Alexandre Ier (roi de Macédoine) — Wikipédia

Alexandre Ier
Illustration.
Faces d'une tétradrachme émise par Alexandre Ier.
Titre
Roi de Macédoine

(44 ans)
Prédécesseur Amyntas Ier
Successeur Perdiccas II
Biographie
Dynastie Argéades
Date de naissance VIe siècle av. J.-C.
Lieu de naissance Royaume de Macédoine
Date de décès
Père Amyntas Ier
Mère Eurydice
Fratrie Gygaéa (en), peut-être une autre sœur
Conjoint Antigone
Enfants 1. Perdiccas II
2. Philippe (de)
3. Alcétas II
4. Ménélas (ca)
5. Amyntas
6. Stratonice (ca)
Religion Religion grecque antique
Résidence Aigai
(Royaume de Macédoine)

Alexandre Ier (en grec ancien : Ἀλέξανδρος Α΄) dit le Philhellène (l'« Ami des Grecs »), né au VIe siècle av. J.-C. et mort en , est un roi de Macédoine de la dynastie des Argéades qui règne de à .

Biographie[modifier | modifier le code]

Origines[modifier | modifier le code]

Fils d'Amyntas Ier, il offre sa sœur Gygaéa (en) en mariage au général perse Bubarès (en). Il est évoqué à plusieurs reprises par Hérodote dans son récit des guerres médiques.

Relation avec les Perses[modifier | modifier le code]

Bien que vassal des Perses, il entretient de bonnes relations avec les Grecs (il est proxène des Athéniens), et leur fait plusieurs fois parvenir des renseignements. En fin stratège, il réussit à faire croire aux Perses qui envahissent la Grèce qu'il est leur allié, tout en vendant à Athènes le bois nécessaire à la construction de la flotte qui permet la victoire des Grecs à la bataille de Salamine[1]. Il sert aussi d'intermédiaire entre les Grecs et les Perses, par exemple dans les négociations qui eurent lieu entre la bataille de Salamine et celle de Platées (). Dans les jours précédant cette dernière, il donne à nouveau secrètement des informations aux Grecs tandis que son armée se trouve dans le camp perse.

Relation avec les Grecs[modifier | modifier le code]

Alexandre Ier manifeste un goût déclaré pour la culture hellénique, ce qui lui vaut son surnom de « philhellène » (en grec ancien : ὁ Φιλέλλην). Admirateur du grand poète lyrique Pindare, il l'attire à sa cour et lui offre de riches présents. Pindare compose en son honneur des chants dont il ne reste que deux fragments[2].

Bien que Macédonien, il est autorisé par les hellanodices à participer aux Jeux olympiques, ayant fait valoir les origines argiennes de sa famille, les Argéades.

Famille[modifier | modifier le code]

Mariage et enfants[modifier | modifier le code]

Avec une femme inconnue (nommée Antigone selon certaines sources), Alexandre Ier a eu plusieurs enfants :

Ascendance[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Grande Galerie -Le Journal du Louvre, sept./oct./nov. 2011, no 17.
  2. Alfred Croiset, La poésie de Pindare et les lois du lyrisme grec, Hachette, 1895, p. 16-17.

Annexes[modifier | modifier le code]

Sources primaires[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Paul Cloché, Histoire de la Macédoine jusqu'à l'avènement d'Alexandre le Grand, Payot, , 269 p.

Liens externes[modifier | modifier le code]