André Santini — Wikipédia

André Santini
Illustration.
André Santini en 2013.
Fonctions
Maire d'Issy-les-Moulineaux
En fonction depuis le
(44 ans, 1 mois et 25 jours)
Élection
Réélection 1983, 1989, 1995, 2001, 2008, 2014, 2020
Prédécesseur Raymond Menand
Vice-président de la métropole
du Grand Paris
En fonction depuis le
(8 ans, 2 mois et 6 jours)
Élection
Réélection
Président Patrick Ollier
Président du Syndicat des
Eaux d'Île-de-France
En fonction depuis le
(40 ans, 10 mois et 8 jours)
Élection
Réélection

Prédécesseur Alfred-Marcel Vincent
Président du conseil de surveillance
de la Société du Grand Paris

(4 ans, 11 mois et 29 jours)
Élection
Successeur Jean-Yves Le Bouillonnec
Secrétaire d'État à la Fonction publique

(2 ans et 4 jours)
Président Nicolas Sarkozy
Gouvernement François Fillon II
Prédécesseur Christian Jacob
Successeur Georges Tron
1er vice-président du conseil général
des Hauts-de-Seine

(1 an, 3 mois et 26 jours)
Président Charles Pasqua
Prédécesseur Roger Prévot
Successeur Louis-Charles Bary
Vice-président de l'Assemblée nationale

(1 an, 3 mois et 17 jours)
Président Laurent Fabius
Législature XIe (Cinquième République)
Successeur Patrick Ollier
Président de la Commission des Affaires économiques, de l'Environnement et du Territoire de l'Assemblée nationale

(11 mois et 27 jours)
Législature Xe (Cinquième République)
Prédécesseur Jacques Dominati
Successeur François-Michel Gonnot
Député français

(7 ans, 10 mois et 27 jours)
Élection 17 juin 2007
Réélection 17 juin 2012
Circonscription 10e des Hauts-de-Seine
Législature XIIIe et XIVe (Cinquième République)
Groupe politique NC (2009-2012)
UDI (2012-2017)
Prédécesseur Frédéric Lefebvre
Successeur Gabriel Attal

(5 ans et 1 mois)
Élection 16 juin 2002
Réélection 17 juin 2007
Circonscription 10e des Hauts-de-Seine
Législature XIIe et XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique UDF (2002-2007)
NC (2007)
Prédécesseur Lui-même (indirectement)
Successeur Frédéric Lefebvre

(12 ans, 9 mois et 13 jours)
Élection 28 juin 1988
Réélection 28 mars 1993
1er juin 1997
Circonscription 10e des Hauts-de-Seine
Législature IXe, Xe et XIe (Cinquième République)
Groupe politique UDF (1988-1993)
UDFC (1993-1997)
UDF (1997-2001)
Prédécesseur Proportionnelle par département
Successeur Lui-même (indirectement)
Ministre délégué à la Communication

(5 mois et 16 jours)
Président François Mitterrand
Gouvernement Jacques Chirac II
Prédécesseur Philippe de Villiers
Successeur Catherine Tasca
Secrétaire d'État chargé des Rapatriés

(1 an, 6 mois et 8 jours)
Président François Mitterrand
Gouvernement Jacques Chirac II
Prédécesseur Raymond Courrière
Successeur Camille Cabana
Biographie
Date de naissance (83 ans)
Lieu de naissance Paris (France)
Nationalité Française
Parti politique PSD, UDF, NC, FED, UDI
Diplômé de Faculté de droit de Paris, Sciences Po, INALCO
Profession Maître de conférences à l'université

André Santini
Maires d'Issy-les-Moulineaux

André Santini, né le à Paris, est un juriste et homme politique français.

Docteur en droit, membre des gouvernements Jacques Chirac II et François Fillon II et ancien député de la 10e circonscription Hauts-de-Seine, il est maire d'Issy-les-Moulineaux depuis 1980 et vice-président de la métropole du Grand Paris depuis 2016.

