Albert Gleizes — Wikipédia

Albert Gleizes
Albert Gleizes photographié par Pierre Choumoff vers 1920.
Naissance
Décès
Période d'activité
Nationalité
Activité
Formation
Autodidacte
Représenté par
Élève
Lieu de travail
Mouvement
Influencé par
Conjoint
Parentèle
Œuvres principales

Albert Gleizes, né le à Paris et mort le à Saint-Rémy de Provence[1], est un peintre, dessinateur, graveur, philosophe et théoricien français, qui fut l'un des fondateurs du cubisme et une influence sur l'École de Paris.

Albert Gleizes et Jean Metzinger ont écrit le premier traité majeur sur le cubisme, Du "Cubisme" (en), en 1912. Gleizes était un membre fondateur de la Section d'Or. Il a également été membre de Der Sturm, et ses nombreux écrits théoriques ont été à l'origine le plus apprécié en Allemagne, où en particulier au Bauhaus ses idées ont été pris en considération réfléchie. Gleizes a passé quatre années cruciales à New York, et a joué un rôle important dans l'évolution de l'art moderne en Amérique. Il a été membre de la Société des artistes indépendants, fondateur de l'Association Ernest Renan, l'un des fondateurs et participant à l'Abbaye de Créteil[2]. Gleizes a exposé régulièrement chez Léonce Rosenberg à la Galerie de L'Effort moderne (Paris). Il était également le fondateur, organisateur et directeur de Abstraction-Création. Des années 1920 aux années 1930 une grande partie de son énergie passe dans l'écriture (par exemple, La Peinture et ses lois (Paris, 1923), Vers une conscience plastique: La Forme et l'histoire (Paris, 1932) et Homocentrisme (Sablons , 1937)[3]. Étant l'un des principaux représentant du cubisme des Salons (1911-1914), Gleizes considère toute son œuvre ultérieure comme un développement logique de l'esthétique cubiste[4],[2],[3].

Biographie[modifier | modifier le code]

Artiste autodidacte, il compte parmi les fondateurs de l'abbaye de Créteil, avec Georges Duhamel et Charles Vildrac[2],[4].

Premiers tableaux[modifier | modifier le code]

Albert Gleizes est le neveu du peintre de portraits Léon Comerre, Prix de Rome en 1875. Ses premières peintures sont des paysages impressionnistes. Mais son admiration pour Paul Cézanne le pousse à rompre avec la peinture descriptive pour privilégier le plan, les volumes et bientôt la multiplicité des points de vue[2],[4].

Les Salons cubistes[modifier | modifier le code]

De 1911 à la Première guerre mondiale, Albert Gleizes compte parmi les principaux exposants des salons parisiens, où le cubisme, mouvement pictural inventé par Braque et Picasso en 1907, est révélé au grand public. Le Salon des indépendants de 1911, où Gleizes et ses amis peintres, Henri Le Fauconnier, Fernand Léger, Jean Metzinger, Jacques Villon et Robert Delaunay, sont parvenus à rassembler leurs envois, signe la naissance du «cubisme des Salons», opposé par les historiens du mouvement à celui du Bateau-Lavoir, alors peu diffusé. Jugée scandaleuse par le public et la plupart des critiques d'art à l'exception de Guillaume Apollinaire, cette exposition sera suivie jusqu'à la guerre par plusieurs autres tant aux Indépendants qu'aux Salon d'automne, où les différents artistes exposent régulièrement leur production. Signe de l'implication de Gleizes, il cosigne avec Jean Metzinger, le premier ouvrage jamais consacré au mouvement, Du "Cubisme" (en), paru peu après l'ouverture du Salon de la Section d'Or, où Gleizes et les cubistes sont largement représentés, en [2],[4],[3].

La guerre met un terme brutal à cette dynamique en dispersant les différents protagonistes du mouvement[2],[4].

La Grande guerre[modifier | modifier le code]

Portrait d'un médecin militaire, 1914.

