Alfred Mortier — Wikipédia

Alfred Mortier
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 72 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Alfred MortjeVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activités
Conjoint
Aurel (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

Alfred Henry Mortier, né Mortjé le à Baden-Baden (Grand-duché de Bade) et mort à Paris 17e le [1], est un journaliste et écrivain français.

Naturalisé français en 1900, il fut autorisé par ordonnance à modifier son nom de famille. Son cousin Pierre Mortier, directeur du Gil Blas de 1911 à 1917, put faire de même.

Biographie[modifier | modifier le code]

Jeunesse et œuvres[modifier | modifier le code]

Né de père hollandais et de mère française, Alfred Mortier a longtemps habité Nice où ses parents s'étaient installés en 1874.

Après avoir fait ses études au lycée de Nice (Lycée Masséna), il étudia le droit à Paris.

Il se lança alors dans plusieurs domaines dont le journalisme, la poésie, la musique, écrivit de nombreuses pièces de théâtre et devint critique de théâtre.

Alfred Mortier collabora à L'Éclaireur de Nice et du Sud-Est puis fonda Le Petit Monégasque dont il fut directeur pendant plusieurs années.

Il fut encore l'un des fondateurs de Mercure de France et, en 1895, président-fondateur du Cercle Artistique à Nice.

Décès[modifier | modifier le code]

Il meurt le 24 octobre 1937 en son domicile du 20 rue du Printemps.

Postérité[modifier | modifier le code]

A Paris 17e, une plaque lui rend hommage sur la façade de l'hôtel particulier du 20 rue du Printemps et indique : « Alfred Mortier - 1865-1937 - Le poète du Temple sans idoles, du Souffleur de bulles, de Marius vaincu, de Sylla, de Penthésilee, du Divin Arétin, de Machiavel, l'érudit de Ruzzante - travailla dans cette maison depuis 1913 et y mourut - "Ici fut un juste et l'un de ces doux souriants qui possèderont la Terre" »

Une rue de Nice porte son nom. C'est sa veuve, Aurélie Octavie Gabrielle Antoinette de Faucambergue, connue en littérature sous le nom d'Aurel et qui tenait un salon politico-littéraire, qui insista pour cela, comme elle l'avait fait après la mort de son premier mari, le peintre paysagiste Cyrille Besset.

Un autre souvenir d'Alfred Mortier se trouve sur la façade du n° 20 de l'avenue Jean Médecin. À la hauteur du premier étage de l'immeuble, une plaque pas très lisible indique :
« Ici vécut Alfred Mortier (1865-1937) noble écrivain - grand poète dramaturge - érudit - auteur de La vaine aventure, Le temple sans idole, Le souffleur de bulles, Marius vaincu, Sylla, Penthésilée, Ruzzante ».

Œuvre[modifier | modifier le code]

Œuvre poétique
Œuvre théâtrale

Distinctions[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de décès n° 2193 (vue 1/31). Archives de la Ville de Paris en ligne, état-civil du 17ème arrondissement, registre des décès de 1937.
  2. Informations. Nouveau théâtre d'art (Théâtre des Arts). Marius vaincu. Comoedia, 25 mai 1910, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
  3. Comoedia du 7 janvier 1921
  4. Chronique dramatique. Les Nouvelles littéraires, 2 juin 1923, p. 5, lire en ligne sur Gallica.
  5. « Divin Aretin - 1930 », sur data.bnf.fr (consulté le )
  6. « La Nouvelle revue », sur Gallica, (consulté le )
  7. Au théâtre Albert 1er. L'Affaire Brock. Comoedia, 4 février 1933, pp. 1-2, lire en ligne sur Gallica.
  8. Dossier LH 19800035/759/86075. Ministère de la Culture, site Léonore.

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]