Glacier du Tour — Wikipédia

Glacier du Tour
Le glacier du Tour vu depuis les aiguillettes des Posettes au nord-ouest.
Le glacier du Tour vu depuis les aiguillettes des Posettes au nord-ouest.

Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Massif Massif du Mont-Blanc (Alpes)
Vallée Vallée de l'Arve
Cours d'eau le Bisme
Type Glacier de vallée
Longueur maximale 5,3 km
Superficie km2
Altitude du front glaciaire 2 150 m
Vitesse d'écoulement 240 m/an
Coordonnées 45° 59′ 00″ N, 6° 59′ 50″ E

Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Glacier du Tour
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
(Voir situation sur carte : Haute-Savoie)
Glacier du Tour

Le glacier du Tour est un glacier de France situé dans le massif du Mont-Blanc, sur la commune de Chamonix-Mont-Blanc et qui surplombe le hameau du Tour au fond de la vallée de Chamonix.

Géographie[modifier | modifier le code]

Crevasse dans le glacier du Tour.

Le glacier du Tour est le glacier le plus en amont de la vallée de Chamonix. Sa partie inférieure est visible depuis la vallée mais ne constitue qu'une partie minime de sa globalité. Le reste du glacier, invisible depuis la vallée, est constitué d'un grand plateau glaciaire, entouré de l'aiguille du Tour, la Grande Fourche et de l'aiguille du Chardonnet. Sa largeur maximale est de plus de 3 000 mètres au niveau de ce plateau, mais elle est inférieure au kilomètre au niveau de la langue terminale. Le glacier du tour se termine sur une grande pente rocheuse, haute de près de 800 mètres. Cette pente était entièrement recouverte par le glacier au petit âge glaciaire.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le glacier du Tour sur le flanc nord du massif du Mont-Blanc, a été le théâtre, le à 16 h 15, d'un accident glaciaire peu fréquent à cette échelle. En effet, deux à trois millions de mètres cubes de glace se sont effondrés dans la cuvette du village du Tour, occasionnant la mort de six promeneurs qui s'étaient aventurés sous le glacier suspendu. D'après une étude géographique, la chute de la masse glaciaire s’explique par des amplitudes exceptionnelles de température les jours précédant la catastrophe : des phases de dégel puis de regel plus importantes que d'habitude auraient fragilisé le glacier[1].

Le glacier du Tour en juillet 2021 vu depuis le Grand Balcon Sud dans les aiguilles Rouges au nord-ouest.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Paul Guichonnet, « La catastrophe du Glacier du Tour », Revue de Géographie Alpine, vol. 38, no 1,‎ , p. 198–201 (DOI 10.3406/rga.1950.4063, lire en ligne, consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :