Arboretum de Tervuren — Wikipédia

Arboretum de Tervuren
Image illustrative de l’article Arboretum de Tervuren
L'arboretum et sa « promenade royale »
Géographie
Pays Drapeau de la Belgique Belgique
Commune Tervuren
Gestion
Propriétaire Donation royale
Accès et transport
Tramway (T)(44)
Bus 315 et 317
Localisation
Coordonnées 50° 48′ 04″ nord, 4° 32′ 06″ est
Géolocalisation sur la carte : Belgique
(Voir situation sur carte : Belgique)
Arboretum de Tervuren

L’arboretum de Tervuren ou arboretum de Tervueren[1] en Belgique (Brabant flamand) est un arboretum de type géographique et paysager qui s’étend sur une superficie d’une centaine d’hectares.

Localisé sur le territoire de la commune de Tervuren, aux portes de Bruxelles, il fait partie du bois des Capucins, extension nord-est de la forêt de Soignes.

Historique[modifier | modifier le code]

L’arboretum a été créé à partir de 1902 sous la direction du professeur Charles Bommer, conservateur du Jardin botanique de l'État à Bruxelles, sur un terrain appartenant au roi Léopold II, qui fera ensuite partie de la Donation royale[1].

À la différence des arboretums de type systématique, qui regroupent les différentes espèces par genres et familles botaniques, ou des arboretums de type forestier, qui présentent une seule espèce par parcelle, le principe est ici de reproduire en réduction les différents paysages des forêts des régions tempérées, principalement de l’hémisphère nord.

L’objectif principal est l’étude des caractéristiques des essences et des différents modèles forestiers, ainsi que de leur capacité d’acclimatation. Bien des espèces botaniques que l’on trouve en Asie et en Amérique du Nord correspondent ou sont très proches de celles disparues d’Europe au cours de glaciations. Certaines espèces aujourd’hui couramment plantées dans les parcs et jardins de Belgique ont été testées à Tervuren.

Au cours de plus d’un siècle d’existence, certaines variétés ont disparu faute de pouvoir s’acclimater, d’autres par contre ont prospéré et se reproduisent naturellement au détriment de la survie toujours précaire de certains groupes. Certains milieux forestiers sont plus représentés que d’autres.

Des rajeunissements des plantations ainsi que l’introduction de nouvelles espèces ont eu lieu, on évalue aujourd’hui leur nombre à 465, dont 155 gymnospermes (résineux) et 310 angiospermes (feuillus).

Description[modifier | modifier le code]

L’arboretum offre de nombreuses possibilités de promenades, que ce soit en empruntant les allées principales faciles d’accès, qui permettent d’apprécier les aspects paysagers changeant en fonction des régions représentées et des saisons, ou les nombreux sentiers qui permettent de pénétrer au cœur des parcelles et donnent, avec un peu d’imagination, une impression de dépaysement.

Il est divisé en deux grandes zones, à l’est, le nouveau monde, composé essentiellement de plantations provenant des régions tempérées d’Amérique du Nord, à l’ouest, L'ancien monde dont les spécimens proviennent de celles d’Europe et d’Asie. Chacune de ces deux zones est divisée en une vingtaine de parcelles numérotées, elles-mêmes comprenant des sous-groupes (a, b, c, d). Ces numérotations correspondant à différents biotopes sont mentionnées sur de petits écriteaux. Les parcelles sont séparées par de vastes clairières engazonnées, des allées et des pièces d’eau.

Le nouveau monde[modifier | modifier le code]

Parcelle des fameux cèdres à l'encens (Calocedrus decurrens).

L'ancien monde[modifier | modifier le code]

Sources[modifier | modifier le code]

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Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « Bâtiments de la Donation royale: le contribuable passe à la caisse », RTBF,‎ (lire en ligne)

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Article connexe[modifier | modifier le code]