Mobilisé, Gleizes est envoyé dans une caserne à Toul (Lorraine), où grâce à la bienveillance d'un médecin militaire qu'il représente dans Portrait d'un médecin militaire, il peut continuer à peindre et à dessiner, tout en collaborant, à distance, avec Jean Cocteau, directeur de la revue Le Mot. Réformé en 1915, grâce à l'entregent de sa future femme, Juliette Roche, fille d'un ancien ministre influent, qu'il épouse le 8 septembre 1915, avec Jean Cocteau parmi les témoins[5], il quitte la France le 11 septembre[6] et s'installe à New York, où il retrouve Marcel Duchamp et Francis Picabia et fréquente le milieu artistique de la ville. Quelques mois plus tard, fin mai 1916[6], les époux Gleizes sont à Barcelone, où Albert se voit proposer sa première exposition personnelle à la galerie Dalmau à l'automne 1916[2],[3],[4].

Le retour en France[modifier | modifier le code]

De retour en France en 1919, il se consacre à l'enseignement et oriente son art vers la production de « tableaux-objets ». En 1922, il achète un terrain à Cavalaire-sur-Mer, pour y bâtir une maison. Ce terrain est contigu à la maison d'un autre peintre, Emmanuel Gondouin, qui supervise les travaux de construction, et orne même l'entrée d'un bas-relief de sa main en 1923[7]. En 1927, Juliette Roche et lui créent les communautés de Moly-Sabata dans l'Isère, à proximité de leur maison de Serrières (Ardèche). Ils confient la gestion de la résidence en 1930 à Anne Dangar qui fut l'une de leurs plus ferventes disciples. À partir de 1939, Gleizes se retire à Saint-Rémy-de-Provence où il continue de travailler entouré de disciples[2],[4] qui comptent Paul Régny, Andrée Le Coultre (l'unique femme peintre du groupe), Jean Chevalier.

Du cubisme au sacré[modifier | modifier le code]

Le cubisme initial d'Albert Gleizes donne la part belle aux volumes (La Femme aux phlox, 1910). Quelques toiles traitent l’objet figuratif de façon déstructurée comme Picasso (La Dame aux bêtes, 1914), pourtant le cubisme de Gleizes garde une certaine originalité par l’expression réaliste et schématique de ses personnages au sein d’un paysage aux formes géométriques et déstructurées (L’Homme au balcon, 1912)[2],[4].

La sombre palette de Gleizes de ses débuts s’éclaircit et il n'hésite pas à employer de larges aplats de couleurs vives et franches (La Parisienne, 1915). À partir de 1917, il revient à des représentations moins déstructurées (La Femme au gant). La composition de ses tableaux respecte une grammaire aussi rigoureuse que stable inventée par le peintre : recherche du rythme, goût pour la géométrie (rotation et translation du plan), abstraction du sujet (Peinture à sept éléments cadencés et rythmés)[2],[4].

Il adhère en 1931 au mouvement Abstraction-Création. Dans ses dernières années, Gleizes se tourne vers la peinture sacrée. À partir de 1935, il est très influencé par l'œuvre de René Guénon[8] avec qui il entretient une correspondance sur les rapports de l'art et du sacré[9]. Il entretint une correspondance avec des auteurs proches de Guénon tels qu'Ananda Coomaraswamy et Marco Pallis[10]. Il illustre les Pensées de Blaise Pascal et se convertit au catholicisme en 1941[2],[4].

Son œuvre (peintures et dessins) est présente dans de nombreux musées français et étrangers. Depuis 2006, le musée Estrine à Saint-Rémy-de-Provence (Bouches-du-Rhône) conserve et expose des oeuvres d'Albert Gleizes dans ses salles permanentes[11].

Dans les années 2000, une série importante de tapis originaux signés et numérotés Gleizes, ont été réalisés par Didier Marien de la Galerie Boccara avec l'accord des ayants droit[12]. Ces tapis exposés en France, à Moscou, New York et Londres, ont participé à la redécouverte d'Albert Gleizes dans les grandes capitales artistiques mondiales.