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines familiales[modifier | modifier le code]

Fils du commerçant Marcel Santini et d'Antoinette Ceccaldi, André Santini naît à Paris dans le 14e arrondissement[1]. Il est d'origine corse[2]. Il est également le neveu du pionnier des hélicoptères de l'armée de l'air, le colonel Alexis Santini (1914-1997), et de ce fait le neveu par alliance de sa veuve, le médecin général inspecteur Valérie André, première femme à être nommée générale dans l'armée française.

Études et carrière[modifier | modifier le code]

Après des études secondaires au lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine, André Santini intègre la faculté de droit et des sciences économiques, l'Institut d'études politiques de Paris, l'École nationale des langues orientales vivantes et enfin l'Institut des hautes études internationales à Paris[1].

À l'issue de ces études, André Santini est docteur en droit (1985)[3], diplômé d'études supérieures en science politique et diplômé de japonais[1]. Il est début 2011 maître de conférences à l'université[4].

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Au Parti social-démocrate (PSD), André Santini devient membre du bureau politique en 1980 puis assure la fonction de secrétaire général du parti de 1986 à 1995[1]. À l'UDF, il est en 1983 délégué national chargé des problèmes de sécurité, puis en 1988 chargé des relations avec les fédérations départementales ; il en est secrétaire général adjoint en 1993, puis vice-président en 1992. En 1995, il est secrétaire général de Force démocrate, puis vice-président en 1998, lorsque FD devient la Nouvelle UDF. En 2003, il est élu président de la fédération d'Île-de-France de l'UDF[1].

Président du Syndicat des eaux d'Île-de-France (SEDIF) depuis 1983[1], André Santini a été vice-président du groupe d'étude sur les problèmes de l'eau et vice-président du groupe d'étude sur les voies d'eau et les voies navigables. André Santini est vice-président de l'Agence de l'eau Seine-Normandie en 1987, président du Comité de bassin Seine-Normandie depuis (réélu pour un second mandat le ). En 2008, l'assemblée générale du SEDIF a donné lieu à un débat animé et une véritable concurrence pour la présidence : André Santini a battu Jacques Mahéas, soutenu par les tenants d'un retour en gestion publique de l'eau[5].

En 1988-1990, il est président puis président d'honneur de la Fédération nationale des sociétés d'économie mixte (FNSEM)[1].

Du au , il est président de la commission de la production et des échanges[4].

Du au , il est vice-président de l'Assemblée nationale[4]. Il est coprésident du groupe d'études Internet, technologies de l'information et de la communication et commerce électronique[1].

Président-fondateur puis président honoraire du Forum pour la gestion des villes et collectivités territoriales, il est coprésident puis président du Mouvement national des élus locaux (MNEL) depuis 2000 et du réseau des villes internationales Global Cities Dialogue en 2001-2002. En 1988, il est vice-président, puis président délégué en 1996, de l'Association française du conseil des communes et régions d'Europe, président de l'Association des villes marraines de bâtiments de guerre[1].

À partir de 2000, il copréside avec Charles Pasqua le syndicat mixte de l'île Saint-Germain, fondé pour gérer le projet de musée d'art contemporain, la Fondation Hamon dont la gestion fait actuellement l'objet d'une procédure judiciaire. Dans cette affaire, André Santini a été mis en examen le par un juge d'instruction du tribunal de Versailles (Yvelines) pour « prise illégale d'intérêt »[6].

En 2001-2002, il est premier vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine, puis conseiller régional d'Île-de-France en 2004[1].

Il conduit la liste UDF aux élections régionales de 2004, qui arrive en 3e position. Durant ce scrutin, il a inventé, avec son équipe de campagne la fameuse « dédémobile ».

