André Milongo — Wikipédia

André Milongo
Illustration.
André Milongo et George H.W. Bush à la Maison blanche.
Fonctions
Premier ministre de la république du Congo

(1 an, 2 mois et 25 jours)
Président Denis Sassou-Nguesso
Prédécesseur Louis Sylvain-Goma
Successeur Stéphane-Maurice Bongho-Nouarra
Biographie
Nom de naissance André Ntsatouabantou Milongo
Date de naissance
Lieu de naissance Mankondi (Afrique-Équatoriale française)
Date de décès (à 71 ans)
Lieu de décès Paris (France)
Nationalité Congolaise
Parti politique Union pour la démocratie et la République
Diplômé de École nationale d'administration
Université de Lorraine

André Milongo
Premier ministre de la République du Congo
André Milongo et Jacques Chirac.

André Milongo, né le à Mankondi et mort le à Paris, est un homme politique congolais (Congo-Brazzaville).

Il a obtenu une maîtrise de l'université de Nancy, puis étudie à l'ENA.

Il a été fonctionnaire de la Banque mondiale, fondateur de l'Union pour la démocratie et la république (UDR-Mwinda), Premier ministre de la période de transition entre 1991 et 1992, président de l’Assemblée nationale et membre du Conseil national de transition (CNT).

Il se présente comme candidat à la présidence en 1992, où il termine quatrième après Pascal Lissouba, et de nouveau en 2002 comme principale candidat de l’opposition face à Denis Sassou Nguesso mais se retire moins de 48 heures avant le scrutin estimant que « les conditions de transparence du scrutin n'étaient pas garanties »[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Né le à Makondi, dans le district de Louingui, département du Pool, André Milongo est mort le , à l'âge de 72 ans. Il est issu d’une famille de quatre enfants, des feux Massengo André et Batambikissa Suzanne.

Il a eu une riche carrière administrative et politique.

André Milongo Ntsatouabantou a fait ses études primaires à l’école protestante de Musana, puis à l’école Saint-Joseph de Bakongo (deuxième arrondissement de Brazzaville), où il obtient son certificat d’études primaires et élémentaires (CEPE) en 1949. La même année, il se présente au concours d’entrée au secondaire et sort major de la promotion. De 1949 à 1957, il est au lycée Pierre Savorgnan de Brazza, où il obtient le baccalauréat littéraire option philosophie.

Grâce à ce diplôme, il obtient une bourse d’État pour la France et s’inscrit à l’Université de Nancy où il retrouve son camarade de lycée Aloïse Moudileno-Massengo. En 1961, André Milongo obtient la Licence puis la Maîtrise en droit public, puis est admis à l’École nationale d’administration (ENA) de France. Du retour au Congo après ses études, il est nommé Trésorier payeur général ; poste qu’il occupe de 1964 à 1969. Après le Trésor il est nommé directeur des investissements au ministère du Plan. Il assume ensuite, entre 1975 et 1976, les fonctions de conseiller économique et financier du Premier ministre Henri Lopez. Concomitamment, il exerce en qualité d’administrateur suppléant non résident de la Banque africaine de développement (BAD), avant de devenir administrateur titulaire de la BAD, de 1976 à 1983, représentant le Congo, le Cameroun, le Bénin, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Niger et la Mauritanie. De 1986 à 1990, André Milongo est administrateur titulaire de la Banque mondiale, représentant 24 pays africains.

Revenu au pays à la faveur de la conférence nationale de 1991, qui a ouvert le Congo au multipartisme, André Milongo fonde l'Union pour la démocratie et la République (UDR-Mwinda). Après avoir été élu Premier ministre de la période de transition entre 1991 et 1992, il termine en quatrième position de la présidentielle de 1992, remportée par Pascal Lissouba. André Milongo devient, le , président de l'Assemblée nationale, poste qu'il occupe jusqu'au . Il est ensuite membre du Conseil national de transition (CNT), mis en place à la fin du conflit armé de [2].

Candidat de l'opposition lors de l’élection présidentielle de 2002, M. Milongo se retire moins de 48 heures avant le scrutin, estimant que «les conditions de transparence du scrutin n'étaient pas garanties». La même année, il a été réélu député de la circonscription de Boko, dans le département du Pool. En raison de problèmes de santé, il n'a pu battre campagne pour sa réélection en et a été éliminé dès le premier tour le [3].

André Milongo a été enterré à Mafouta (arrondissement Makélékélé, Brazzaville) devant plusieurs dizaines de milliers de ses partisans et autres Congolais, dans la résidence où il a toujours vécu, au mois d'[4].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. André Milongo est décédé, Afrique Centrale, 23 juillet 2007.
  2. « [http://www.cesbc.org/societe/personnalites/andremilongo.htm Hommage � Ya Milos] », sur www.cesbc.org (consulté le )
  3. Marie-Soleil Frère, Elections et médias en Afrique centrale: voie des urnes, voix de la paix?, KARTHALA Editions, (ISBN 978-2-8111-0314-9, lire en ligne)
  4. « République du Congo : suivez tous les jours l’actualité du pays – Dénis Sassou Nguesso – infos en temps réel », sur JeuneAfrique.com (consulté le )

Sources[modifier | modifier le code]

Parcours politique[modifier | modifier le code]

Chronologie des fonctions principales[modifier | modifier le code]