Œuvres[modifier | modifier le code]

Article principal : Liste des œuvres d'Albert Gleizes (en)[13]:

  • Espace rythmé selon le plan, 1920, musée de Grenoble
  • Composition, 1920
  • Peinture à sept éléments cadencés et rythmés, 1924
  • Maternité, 1934
  • Composition bleu et jaune (Composition jaune), 1921
  • Peinture à Sept Éléments Rythmés, 1924-34
  • Les sept éléments, 1924–25
  • Lumière, 1932–34
  • Composition Rythmique (Les Bleus), 1932–34
  • Femme et Enfant, 1932–34
  • Spiral brun et vert, 1932–34
  • Support de Contemplation, 1932–34
  • Maternité, Mère et enfant, 1934
  • Élément central de Sept Éléments, 1935–36
  • Femme et Enfant, 1935
  • Terre et Ciel, 1935
  • Supports de Contemplation, 1942
  • L'Étrange Musicien, 1944
  • Support de contemplation, 1947
  • Composition, La Libellule, 1952

Publications[modifier | modifier le code]

  • Du "Cubisme" (en), Albert Gleizes et Jean Metzinger, Paris, Figuière, 1912
  • Du Cubisme et des moyens de le comprendre, Paris, La Cible, Povolozky, 1920
  • La Mission créatrice de l’Homme dans le domaine plastique, Paris, La Cible, Povolozky, 1921
  • La Peinture et ses lois, ce qui devait sortir du Cubisme, Paris, 1924 (published in English in 2000)
  • Tradition et Cubisme. Vers une conscience plastique. Articles et Conférences 1912-1924, Paris, La Cible, Povolozky, 1927
  • Peinture et Perspective descriptive, conférence Carnegie Foundation pour l’Union Intellectuelle française, Paris, . Sablons, Moly-Sabata, 1927
  • Kubismus, Bauhausbücher 13, Munich, Albert Langen Verlag, 1928
  • Vie et Mort de l’Occident Chrétien, Sablons, Moly-Sabata, 1930
  • Vers une Conscience plastique : La Forme et l’Histoire, Paris, Povolozky, 1932
  • Art et Science, Sablons, Moly-Sabata, 1933. 2e édition, Aix-en-Provence, 1961. Conférence Lodz, Poland, 28 April 1932, and Stuttgart, .
  • Homocentrisme ; Le retour de l’Homme chrétien; Le Rythme dans les Arts plastiques, Sablons, Moly-Sabata, 1937
  • La Signification humaine du Cubisme, Albert Gleizes au Petit Palais, Paris, , Sablons, Moly-Sabata, 1938
  • Du "Cubisme", Albert Gleizes et Jean Metzinger, Paris, Compagnie française des arts graphiques, 1947
  • Souvenirs, le Cubisme 1908-1914, Lyon, Cahiers Albert Gleizes, L’Association des Amis d’Albert Gleizes, 1957
  • Puissances du Cubisme (1925 - 1946), Chambéry, éditions Présence, 1969
  • Art et religion, Art et science, Art et production, Chambéry, éditions Présence, 1970
  • L'Homme devenu peintre (1948), Paris, Fondation Albert Gleizes and Somogy éditions d'Art, 1998
  • Albert Gleizes, le cubisme en majesté, 2001, Musée Picasso, Barcelone, Musée des Beaux-Arts, Lyon. Texte Gladys Beurdeley-Fabre, (ISBN 2-7118-4199-5).

