Aristide de Gondrecourt — Wikipédia

 Aristide de Gondrecourt
Aristide de Gondrecourt
Aristide de Gondrecourt

Naissance
Le Moule, Guadeloupe
Décès (à 61 ans)
Reyniès, France
Origine français
Allégeance Drapeau de la France France
Arme Cavalerie
Grade Général de division
Années de service 1832 – 1872
Commandement 6e régiment de chasseurs d'Afrique
Régiment de chasseurs à cheval de la Garde impériale
École de Saint-Cyr
2e brigade de cavalerie légère
Division de Cavalerie du 4e corps d'armée
Conflits Conquête de l'Algérie par la France
Guerre franco-allemande de 1870
Distinctions Commandeur de la Légion d'Honneur
Autres fonctions Écrivain

Henri Aristide de Gondrecourt est un militaire et écrivain français né le au Moule en Guadeloupe et décédé le à Reyniès en Tarn-et-Garonne.

Biographie[modifier | modifier le code]

Aristide de Gondrecourt nait le au Moule en Guadeloupe dans une famille de "Blancs pays", il est cependant élevé en France.

Carrière militaire [1][modifier | modifier le code]

En 1832, il entre à l'École de Saint-Cyr et entame une carrière militaire, d'abord dans l'infanterie au 47e régiment d'infanterie de ligne avec lequel il part en Algérie, puis au 1er régiment de spahis algériens avec lesquels il participe à l'expédition d'Oran et se distingue en à Sidi Yacoub. Passé dans la cavalerie en , il devient Chef d'escadron en 1851. En 1855, il est lieutenant-colonel au 4e régiment de chasseurs d'Afrique, puis au 1er régiment de chasseurs d'Afrique, enfin, il est colonel au 6e régiment de chasseurs à cheval en 1859. En , il est nommé à la tête du régiment de chasseurs à cheval de la Garde impériale. En 1865, il est fait commandeur de la Légion d'honneur[2]. Il devient général de brigade en et prend alors le commandement de l'École de Saint-Cyr. Durant la guerre de 1870, il prend la commandement de la 2e brigade de la division de cavalerie commandée par Frédéric Legrand au sein du 4e corps d'armée et participe à la bataille de Borny et aux charges de la Bataille de Mars-la-Tour. Après la mort du général Legrand en , il prend le commandement de la division. Il est nommé Général de division le .

Carrière littéraire[modifier | modifier le code]

En parallèle à sa carrière militaire, Aristide de Gondrecourt entame en 1844 une carrière littéraire avec la publication de Les Derniers Kerven, épisode de la guerre des Deux Roses[3]. Les romans vont alors s'enchaîner au rythme d'un livre voir deux par an. Son œuvre totalise plus de quatre-vingt publications, elle est cependant jugée "particulièrement médiocre"[4] et si certains titres évoquent parfois le métier de l'auteur, aucun n'évoque ces origines créoles. Ainsi, le roman Médine[5] évoque l'Algérie.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Henri Aristide de GONDRECOURT
  2. « Cote LH/1167/12 », base Léonore, ministère français de la Culture
  3. Les Derniers Kerven, épisode de la guerre des Deux Roses, par A. de Gondrecourt. Paris : A. Cadot, 1844
  4. « Aristide de Gondrecourt », dans Jack Corzini (dir.), Dictionnaire encyclopédique Desormeaux, Fort de France, Éd. Desormeaux, , p. 1221-1222
  5. Aristide de Gondrecourt, Médine, Paris, A. Cadot, (lire en ligne)