(Armée de terre)
Patte
(Armée de l'Air)
Marine Patte
Général
장령급 (將領級)
대장 (大將) Général d'armée Amiral
상장 (上將) Général de corps d'armée Vice-amiral d'escadre
중장 (中將) Général de division Vice-amiral
소장 (少將) Général de brigade Contre-amiral
Officiers supérieurs
좌관급 (佐官級)
대좌 (大佐) Colonel-chef Capitaine-chef de vaisseau
상좌 (上佐) Colonel Capitaine de vaisseau
중좌 (中佐) Lieutenant-colonel Capitaine de frégate
소좌 (少佐) Commandant Capitaine de corvette
Officiers subalternes
위관급 (尉官級)
대위 (大尉) Capitaine Lieutenant de vaisseau
상위 (上尉) Lieutenant-chef Enseigne de vaisseau de première classe
중위 (中尉) Lieutenant Enseigne de vaisseau de deuxième classe
소위 (少尉) Sous-lieutenant Aspirant
Sous-officiers
하사관급 (下士官級)
특무상사 (特務上士) Sergent-major Maître principal
상사 (上士) Sergent-chef Premier-maître
중사 (中士) Sergent Maître
하사 (下士) Sous-sergent Second-maître
Soldat
전사급 (戰士級)
상급병사 (上級兵士) Caporal-chef Quartier-maître de 1re classe
중급병사 (中級兵士) Caporal Quartier-maître de 2e classe
초급병사 (初級兵士) Sous-caporal Matelot breveté
전사 (戰士) Soldat Matelot

Coopérations militaires internationales[modifier | modifier le code]

Le traité sino-nord-coréen de 1961 prévoit un soutien de la république populaire de Chine en cas d'attaque militaire contre la Corée du Nord.

La Corée du Nord a aidé des mouvements révolutionnaires dans plus de 62 pays dès 1953, parmi lesquels le Front Polisario, Janatha Vimukthi Peramuna, le Parti communiste thaïlandais, l'Organisation de libération de la Palestine et le Corps des Gardiens de la révolution islamique. Environ 5 000 rebelles et révolutionnaires étrangers ont reçu un entrainement militaire en Corée du Nord, et plus de 7 000 instructeurs militaires nord-coréens ont été déployés dans 47 pays[20].

La république populaire démocratique de Corée entretient des coopérations militaires avec d'autres pays d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine. Le 2 juin 2007, Kim Il-chol, ministre nord-coréen de la Défense, a ainsi rencontré à Pyongyang une délégation conduite par son homologue angolais Kundi Paihama[21].

Culture populaire[modifier | modifier le code]

Cinéma[modifier | modifier le code]

Jeux Vidéo[modifier | modifier le code]

  • Dans le jeu Call of Duty: Advanced Warfare, l'armée nord-coréenne est l'ennemi de la première mission.
  • Dans le jeu Homefront et son reboot Homefront: The Revolution, le joueur fait partie de la résistance américaine luttant contre l'occupation — montrée comme étant extrêmement brutale — de l'Armée Populaire de Corée.
  • Dans le jeu Crysis et son extension Crysis Warhead, l'Armée Populaire de Corée est l'antagoniste principal dans la première partie avant d'être remplacé par une invasion alien.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Les informations qui suivent ont été rapportées en fonction des références données par GlobalSecurity.org et la Jane's Weekly Defense Review. Par ailleurs une lecture du rapport North Korea Country Handbook - Marine Corps Intelligence Activity ainsi que de l'Encyclopédie du renseignement et des services secrets de Jacques Baud (1 volume) et l'Encyclopédie des forces spéciales de Jean-Pierre Husson (2 volumes), a permis de compléter ces informations.

Références[modifier | modifier le code]

  1. « Kim Jong-Un, nouveau leader nord-coréen », sur Le Figaro, (consulté le )
  2. (ko) Kim Soo-yeon, « N. Korea replaces party secretary, defense minister in major reshuffle », sur yna.co.kr, (consulté le ).
  3. (ko) Yonhap, « 박수일 », sur yna.co.kr (consulté le ).
  4. (en) "International Institute for Strategic Studies" et James Hackett (éditeur), "The Military Balance 2016", Londres, Routledge, , 492 p. (ISBN 978-1-85743-557-3)
  5. « North Korea Military Strength », sur globalfirepower.com (consulté le )
  6. John Pike, « World Wide Military Expenditures », sur globalsecurity.org (consulté le )
  7. Philippe Pons, Corée du Nord, un État-guérilla en mutation, Gallimard, coll. « La Suite des temps », , 720 p. (ISBN 9782070142491), p. 381
  8. (en) « Buy Steroids Online », sur atimes.com (consulté le ).
  9. Association d'amitié franco-coréenne - Comité Bourgogne, « Les Coréens du Vietnam », sur aafc-bourgogne.org,
  10. (en) « North Korea honours Vietnam war dead », sur news.bbc.co.uk,
  11. « ASIA-PACIFIC - North Korea fought in Vietnam War », sur bbc.co.uk, (consulté le )
  12. Le Fanatique de l'aviation, no 447, janvier 2007
  13. a et b The Korea Policy Review, février 2006, repris sur le site "Korea is One"
  14. David Melle, « FactsOfIsrael.com Stats », sur factsofisrael.com (consulté le )
  15. (en) Stijn Mitzer et Joost Oliemans, The armed forces of Noth Korea : On The Path Of Songun, Warwick, Helion and company, , 240 p. (ISBN 9781910777145), p. 240
  16. (en) « The Future of Warfare is Irregular », sur nationalinterest.org via Wikiwix, (consulté le ).
  17. « Focus : Autres marines asiatiques », sur meretmarine.com, (consulté le )
  18. (en) Hannah Fischer Information Research Knowledge Services Group, « CRS report for Congress : North Korean Provocative Actions, 1950 - 2007 », sur fas.org,
  19. (en) Julian Ryall et Nick Allen, « North Korea 'had covert units in US in 1990 », sur telegraph.co.uk, (consulté le )
  20. (en) « Relations with the Third World », North Korea Country Study, Library of Congress Country Studies,
  21. « YONHAP NEWS », sur english.yna.co.kr (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • (en) James M. Minnich, The North Korean People's Army : origins and current tactics, Annapolis, Md., Naval Institute Press, , 164 p. (ISBN 978-1-59114-525-7, OCLC 61151542).
  • http://www.globalsecurity.org/ (eng)
  • Jane's Weekly Defense Review (eng)
  • North Korea Country Handbook - Marine Corps Intelligence Activity (eng)
  • Encyclopédie du renseignement et des services secrets de Jacques Baud (1 volume)
  • Encyclopédie des forces spéciales de Jean-Pierre Husson (2 volumes)

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]