Élèves[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Acte de naissance à Paris 10e, n° 5406, vue 23/31, avec mentions marginales du mariage à Paris en 1915 et du décès à Saint-Rémy-de-Provence en 1953.
  2. a b c d e f g h i j et k Daniel Robbins, 1964, Albert Gleizes 1881 - 1953, A Retrospective Exhibition, Published by The Solomon R. Guggenheim Foundation, New York, in collaboration with Musée National d'Art Moderne, Paris, Museum am Ostwall, Dortmund.
  3. a b c et d Museum of Modern Art, New York, MoMA, Albert Gleizes, Daniel Robbins, Grove Art Online, 2009 Oxford University Press
  4. a b c d e f g h i et j Peter Brooke, Albert Gleizes, Chronology of his life, 1881–1953
  5. Christian Briend, « Chronologie d'Albert Gleizes », sur Fondation Gleizes,
  6. a et b Christian Briend, « Chronologie d'Albert Gleizes », sur Fondation Gleizes,
  7. Jacques de la Frégonnière, Gondouin, Paris, Gründ, , 191 p., p. 43-51
  8. Xavier Accart, René Guénon ou le renversement des clartés : Influence d'un métaphysicien sur la vie littéraire et intellectuelle française (1920-1970), Paris, Archè EDIDIT, 2005, p. 324-326.
  9. Xavier Accart, René Guénon ou le renversement des clartés : Influence d'un métaphysicien sur la vie littéraire et intellectuelle française (1920-1970), Paris, Archè EDIDIT, 2005, p. 327-330.
  10. Xavier Accart, René Guénon ou le renversement des clartés : Influence d'un métaphysicien sur la vie littéraire et intellectuelle française (1920-1970), Paris, Archè EDIDIT, 2005, p. 325.
  11. « La collection », sur Musée Estrine à Saint Rémy de Provence Van Gogh (consulté le )
  12. Les Tapis artistiques résultant de la collaboration entre la Galerie Boccara et la Fondation Albert Gleizes
  13. La plupart des œuvres figurant sur la liste ci-après ne sont pas reproduites ici, car en France, elles ne seront dans le domaine public qu'à compter du . Elles sont visibles sur l'article en anglais List of works by Albert Gleizes (en), car les dispositions relatives au droit d'auteur sont différentes aux États-Unis.
  14. Reproduction dans Beaux Arts magazine no 74, décembre 1989, p. 19