Il est aussi vice-président de la communauté d'agglomération Grand Paris Seine Ouest (Issy-les-Moulineaux, Boulogne-Billancourt, Sèvres, Meudon, Vanves, Ville-d'Avray et Chaville), vice-président du Syndicat mixte des Coteaux et du Val de Seine et est en outre vice-président des groupes d'amitié avec l'Arménie (fervent soutien de la cause arménienne et importante communauté arménienne à Issy-les-Moulineaux), la Chine, l'Iran et Cuba en plus d'être président du groupe d'amitié entre la France et la Corée du Sud à l'Assemblée nationale.

Il apporte son soutien à Nicolas Sarkozy en , avant même le premier tour de l'élection présidentielle, ce qui lui vaut d'être suspendu de l'UDF[7]. Il intègre par la suite le Nouveau Centre, dont il devient vice-président.

Le , dans le gouvernement Fillon II, il est nommé secrétaire d'État chargé de la Fonction publique, auprès du ministre du Budget, Éric Woerth. À la suite de cette nomination, c'est son suppléant, l'UMP Frédéric Lefebvre, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, qui siège à l'Assemblée. Le , en visite officielle en Chine pour le week-end en tant que maire d'Issy-les-Moulineaux, sa ville étant jumelée avec un district de Pékin, il est victime d'un malaise cardiaque. Hospitalisé à Pékin, conscient, il est rapatrié en France et hospitalisé quelques jours au Val-de-Grâce.

André Santini fait l'objet d'une mise en examen pour « détournement de fonds publics, faux et prise illégale d'intérêt » dans l'affaire dite de la Fondation Hamon[8]. Il a néanmoins été nommé au gouvernement, mettant fin à ce que les médias appelaient « la jurisprudence Balladur » et qui voulait que depuis le gouvernement de ce dernier, une personne mise en examen ne pouvait être membre du gouvernement. Son pourvoi formé contre un arrêt rendu le par la cour d'appel de Versailles, qui avait déclaré irrecevable sa requête en annulation de procédure, a été rejeté par la Cour de cassation le [9]. Le , la chambre de l'instruction de la Cour d'appel de Versailles rend un arrêt demandant au juge d'instruction de caractériser « l'élément intentionnel » des « détournements de fonds publics », et « l'élément matériel » du délit de « prise illégale d’intérêts », estimant que le délit de « détournements de fonds publics », comme celui de « prise illégale d’intérêts » ne sont pas caractérisés[10],[11],[12].

À l'occasion d'un remaniement ministériel, le , il quitte son poste de secrétaire d'État chargé de la Fonction publique. Il retrouve son siège à l'Assemblée nationale le mois suivant, bénéficiant d'une loi votée en permettant aux membres du gouvernement sortant de retrouver leur siège de parlementaire sans passer par une élection partielle.

Nommé membre du conseil de surveillance de la Société du Grand Paris le , il en devient le président le 21 juillet suivant, élu avec 14 voix et 6 abstentions[13]. Son élection à l'âge de 69 ans est critiquée par l'opposition, alors que le Parlement avait posé une limite de 65 ans et qu'il est mis en cause dans une affaire judiciaire[14]. André Santini démissionne le lendemain du conseil régional d'Île-de-France mais — la présidence du conseil de surveillance de la Société du Grand Paris n'étant pas rémunérée[15] — il conserve ses mandats de maire d'Issy-les-Moulineaux, député de la 10e circonscription Hauts-de-Seine, président du comité de bassin de l'Agence de l'eau Seine-Normandie, président du Syndicat des eaux d'Île-de-France et vice-président de la communauté d'agglomération du Grand-Paris-Seine-Ouest[16], et déclare dans la presse en  : « un certain cumul est plus une force qu'une faiblesse »[17].

André Santini et Roger Karoutchi lors de la campagne régionale de 2010.

Durant la XIIIe législature (2007-2012), André Santini était membre de la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale[4].

Il est de nouveau candidat aux élections législatives de 2012 dans la 10e circonscription des Hauts-de-Seine et affronte pour la troisième fois, entre autres, Lucile Schmid, candidate d'Europe Écologie Les Verts, transfuge et néanmoins investie par le PS. En , il est réélu dans la 10e circonscription des Hauts-de-Seine avec 53,26 % des voix[18]. Au cours de cette législature (2012-2017), André Santini est de nouveau membre de la commission des affaires étrangères et également président du groupe d'amitié France - Corée du Sud et vice-président du groupe d'amitié France - Arménie[19].

