Anaconda (Walygator Parc) — Wikipédia

Anaconda

Description de l'image anaconda.JPG.
Localisation Walygator Parc, Drapeau de la France France
Coordonnées géographiques 49° 13′ 39″ nord, 6° 09′ 34″ est
Ouverture
Constructeur Spie
Conception William Cobb
Données techniques
Structure bois
Type aller & retour
Hauteur maximale 36 m
Longueur 1 200 m
Vitesse maximale env. 90 km/h
Durée du tour min 10 s
Nombre d’inversion(s) 0
Taille minimale
requise pour l’accès
1,20 m
Roller Coaster
DataBase
« Fiche technique »
« Images »

Anaconda est un parcours de montagnes russes en bois de Walygator Grand Est à Maizières-lès-Metz en Lorraine. Ouvertes le , elles sont construites par Spie d'après les plans de William Cobb pour le parc Big Bang Schtroumpf.

Situation[modifier | modifier le code]

Décor.

Anaconda ouvre le en même temps que le parc nommé à l'époque Big Bang Schtroumpf. L'attraction est située alors dans la zone Le continent sauvage, aujourd'hui renommée Le monde de l'aventure[1]. Il est un temps envisagé que l'attraction s'appelle le Diplodocus[2]. Elle longe la partie est du parc[3].

Les montagnes russes sont construites par Spie, une entreprise qui n'est pas spécialisée dans le domaine des attractions[4]. Le designer et ingénieur William Cobb signe les plans de l'attraction[5]. Il est également l'auteur de ceux du Monstre ouvert en 1985 à La Ronde qui partage comme autres caractéristiques d'être des montagnes russes en bois et de proposer des trains D. H. Morgan Manufacturing[6].

L'entrée est signalée par la statue d'un anaconda enroulé dans un arbre. La file d'attente est constituée d'une allée en goudron, d'un escalier en bois et d'un plancher qui mène aux différentes portes d'embarquement.

Parcours et trains[modifier | modifier le code]

Le train part par relâchement des freins et est attiré vers les rails, passant devant le rail de rentrée coulissant, virage en « S », « lift » de 32 m de haut, passage sous le drapeau du parc, descente courbée à droite, remontée gauche, passage sur anti-retour, descente droite, passage sur anti-retour, descente gauche, virage droite, remontée, passage sous « Coupeur de tête », 3e remontée, descente droite, virage gauche, virage gauche, virage droite, entrée zone de freinage, entrée gare.

L'attraction dispose d'un train fabriqué par D. H. Morgan Manufacturing et composé de huit voitures présentant deux rangées de deux sièges sécurisés par des lap bars. Il peut donc accueillir théoriquement trente-deux passagers[7].

De 1989 à 2000, l'attraction possède deux trains fabriqués par D.H. Morgan Manufacturing, un rouge et un vert. Le nombre de train est ensuite réduit à un. Au milieu des années 2000, il est repeint en beige et passe au noir lors du changement du nom du site pour Walygator Parc en 2007.

Palmarès[modifier | modifier le code]

Les montagnes russes Anaconda étaient les uniques montagnes russes en bois de France avant la construction du Tonnerre de Zeus au parc Astérix en 1997. Elles étaient également les montagnes russes en bois les plus hautes d'Europe jusqu'à l'ouverture en 2001 de Colossos à Heide Park en Allemagne[3].

Avec ses 36 mètres de haut, l'attraction est le plus haut circuit de montagnes russes en bois de France[8] et le 5e d'Europe[9]. Mondialement, elle est classée 17e[10].

Classement mondial d’appréciation à partir d'un sondage américain[11]
Année 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009
Position 107e 95e 120e 130e 125e 117e 154e 155e 168e 158e 171e 175e 180e
Sur 135 143 150 163 164 162 172 176 175 179 178 176 181

Statistiques[modifier | modifier le code]

  • Longueur : 1 200 m
  • Hauteur : 36 m
  • Inversion : 0
  • Durée : min 10 s
  • Volume du bois : 1 250 m3 de pin sylvestre, soit 35 000 pièces[12]
  • Nombre de boulons : 80 000[12]

Vitesse de l'Anaconda[modifier | modifier le code]

La vitesse exacte de l'Anaconda est sujette à question. En effet, les dépliants du parc ont toujours annoncé une vitesse de 110 km/h, qui doit être la vitesse donnée par le constructeur[13],[14]. Toutefois, cette vitesse est très certainement exagérée et doit avoisiner les 90 km/h quand on se base sur des montagnes russes en bois de taille équivalente[10].

