Antoine Avisard — Wikipédia

Antoine Avisard
Antoine Avisard

Naissance
Montauban (Tarn-et-Garonne)
Décès (à 81 ans)
Versailles (Yvelines)
Origine Drapeau de la France France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17921837
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur
Chevalier de l'Ordre de l'Union
Chevalier de l'Ordre de la Réunion
Chevalier de Saint-Louis

Antoine Avisard, né le à Montauban (Tarn-et-Garonne), mort le à Versailles (Yvelines), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

États de service[modifier | modifier le code]

Il entre en service le , comme soldat au 1er bataillon de volontaires des Lombards, il devient caporal le , et sergent le .

Le , il passe sous-lieutenant à la 72e demi-brigade d’infanterie, lieutenant le , et le , il reçoit son brevet de capitaine de grenadiers dans la Garde royale hollandaise. Il est fait chevalier de l’Ordre de l'Union en 1807, et il est nommé lieutenant-colonel le . Le , il reçoit ses épaulettes de colonel au 1er régiment de chasseurs à pied hollandais, et le , il prend le commandement des Gardes du corps à pied. Lors de l’annexion des Pays-Bas, il est nommé colonel commandant le 123e régiment d’infanterie de ligne le , et il est fait chevalier de la Légion d’honneur le .

Il est fait chevalier de l’Ordre de la Réunion le , et il participe à la campagne de Russie, où il est blessé le , à la bataille de Polotsk. Il est élevé au grade d’officier de la Légion d’honneur le , et il est fait prisonnier le .

De retour en France le , il est mis en non activité le 1er septembre suivant. Le , il est promu général de brigade honoraire, et il est fait chevalier de Saint-Louis le .

Pendant les Cent-Jours, il reprend du service au corps d’observation du Jura, et le , il est nommé au commandement de la place de Verdun. Il est confirmé dans son grade de général de brigade le , et il est mis en non activité le .

Le , il est nommé lieutenant de roi de 2e classe à Valenciennes, puis le , lieutenant de roi de 1re classe à Brest. Il est fait commandeur de la Légion d’honneur le . Le , il commande le département du Finistère, et il est mis en disponibilité le . Le , il passe dans le cadre d’activité de l’état-major général, et le , il prend le commandement d’une brigade d’infanterie à Alger. Il commande la place d’Alger le , et il est à l’origine de la création du Jardin d'essai du Hamma. Le , il est remis en disponibilité. Il est admis à la retraite le .

Il meurt le , à Versailles.

Sources[modifier | modifier le code]