Le , à la Mutualité, André Santini participe au lancement de l'Union des démocrates et indépendants (UDI), le nouveau parti de centre-droit présidé par Jean-Louis Borloo[20].

En mars 2014, il est réélu maire d'Issy-les-Moulineaux après que sa liste a obtenu 67 % des voix au premier tour.

Il est élu, le , troisième vice-président de la métropole du Grand Paris, chargé de la stratégie économique[21].

Il soutient Alain Juppé pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[22].

En février 2017, il est réélu à la tête du SEDIF, le Syndicat des eaux d'Île-de-France (fonction qu'il occupe depuis 1983[23]), mais annonce qu'il ne se représente pas pour un nouveau mandat de député[24]. Le magazine Capital le cite avec Jean-Christophe Cambadélis parmi les députés les moins impliqués à l’Assemblée nationale de 2012 à 2017[25]. En , il soutient Jeremy Coste pour le remplacer, soutenant sa candidature en étant son suppléant[26]. Jérémy Coste est battu (61 % contre 39 %) par Gabriel Attal, candidat de La République en marche[27]. Cet échec le conduit à démettre cinq de ses adjoints au conseil municipal, qu'il accuse de trahison pour avoir supposément soutenu son adversaire[28].

Lors des élections municipales de 2020, il est candidat à sa réélection, avec le soutien d'une coalition composée notamment de l'UDI, des Républicains et de La République en marche. Sa liste l'emporte dès le premier tour, avec 60,3 % des voix.

Détail des mandats et fonctions[modifier | modifier le code]

Fonctions politiques[modifier | modifier le code]

  • Secrétaire général du Parti social-démocrate (1985-1995)
  • Coprésident puis président du Mouvement national des élus locaux (depuis 2000)
  • Secrétaire général de Force démocrate (1995)
  • Président de la fédération UDF d'Île-de-France ; secrétaire général adjoint, puis vice-président de l'Union pour la démocratie française (jusqu'en 2007)
  • Président délégué, puis vice-président du Nouveau Centre
  • Président du CA Maison de retraite Lasserre (Issy-les-Moulineaux).

Mandats locaux[modifier | modifier le code]

Mandats parlementaires[modifier | modifier le code]

  • -  : député de la 10e circonscription des Hauts-de-Seine (démission)[4]
  • -  : député de la 10e circonscription des Hauts-de-Seine (nommé au gouvernement)[4]
  • -  : député de la 10e circonscription des Hauts-de-Seine[4]

Fonctions ministérielles[modifier | modifier le code]

  • -  : secrétaire d'État aux Rapatriés[4]
  • -  : ministre délégué auprès du ministre de la Culture et de la Communication, chargé de la Communication[4]
  • -  : secrétaire d'État auprès du ministre du Budget, chargé de la Fonction publique[4]

Affaires[modifier | modifier le code]

Affaire de la Fondation Hamon[modifier | modifier le code]

Le , le tribunal correctionnel de Versailles condamne André Santini à deux ans de prison avec sursis, à une amende de 200 000 euros et à cinq ans d'inéligibilité[29] ; il est relaxé en appel, le , par la cour d'appel de Versailles[30]. Le parquet général se pourvoit en cassation[31]. La cour de cassation ordonne un troisième procès pour André Santini portant uniquement sur le délit annexe de prise illégale d'intérêts, rendant définitive sa relaxe concernant le détournement de fonds publics. Le , il est relaxé du délit annexe de prise illégale d'intérêts par la cour d'appel de Paris[32].

