Andrea M. Ghez — Wikipédia

Andrea Ghez
Biographie
Naissance
Voir et modifier les données sur Wikidata (58 ans)
New YorkVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Andrea Mia GhezVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Directeur de thèse
Site web
Distinctions
Prix Nobel de physique ()Voir et modifier les données sur Wikidata
Liste détaillée
Prix d'astronomie Annie-J.-Cannon ()
Packard Fellowship for Science and Engineering (d) ()
Prix Newton Lacy Pierce en astronomie ()
Prix Maria-Goeppert-Mayer ()
Prix Sackler en sciences physiques (d) ()
Prix MacArthur ()
Prix Crafoord en astronomie ()
Bakerian Lecture ()
Prix Sven Berggren (d) ()
Prix Nobel de physique ()
Royal Society Bakerian MedalVoir et modifier les données sur Wikidata

Andrea Mia Ghez (née le ) est une astronome et universitaire américaine, professeur au département de physique et d'astronomie de l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA)[1]. En 2004, le magazine Discover l'a classée parmi les 20 scientifiques américains les plus doués de leur domaine[1].

En 2020, elle reçoit le prix Nobel de physique, conjointement avec Reinhard Genzel et Roger Penrose, pour « la découverte d'un objet compact supermassif au centre de notre galaxie »[2], autrement dit Sagittarius A*.

Biographie[modifier | modifier le code]

Enfance et formation[modifier | modifier le code]

Andrea Mia Ghez, d’origine Juive Tunisienne, grandit à Chicago (États-Unis). Le programme Apollo lui inspire une carrière en astronautique[3]. Elle étudie d'abord les mathématiques, puis la physique[4]. Elle obtient un BS en physique du Massachusetts Institute of Technology en 1987, puis un Ph.D. en 1992 au California Institute of Technology (CalTech), sous la supervision de l'astronome Gerald Neugebauer[5].

Carrière[modifier | modifier le code]

Distinctions[modifier | modifier le code]

En 1994 Andrea Ghez reçoit le Prix d'astronomie Annie J. Cannon[6] ; suivront le prix Newton Lacy Pierce en astronomie en 1998[7] et, en 1999, le Maria Goeppert Mayer Award pour ses travaux sur l'interférométrie des tavelures au sein de l'Observatoire W. M. Keck[8]. En 2020, elle reçoit le prix Nobel de physique avec deux autres scientifiques, Reinhard Genzel et Roger Penrose[2],[9].

Publications principales[modifier | modifier le code]

  • (en) The Multiplicity of T Tauri Stars in the Taurus-Auriga & Ophiuchus-Scorpius Star Forming Regions: A 2.2 micron Imaging Survey, 1993, AJ, 106, 2005.
  • (en) High Spatial Resolution Imaging of Pre-Main Sequence Binary Stars: Resolving the Relationship Between Disks and Close Companions, 1997, ApJ, 490, 353.
  • (en) High Proper Motions in the Vicinity of Sgr A*: Unambiguous Evidence for a Massive Central Black Hole, 1998, ApJ, 509 678.
  • (en) The Accelerations of Stars Orbiting the Milky Way's Central Black Hole, 2000, Nature, 407, 349.
  • (en) The First Measurement of Spectral Lines in a Short-Period Star Bound to the Galaxy's Central Black Hole: A Paradox of Youth, 2003, ApJLetters, 586, 126.
  • (en) "Measuring Distance and Properties of the Milky Way's Central Supermassive Black Hole with Stellar Orbits", 2008, ApJ, 689, 1044.

Notes et références[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b (en) « 20 Young Scientists to Watch », Discover (magazine) (consulté le )
  2. a et b « Le prix Nobel de physique attribué à trois chercheurs spécialistes des trous noirs », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. (en) Jennifer Lauren Lee, « Science Hero:Andrea Mia Ghez », The My Hero Project (en) (consulté le )
  4. (en) Linda Copman, « Zeroing in on Black Holes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Observatoire W. M. Keck (consulté le )
  5. (en) « Changing Faces of Astronomy », Science (version du sur Internet Archive)
  6. (en) « Annie Jump Cannon Award in Astronomy », sur aas.org (consulté le )
  7. (en) « Newton Lacy Pierce Prize in Astronomy », sur aas.org (consulté le )
  8. (en) « 1999 Maria Goeppert Mayer Award Recipient », sur aps.org (consulté le )
  9. Fiona Moghaddam, « Sciences : les femmes toujours très sous-représentées en France », sur France Culture, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

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