Alain Michel (football) — Wikipédia

Alain Michel
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Alain Michel en 2014.
Biographie
Nationalité Française
Naissance (75 ans)
Beaugency (France)
Taille 1,71 m (5 7)
Poste Gardien de but puis entraîneur
Parcours junior
Années Club
1957-1965 US Beaugency
1965-1968 Arago Orléans
Parcours senior1
AnnéesClub 0M.0(B.)
1968-1973 US Beaugency
1973-1977 AAJ Blois
Parcours entraîneur
AnnéesÉquipe Stats
1977-1982 US Mer
1982-1983 US Beaugency
1983-1994 FC Bourges 134v 111n 125d
1994-1997 CS Louhans-Cuiseaux 050v 033n 046d
1997-2001 Grenoble Foot 38 079v 041n 036d
2001 AS Saint-Étienne 002v 006n 004d
2001-2004 Grenoble Foot 38 018v 026n 026d
2004-2006 FC Rouen 017v 017n 009d
2006-2007 Al-Ahli Dubaï
2007-2008 Baniyas SC
2008-2009 MC Alger 019v 011n 007d
2010 Al-Shamal SC
2010-2011 MC Alger
2011 MC Oran
2012-2013 JSM Béjaïa 018v 007n 013d
2013 MC Alger 003v 000n 001d
2013-2014 JS Saoura 008v 003n 005d
2014-2016 CR Belouizdad 023v 021n 018d
2016-2017 NA Hussein Dey 010v 006n 010d
2018 MO Béjaïa 005v 006n 005d
1 Compétitions officielles nationales et internationales.
Dernière mise à jour : 27 novembre 2022

Alain Michel est un footballeur puis entraîneur français, né le à Beaugency (Loiret). Professeur agrégé d'histoire-géographie, il est gardien de but à l'US Beaugency puis à l'AAJ Blois dans les années 1970.

Devenu entraîneur, il dirige notamment les clubs français de Bourges, Louhans-Cuiseaux et Grenoble Foot 38 puis les clubs émiratis d'Al-Ahli Dubaï et de Baniyas SC. Il rejoint ensuite le championnat d'Algérie qu'il remporte en 2011 avec le MC Alger.

Biographie[modifier | modifier le code]

Professeur agrégé d'histoire-géographie, Alain Michel est également gardien de but amateur à l'US Beaugency, Orléans et Blois. Devenu entraîneur, il exerce à Mer, à Beaugency, Bourges, Louhans-Cuiseaux (où il rencontre Christian Larièpe), qu'il hisse à la 11e place de D2 en 1995-1996[1].

Nommé entraîneur du Grenoble Foot 38 en 1997 à sa création sous l'impulsion de Michel Destot et de son équipe, le GF38 fait le pari de retrouver le monde du football professionnel en seulement cinq ans. Alors que tout est à reconstruire, le duo qu'il compose avec Max Marty, le directeur général, remplit les objectifs et fait remonter le GF38 en seconde division en seulement quatre ans, en remportant un titre de champion de France de National en 2001[1].

À l'été 2001, il est approché par l'AS Saint-Étienne, qui cherche un remplaçant à Jean-Guy Wallemme et qui vient de recruter Larièpe dans le staff. Il ne reste cependant que quelques semaines (pour onze matchs) et laisse sa place le 9 octobre à Frédéric Antonetti. Quelques semaines plus tard il retourne à Grenoble, à la suite du licenciement de Marc Westerloppe, et y reste jusqu'en 2004, assurant chaque année le maintien du club en D2. En 2004, il est recruté comme directeur sportif par le FC Rouen. À la fin de la première saison, il devient entraîneur à la suite du limogeage d'Éric Dewilder, et le reste la saison suivante, après la relégation du club en CFA[2].

En 2006, il quitte la Haute-Normandie et part en championnat des Émirats arabes unis, d'abord à Al-Ahli Dubaï puis au Baniyas SC, dont il est limogé en mars 2008. Le , il est nommé entraîneur du Mouloudia Club d'Alger, le doyen des clubs algériens de football, où son travail à la tête d'une équipe de jeunes joueurs permet à son équipe de prendre la tête du championnat d'Algérie de football en 2009-2010. Cependant, opposé à ses dirigeants pour des raisons financières, il quitte le club fin 2009 et signe au Qatar, à Al Shamal[3].

Alors que certains le voient devenir sélectionneur de l'équipe nationale algérienne après la Coupe du monde 2010[réf. nécessaire], il fait son retour dans ses fonctions d'entraîneur du Mouloudia pour la saison 2010-2011, aux dépens de François Bracci. En mars 2011, il est limogé ainsi que son staff après la défaite en championnat face à l'USM Blida.

Annoncé comme manager général du Red Star à l'été 2011, il signe finalement au MC Oran où il ne reste cependant que quelques jours, arguant d'un manque de moyens[4]. Le 2012, il devient l'entraîneur de la JSM Bejaia en Algérie[1]. Il termine avec le club deuxième du championnat et se qualifie ainsi pour la Ligue des champions[5]. Il est alors prolongé d'une saison par le président du club[6]. Après une série de quatre matchs sans victoire et une élimination en Coupe d'Algérie, il est démis de ses fonctions le , le club étant alors sixième du championnat après dix-sept journées[7].

Fin , Alain Michel fait son retour dans le paysage footballistique algérien. En proie à de grandes difficultés sportives et à une crise interne entre Victor Zvunka et ses adjoints, le CR Belouizdad se retrouve sans entraîneur à la suite de la démission de Victor Zvunka. Alain Michel est alors nommé le à la tête de l'équipe première du CRB avec pour mission de sauver le club et comme objectif le milieu de tableau[8].

Palmarès[modifier | modifier le code]

  • FC Bourges
    • Montées en 2e Division en 1986 et en 1990

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a b et c Alain Michel, les.verts.pagesperso-orange.fr
  2. « Fiche d’Alain Michel », sur footballdatabase.eu
  3. Alain Michel quitte le MCA : «Le club est en turbulence en permanence», algerie360.com
  4. Michel quitte déjà le MC Oran, lequipe.fr, 09 août 2011
  5. L Hama, « JSM Béjaïa : Alain Michel réussit son pari », sur djazairess.com, El Watan, (consulté le )
  6. L Hama, « JSM Béjaïa : accord trouvé avec Alain Michel », sur djazairess.com, El Watan, (consulté le )
  7. « JSM Béjaïa, Alain Michel démis de ses fonctions », sur dzfoot.com, (consulté le )
  8. « Alain Michel succède à Victor Zvunka au CRB (Algérie) », sur GF38 Historique, (consulté le )

Liens externes[modifier | modifier le code]