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Guillaume Libert, Albert Gleizes et Jean-Claude Libert. L'expérience du sacré, Paris, L'Harmattan, 2019
  • Albert Gleizes and Jean Metzinger, Du "Cubisme", Eugène Figuière, 1912
  • Mark Antliff and Patricia Leighten (ed), A Cubism Reader - Documents and Criticism, 1906-1914, University of Chicago Press, 2008.
  • Olivier Hourcade, « Courrier des Arts », Paris-Journal, 10–
  • Les Beaux-Arts, aout 1938
  • Cleve Gray, Gleizes, Magazine of Art. vol. 43, no. 6,
  • John Golding, Cubism: A History and an Analysis 1907-1914, New York/Londres, 1959
  • Daniel Robbins, Albert Gleizes 1881 - 1953, A Retrospective Exhibition, The Solomon R. Guggenheim Foundation, New York, Musée National d'Art Moderne, Paris, Museum am Ostwall, Dortmund, 1964
  • Katharine Kuh, « Albert Gleizes: Underrated Cubist », Saturday Review,
  • Daniel Robbins, « Gleizes as a Way of Life », Art News, n° 63, septembre, 1964
  • Richard V. West, Painters of Section d'Or: The Alternatives to Cubism (exh. cat.) Albright-Knox Art Gallery, Buffaro, 1967
  • John Golding, Cubism: A History and an Analysis 1907-1914, Londres, 1968
  • Douglas Cooper, The Cubist Epoch, New York, 1970
  • Daniel Robbins, The Formation and Maturity of Albert Gleizes, 1881 through 1920, New York University, 1975
  • Sarane Alexandrian, Panorama du Cubisme, Paris, 1976
  • Angelica Zander Rudenstine, The Guggenheim Museum Collection: paintings, 1880-1945, vol. 1, New York, 1976
  • Haruki Yaegashi, Sekai no Bijutsu. Cubism, vol. 63, Tokyo,
  • Haruki Yaegashi,Kindai no Bijutsu. Cubism, vol. 56, Tokyo, 1980
  • Pierre Daix, Journal du Cubisme, Genève, 1982
  • Pierre Alibert, Albert Gleizes: Naissance et avenir du cubisme, Saint-Étienne, 1982
  • David Cottington, Cubism and the Politics of Culture in France 1905-1914, Courtauld Institute of Art, University of London, 1985
  • Christopher Green, Cubism and its Enemies: Modern Movements and Reaction in French Art, 1916-1928, Yale University Press, 1987
  • John Golding, Cubism: A History and an Analysis 1907-1914, Cambridge, MA, 1988
  • Beth S. Gersh-Nesic, The Early Criticism of André Salmon, A Study of His Thought on Cubism, thèse, City University of New York, 1989
  • Pierre Alibert, Gleizes - Biographie, Paris, galerie Michèle Heyraud, 1990 (ISBN 978-2-9084-5800-8), 253 pages
  • Mark Antliff, Inventing Bergson: Cultural Politics and the Parisian Avant-Garde, Princeton, 1993
  • Francis Franscina and Charles Harrison, Realism and Ideology: An Introduction to Semiotics and Cubism. Primitivism, Cubism, Abstraction: The Early Twentieth Century, chapter 2, New Haven/ Londres, 1993
  • Albert Gleizes, L'Homme devenu peintre, Paris, SOMOGY éditions d'art/Fondation Albert Gleizes, 1998, (ISBN 2-85056-325-0).
  • Anne Varichon, Albert Gleizes - Catalogue raisonné, 2 tomes, Paris, SOMOGY éditions d'art/Fondation Albert Gleizes, 1998, (ISBN 978-2-8505-6286-0).
  • Michel Massent, Albert Gleizes, Paris, SOMOGY éditions d'art/Fondation Albert Gleizes/Fondation Albert Gleizes, 1998, (ISBN 2-85056-341-2)
  • David Cottington, Cubism in the Shadow of War: The Avant-garde and Politics in Paris, 1905-1914, New Haven/Londres, 1998
  • Emmanuel Bénézit, Dictionnaire critique et documentaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs de tous les temps et de tous les pays, vol. 6, éditions Gründ, , 13 440 p. (ISBN 2-7000-3016-8), p. 211-213
  • Albert Gleizes, Art and Religion, Art and Science, Art and Production, Peter Brooke, Londres, Francis Boutle publishers, 1999, (ISBN 0-9532388-5-7).
  • Neil Cox, Cubism, Londres, 2000
  • Christopher Green, Art in France 1900-1940, New Haven/ Londres, 2000
  • Christian Briend, Albert Gleizes au Salon de la Section d'Or de 1912. La Section d'or 1912, 1920, 1925, Paris, 2000
  • Olivier Hourcade, La Section d'or 1912, 1920, 1925 (exh. cat.). Musées de Châteauroux/Musée Fabre, Montpellier, Édition Cercle d'Art, 2000–2001, Courrier des Arts (reprint).
  • Mark Antliff, Patricia Leighten, Cubism and Culture, Londres/New York, 2001
  • Peter Brooke, Albert Gleizes - For and Against the Twentieth Century, New Haven et Londres, Yale University Press, 2001, (ISBN 0-300-08964-3), (ISBN 978-0-3000-8964-6)
  • Christian Briend et al., Albert Gleizes : Le cubisme en majesté (exh. cat.), Museu Picasso, Barcelona/Musée des beaux-arts, Lyon, 2001
  • Albert Gleizes, Painting and its laws, (with Gino Severini: From Cubism to Classicism), Peter Brooke, Londres, Francis Boutle publishers, 2001, (ISBN 1-903427-05-3).
  • Christian Briend, Between Tradition and Modernity: The Cubist Work of Albert Gleizes. Albert Gleizes: Cubism in Magesty (exh. cat.), Centro Cultural de Belém, Lisbonne, 2002–2003
  • Neil Cox, Cubism, Tokyo, 2003
  • David Cottington, Cubism and its Histories, Manchester/ New York, 2004
  • Annual bulletin of the National Museum of Western Art, n° 39 ( - ), 2006, Tanaka, Masayuki
  • Donald Kuspit, A Critical History of 20th-Century Art, Chapter 2, Part 4 « The machine and spirituality in the avant-gardes », 2006
  • Donald Kuspit, At the Philadelphia Museum, Marc Chagall and His Circle, 2011
  • Henri Giriat, Gleizes l'initiateur. Métaphysique au quotidien, L'Harmattan, 2013, (ISBN 978-2-336-29752-1)
  • Revue Zodiaque, n° 100, numéro thématique consacré à Albert Gleizes.

Liens externes[modifier | modifier le code]

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