Arc latin — Wikipédia

Régionalisation indicative du rapport Europe 2000 + :

L’arc latin est un sous-ensemble de la région méditerranéenne décrit par la Commission européenne dans le rapport Coopération pour l’aménagement du territoire européen - Europe 2000 Plus[1]. Le second sous-ensemble de l'espace « région méditerranéenne » est la Méditerranée centrale.

Le découpage adopté par la Commission dans ce rapport est une simple hypothèse de travail visant à faciliter les analyses et à mettre en évidence les dynamiques transnationales[2]. La Commission ajoute, par ailleurs, que ce découpage ne vise pas à créer de « nouvelles super-régions européennes »[2].

Il ne doit pas être confondu avec l'Arc Latin qui est une organisation de coopération politique et technique.

Définition[modifier | modifier le code]

L'arc latin est un terme désignant les régions du Nord-Ouest de la Méditerranée. Il comprend des pays de l'Union européenne très developpés. Cet arc, parce qu'elle est densément urbanisé et peuplé, est la région motrice de l'espace méditerranéen[3].

Modèles de développement[modifier | modifier le code]

Du fait de l'hétérogénéité de l’espace, huit modèles de développement distincts existent[4] :

  • le modèle andalou basé sur une politique volontariste tourné vers le centre de l’Espagne et Madrid[4].
  • le modèle valencien fait face à des problèmes environnementaux, d'infrastructure et de développement malgré l'industrie[4].
  • le modèle catalan, tourné vers l'Europe du Nord, qui joue un rôle moteur malgré les problèmes liés à la restructuration industrielle[4].
  • la « façade maritime française » se caractérise par une sous-industrialisation du fait qu'il s'agit d'une région traversée par des flux et partagée entre activités de pointe (Sophia Antipolis) et activités peu qualifiées[4].
  • le « couloir ligure » dont les activités industrielles et touristiques sont en reconversion[4].
  • le modèle toscan et ombrien basé sur les PME diversifiées et dynamiques[4].
  • le modèle du Latium fortement centralisé autour de la capitale, Rome[4].
  • et les îles, représentant chacune un modèle de développement isolé (tourisme aux Baléares, PME en Sardaigne, et vieillissement de la population en Corse)[4].

Sources[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. Millan 1994
  2. a et b Europe 2000 Plus - Annexe, p. 171
  3. Lexique d'histoire géographie, Paris, Nathan, , 239 p. (ISBN 9-782091-845364), p. 209
  4. a b c d e f g h et i Europe 2000 Plus - Annexe, p. 200

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Bruce Millan, Coopération pour l’aménagement du territoire européen : Europe 2000 Plus, Bruxelles, Commission des Communautés européennes, , 247 p. (ISBN 978-92-826-9100-7, BNF 35796441, lire en ligne)
    • « Annexe : Perspectives transnationales du développement territorial européen », dans Bruce Millan, Coopération pour l’aménagement du territoire européen - Europe 2000 Plus,

Compléments[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]