Airix — Wikipédia

Airix est un outil de radiographie à rayons X appartenant à la Direction des applications militaires (DAM) du commissariat à l'Énergie atomique français. Il permet au CEA d'examiner dans le temps très bref d'une implosion les mouvements de matières précédant le fonctionnement nucléaire d'une arme. Cette machine est le plus puissant générateur de rayons X jamais construit[réf. nécessaire], elle a été fabriquée par le groupe Thomson. Airix, dont le programme a été décidé en 1992, a été mis en service en à Pontfaverger-Moronvilliers dans la Marne, sur le site de Moronvilliers. Airix avec TERA‑10 et le laser Mégajoule est un élément clé du programme Simulation.

Conformément au planning du projet Epure, le premier générateur haute tension de l’accélérateur Airix, a été transporté du Polygone d’expérimentation de Moronvilliers (PEM) dans l’installation Epure à Valduc, où il est remonté et remis en service pour constituer le premier des trois axes radiographiques du site. Ce transport a été effectué grâce à la mise à disposition dans les délais prévus, par les équipes de la DAM, du hall générateur et du hall accélérateur où sera installé Airix. La fin du transfert des éléments machine depuis le PEM était annoncé prévue en . Epure est mis en service opérationnel en [1].

Présentation générale[modifier | modifier le code]

Airix est constitué successivement :

  • d'un accélérateur linéaire produisant un faisceau d'électrons d'une énergie de 20 MeV (millions d'électrons-volts)
  • d'une cible métallique qui, irradiée par les électrons, produit un faisceau de rayons X de haute énergie
  • d'une enceinte extrêmement résistante dans laquelle est placé le dispositif expérimental à radiographier
  • de l'équipement nécessaire à l'enregistrement des images en rayons X obtenues après traversée par ces derniers de l'enceinte d'expérimentation.

Aux États-Unis, il existe un équipement similaire dénommé DARHT (Dual-Axis Radiographic Hydrodynamics Test) à deux axes (deux faisceaux d'électrons), ce qui permet d'obtenir deux images du phénomène à observer selon des axes perpendiculaires, apportant ainsi des informations tridimensionnelles qu'un seul faisceau est incapable de fournir. La mise en service du deuxième axe d'Airix est prévue en 2010.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Epure », sur www-lmj.cea.fr, (consulté le ).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]