Androcentrisme — Wikipédia

Représentation non scientifique de la Marche du Progrès mais remettant en cause l'androcentrisme latent[1], idéologie intégrée selon laquelle seul l'homme musclé et courageux protégeant la femme fragile et coquette, aurait évolué[2].

L’androcentrisme (du grec andro-, homme, mâle) est un mode de pensée, conscient ou non, consistant à envisager le monde uniquement ou en majeure partie du point de vue des êtres humains de sexe masculin. L'adjectif dérivé correspondant est androcentrique.

Le mode de pensée opposé, c'est-à-dire se plaçant du point de vue des êtres humains de sexe féminin est le gynocentrisme.

L'androcentrisme dans les sciences humaines (anthropologie, religion, préhistoire…) et dans la pensée scientifique en général, est depuis des siècles mis en avant pour dénoncer cette manière biaisée et inconsciente « de voir et d'analyser, mettant en évidence principalement — voire exclusivement — les rôles des hommes, leurs expériences, leurs fonctions, les rapports qu'ils ont entre eux, etc. »[3].

Il est notamment mis en avant en Europe par l'enseignement de l'universitaire Carmen García Colmenares[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Claudine Cohen, La femme des origines. Images de la femme dans la préhistoire occidentale, Belin-Herscher, , p. 173
  2. (en) Sarah Blaffer Hrdy, The Woman that Never Evolved, Harvard University Press, , 256 p.
  3. Séverine Rey, La catégorie de "genre" en anthropologie : émergence et construction discursive, Institut d'anthropologie et de sociologie, , p. 19
  4. « CEAPA - Educacion no sexista - Carmen Garcia Colmenares », sur www.europrofem.org

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

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