Accusations d'« agression sexuelle » et de « harcèlement sexuel et moral »[modifier | modifier le code]

À l'été 2022, Le Monde annonce qu'il fait l'objet de plaintes auprès du parquet de Nanterre pour « agression sexuelle », « harcèlement sexuel » et « harcèlement moral » de la part de son ex-chef de cabinet et de son ancien huissier, qui lui reprochent un phénomène d'emprise et de soumission et dénoncent des centaines d'attouchements. André Santini conteste l'intégralité des faits qui lui sont reprochés, et les qualifie de « propos diffamatoires qu'il entend poursuivre »[33]. Le parquet ouvre une enquête préliminaire le [34].

Il fait voter par le conseil municipal de sa commune une protection fonctionnelle, soit la prise en charge des frais de justice par l’assurance de la commune[35]. Le 21 novembre 2022, il est visé par une nouvelle plainte pour « prise illégale d'intérêt » par les deux mêmes collaborateurs. L'action en justice est justifiée par le refus d'accorder à ces anciens collaborateurs municipaux une assistance juridique. Cette plainte est accompagnée d'enregistrements audio d'échanges avec André Santini[36].

Élus d'opposition poursuivis pour outrage[modifier | modifier le code]

Trois élus socialistes étaient jugés début juillet 2023 pour avoir en mai 2020 interpellé André Santini sur les délégations relatives aux communautés juive et arménienne confiées à deux de ses adjoints. Le maire est condamné à des dommages et intérêts dont il compte faire appel[37].

Injures publiques[modifier | modifier le code]

En mars 2012, il est condamné pour injures publiques envers Joseph Dion[38].

Le 30 mai 2013, sa condamnation pour injure publique envers Lucile Schmid est confirmée en appel[39].

Le , il est condamné à 1 000 euros d'amende, en première instance, pour « injure publique » envers Serge Brière, responsable local d'Europe Écologie Les Verts et candidat sans étiquette aux municipales de [40]. Cette condamnation est confirmée en appel le [41].

Plainte pour « outrage sexiste »[modifier | modifier le code]

André Santini qualifie deux élues de « pin-up » lors du comité du Syndicat des eaux d’Île-de-France (Sedif) du 21 décembre 2023. Une plainte pour « outrage sexiste » est déposée[42].

« Bons mots »[modifier | modifier le code]

André Santini se taille une réputation dans la « salle des Quatre colonnes » de l'Assemblée nationale où les journalistes relèvent ses jeux de mots et ses bons mots à destination tant de ses opposants que de ses camarades : il est plusieurs fois de suite élu par la presse « député le plus drôle », en étant gratifié du prix de l'humour politique :

  • en 1989 pour avoir déclaré : « Saint Louis rendait la justice sous un chêne. Pierre Arpaillange la rend comme un gland ! »[43].
  • puis en 1990 où il reçoit le « prix du récidiviste » pour avoir déclaré : « Mgr Decourtray n'a rien compris au préservatif. La preuve, il le met à l'index. »
  • en 1996, il reçoit le « prix d'Excellence » pour avoir déclaré : « Alain Juppé voulait un gouvernement ramassé, il n'est pas loin de l'avoir », et un accessit pour : « Je me demande si l'on n'en a pas trop fait pour les obsèques de François Mitterrand. Je ne me souviens pas qu'on en ait fait autant pour Giscard. »

En 1991, il crée le « Club des parlementaires amateurs de havane », dont il est président à vie. À ce sujet, il déclare en 2003 consacrer 1 000 euros par mois à l'achat de ses cigares[44].

Ouvrages[modifier | modifier le code]