Dégradation et réparations[modifier | modifier le code]

Le premier wagon en 2012.
Première descente.

Dans les années 2010, le train ne peut terminer son parcours à vide pour cause d'usure, c'est pourquoi des sacs de sable sont disposés au fond de certains wagons, pour augmenter constamment le poids du train. De plus, suivant la température et le nombre de visiteurs attendus, le premier et le second wagons peuvent être condamnés et remplis de sacs afin d'éviter un arrêt sur la première bosse du circuit par manque de vitesse. Début 2013, le verdict tombe, l'attraction nécessite des travaux obligatoires (TÜV).

Pour pallier les problèmes de l'Anaconda, la nouvelle direction fait appel à l'entreprise spécialisée Great Coasters International pour retravailler l'attraction[15],[16].

Les travaux débutent le et consistent en :

  • remise en état des voies ;
  • changement des roues ;
  • alourdissement du train.

D'une durée de trois à quatre semaines, les travaux sont terminés pour l'ouverture du parc le . La direction de celui-ci précise que l'entreprise revient pour la seconde partie des travaux, durant la fermeture hivernale 2013-2014. Le circuit de montagnes russes en bois bénéficie encore de travaux durant les intersaisons 2014-2015 et 2015-2016. Malgré ces rénovations hivernales, l'attraction a besoin urgemment de travaux en 2016 et il est décidé de ne pas l'exploiter sur toute l'année. Pour pallier sa fermeture pendant la saison, le manège Air One Maxxx de type sicko du constructeur KMG est loué dès le début de l'été pour 200 000 euros pour compléter l'offre[17].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Sébastien Roffat, « Disney et la France: les vingt ans d’Euro Disneyland », Éditions L’Harmattan, 2007 ou Sébastien Roffat, « Disney et la France: les vingt ans d’Euro Disneyland », sur Google livres, Éditions L’Harmattan, (consulté le )
  2. « Le diplodocus ou le géant d'Europe », sur Waly.biz (consulté le )
  3. a et b (de) « Anaconda », sur freizeitpark-welt.de (consulté le )
  4. « Une nouvelle industrie touristique Un marché sans illusions pour les Français », sur Le Monde, (consulté le ).
  5. Scott Rutherford, « The American Roller Coaster », Éditions MBI Publishing Company, 2004 ou (en) Scott Rutherford, « The American Roller Coaster », sur Google livres, Éditions L’Harmattan, (consulté le )
  6. « Monstre », sur rcdb.com (consulté le )
  7. « Anaconda », sur rcdb.com (consulté le )
  8. « Résultats de recherche des Montagnes Russes France Bois Hauteur », sur rcdb.com (consulté le )
  9. « Résultats de recherche des Montagnes Russes Europe Bois Hauteur », sur rcdb.com (consulté le )
  10. a et b « Résultats de recherche des Montagnes Russes Bois Hauteur », sur rcdb.com (consulté le )
  11. (en) Mitch Hawker's Wooden Roller Coaster Poll - Un classement mondial d'appréciation des montagnes russes en bois établi par sondage
  12. a et b « Anaconda : du bois qui fait sensation ! », sur yumpu.com, (consulté le ) p. 8 [PDF]
  13. « Le continent sauvage », sur Walibi.tk (consulté le )
  14. « Tournez manèges », sur Walibi.tk (consulté le )
  15. Bruno Susset, « Les nouveaux habits de Walygator », sur Vosges Matin, (consulté le )
  16. « Anaconda Walygator Parc, Maizières-les-Metz, France », sur greatcoasters.com (consulté le )
  17. Céline Killé, « Jacqueline Lejeune : la « dame de fer » au cœur tendre… », sur Le Républicain lorrain, (consulté le )

Annexes[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Lien externe[modifier | modifier le code]