  • L'Aide de l'État à la presse, PUF, 1965
  • Le Régime fiscal des sociétés étrangères en droit comparé, éditions A. Pedone, 1985
  • Sécurité, enjeu public no 1 avec Jean-Pierre Pierre-Bloch, éditions Carrère-Lafon, 1985
  • L'État et la presse, Litec, 1990
  • C'est mon opinion et je la partage, Albin Michel, 1992
  • Mieux vaut en rire : défense et illustration de l'humour en politique, 1995
  • De tabou à boutade : le véritable dictionnaire du politiquement correct, Michel Lafon, 1996
  • Ces imbéciles qui nous gouvernent, 1998
  • La Gaule racontée aux Gaulois, 1999
  • Des vessies et des lanternes - Pour en finir avec la république des experts, éditions no 1, 2000
  • Bestiaire politique : le carnaval des animaux, Plon, 2002
  • Ô Corse, île d'humour, avec Pierre Dottelonde, Le Cherche-midi, 2004 (ISBN 2-7491-0290-1)
  • Clés pour Internet, Economica (préface), 2006
  • Le Santini, Le Cherche-Midi, 2011
  • avec Mireille Dumas, Maire célibataire, Le Cherche Midi, 2019

Distinctions et hommages[modifier | modifier le code]

André Santini est chevalier de la Légion d'honneur et médaille d'or de la Jeunesse et des Sports[1].

Il a reçu, en 2009, le Trophée du « Visionnaire de l'année » à New York[45], décerné par l'Intelligent Community Forum, un groupe de réflexions américain qui étudie le développement économique et social des collectivités locales du XXIe siècle[46].

Le , Bernard Benhamou, délégué aux usages de l’Internet auprès du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, lui a remis une « e-toile d’or » pour son action en faveur du numérique et l’impact positif sur le développement de la ville[47].

Il est président à vie du jury du prix Iznogoud, dont il a été lauréat en 2004.

André Santini est membre de l'Académie Alphonse-Allais.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b c d e f g h i j k l et m Who's Who in France, édition 2008, p. 1990-1991.
  2. André Santin, un Corse d'Issy », sur le site web du Nouvel Observateur.
  3. Thèse sous la dir. de Claude-Albert Colliard. http://www.sudoc.fr/00235750X.
  4. a b c d e f g h i j k et l « André Santini », sur le site de l'Assemblée nationale (consulté le ).
  5. Le Parisien, 16 mai 2008.
  6. « André Santini mis en examen dans l'affaire de la fondation Hamon », dépêche AFP, 3 juin 2006.
  7. « Santini et Marseille suspendus de l'UDF », La Croix, 22 février 2007.
  8. « La mise en examen de M. Santini n'a pas empêché sa nomination au gouvernement », Le Monde, 22 juin 2007.
  9. « La mise en examen d'André Santini confirmée », Nouvel Obs.com, (consulté le ).
  10. « La justice au secours d'André Santini », Michel Delan, blog sur lejdd.fr, le 21/03/2009 La justice au secours d'André Santini - Blog leJDD.fr - Le blog de Michel Delan.
  11. Karl Laske, « André Santini, un mis en examen à réexaminer », Libération,‎ (lire en ligne)
  12. « Fondation Hamon : le dossier judiciaire en partie visé par la cour d'appel », AP le 20/03/2009, Nouvelobs.com.
  13. « Santini entre au Grand Paris », L'Union, 22 juillet 2010.
  14. « Grand Paris : Santini déjà contesté », Le Parisien, 21 juillet 2010.
  15. « Santini reste député des Hauts-de-Seine », L'Express, 23 juillet 2010.
  16. « Santini fait ni à faire », Le Canard enchaîné, no 4683, 28 juillet 2010, p. 8.
  17. « Pour faire avancer ce grand chantier, j'ai ma méthode », Le Figaro, 26 juillet 2010.
  18. « Résultats des élections législatives 2012 », L'Express.
  19. [1]
  20. « Chantal Jouanno quitte l'UMP pour l'UDI de Borloo », Francetvinfo.fr.
  21. Laurent Terrade, « Métropole du Grand Paris : « Nous avons tout à construire » : Patrick Ollier, député-maire (LR) de Rueil-Malmaison a été élu vendredi 22 janvier président de la Métropole du Grand Paris (MGP). Il devient ainsi le premier président de cette nouvelle collectivité née le . Retour sur la mise en place et la gouvernance d'une entité aussi inédite que complexe avec ses douze "territoires" se substituant aux anciens EPCI. », Localtis Info,‎ (lire en ligne).
  22. « 77 élus des Hauts-de-Seine derrière Alain Juppé », sur leparisien.fr, (consulté le )
  23. André Santini réélu à la tête du Sedif, Environnement-magazine
  24. « Issy : c’était la der de Santini à l’Assemblée nationale », sur leparisien.fr (consulté le ).
  25. « Les députés qui bossent et ceux qui glandent… notre classement », Capital.fr,‎ (lire en ligne)
  26. « Hauts-de-Seine : André Santini adoube « son futur député » », sur leparisien.fr, (consulté le )
  27. Anthony Lieures, « Législatives : Gabriel Attal (LREM) élu député de la 10e circonscription », Le Parisien, 18 juin 2017
  28. « Issy-les-Moulineaux: André Santini règle ses comptes et éjecte cinq adjoints », sur BFMTV (consulté le )
  29. « Fondation Hamon : 2 ans de prison avec sursis pour Pasqua et Santini », sur le site du magazine Le Nouvel Observateur, (consulté le ).
  30. « André Santini relaxé dans l’affaire de la Fondation Hamon », sur lemonde.fr, (consulté le ).
  31. « Affaire Hamon : le non-lieu d'André Santini en cassation », Le Point, 28 septembre 2015.
  32. « Fondation Hamon: rejugé pour prise illégale d'intérêts, l'ex-député André Santini relaxé », sur lexpress.fr, (consulté le )
  33. « André Santini visé par deux plaintes pour « agression sexuelle » et « harcèlement sexuel et moral » », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  34. Rémi Dupré, « Enquête ouverte contre André Santini à la suite d’accusations d’« agression » et de « harcèlement » sexuels », Le Monde,‎ (lire en ligne Accès payant, consulté le )
  35. « Hauts-de-Seine : André Santini accusé de prise illégale d'intérêts et détournement de biens », sur actu.fr,
  36. « "Tu es méfiant, hein... Viens-ici !" : deux anciens collaborateurs d'André Santini portent plainte pour agression sexuelle et dévoilent des enregistrements », sur Franceinfo, (consulté le )
  37. Par Marjorie Lenhardt Le 1 septembre 2023 à 13h05, « Issy-les-Moulineaux : relaxe pour les trois élus d’opposition poursuivis par André Santini pour outrage », sur leparisien.fr, (consulté le )
  38. « Injures : Santini condamné avec sursis », sur Europe 1, (consulté le )
  39. « La condamnation de Santini confirmée », sur Le Figaro, (consulté le )
  40. « André Santini de nouveau condamné pour injure », Le Parisien avec AFP, publié le 2 décembre 2014.
  41. « André Santini (UDI) condamné pour injure publique envers un adversaire EELV », AFP, publié le 17 septembre 2015.
  42. « Traitée de « pin-up » par Santini, une élue écolo porte plainte pour « outrage sexiste » », sur Le HuffPost, (consulté le )
  43. Ce bon mot est une reprise, sans le citer, de Frédéric Dard qui écrit dans L'Histoire de France vue par San-Antonio : «...La petite histoire nous le dépeint en train de rendre la justice sous un chêne ! — Il devait quand même avoir l'air gland, plaisante cette puissante émanation de l'esprit français».
  44. « Les 1 000 euros de Santini », Le Parisien, 31 octobre 2003.
  45. « La maire de A à Z », sur le site du magazine Le Point, (consulté le ).
  46. (en) « Intelligent Community Forum Names Issy-les-Moulineaux Mayor Andre Santini as its 2009 Intelligent Community Visionary of the Year », sur le site de l'Intelligent Community Forum, (consulté le ).
  47. « André Santini honoré lors des Vœux de l’Internet », sur le magazine en ligne des professionnels de l'informatique, (consulté le ).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Rencontre avec A. Pusel et Alin Avila, Les réflexes culturels d'André Santini, dans Area revue no 1, page 146 sq., 2002.

Liens externes[modifier | modifier le code]