Action démocratique (Venezuela) — Wikipédia

Action démocratique
(es) Acción Democrática
Image illustrative de l’article Action démocratique (Venezuela)
Logotype officiel.
Présentation
Secrétaire général Bernabe Gutierrez
Fondation
Siège Calle Los Cedros, Edificio
Romulo Betancourt, La
Florida, Caracas
Fondateur Rómulo Betancourt
Positionnement Centre à centre gauche
Idéologie Social-démocratie
Troisième voie
Social-libéralisme
Affiliation internationale Internationale socialiste
COPPPAL
Couleurs Blanc
Représentation
Députés
11  /  277
Gouverneurs
4  /  23
Parlement du Mercosur
4  /  23
Parlement latino-américain
1  /  12

Action démocratique (Acción Democrática en espagnol, abrégé AD) est un parti politique vénézuélien social-démocrate. Il a été créé le par, entre autres, Rómulo Gallegos, Rómulo Betancourt et Andrés Eloy Blanco. Il est membre de l'Internationale socialiste et de la COPPPAL.

À ses origines, l'AD était un parti de la gauche socialiste soutenant le nationalisme, le progressisme et l'anti-impérialisme. Depuis les années 1980, le parti a adopté une idéologie sociale-démocrate centriste plus conservatrice.

Le parti est actuellement dirigé par Henry Ramos Allup.

Histoire[modifier | modifier le code]

Le parti joua un rôle important aux premières heures de la démocratie au Venezuela. Ses dirigeants et militants s'associent à des groupes militaires clandestins du major Marcos Pérez Jiménez pour renverser le président Isaías Medina Angarita. Ultérieurement, le parti a contribué à faire tomber la dictature de Marcos Pérez Jiménez en janvier 1958. Cinq présidents vénézuéliens étaient issus de Action démocratique entre 1960 et 1990. Vers la fin des années 1990, le parti perdit en crédibilité, notamment à la suite de la corruption et de la pauvreté qui ont régné durant la période où le parti était au pouvoir.

Lors des élections législatives du , l'AD a remporté 29 des 165 sièges de l'Assemblée nationale.

Le parti prend part au coup d'État de 2002 au Venezuela[1].

Lors des élections de décembre 2005, le parti a boycotté les élections, si bien qu'il a perdu toute représentation à l'Assemblée nationale.

Dans le monde du travail, la Confédération des travailleurs du Venezuela (CTV), confédération de syndicats, est réputée proche de l'Action démocratique.

Le , lors des élections législatives vénézuéliennes de 2015, l'opposition de la MUD remporte le scrutin, et le parti obtient 26 sièges sur 167.

Le , le parti remporte 4 États sur 23 lors des élections régionales vénézuéliennes de 2017, devenant la première force d'opposition au GPP, qui a remporté 18 sur 23[2]. Le 23 octobre, ceux-ci, Antonio Barreto Sira, Ramón Guevara, Alfredo Diaz et Laidy Gómez, prêtent serment devant la l'Assemblée nationale constituante, malgré la consigne de la MUD[3]. Henry Ramos Allup, chef d'AD, annonce que ces gouverneurs s'étaient « exclus d'eux-mêmes » sans toutefois décider de les exclure du parti[4]. Laidy Gomez, élue gouverneure de Tachira estime que « Dans nos Etats, il y a beaucoup de familles dans la misère. Nous assumons le coût politique pour défendre le vote de nos électeurs »[5].

Plusieurs partis associés à la MUD, dont Action démocratique, boycottent les élections municipales vénézuéliennes de 2017[6].

Le , le Tribunal suprême de justice décide de remplacer Isabel Carmona de Serra et Henry Ramos Allup, par Bernabe Gutierrez[7].

Présidents du Venezuela issus de l'Action démocratique[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Internationale socialiste ou les Pieds Nickelés en Amérique latine », sur Le Monde diplomatique,
  2. « Elections régionales au Venezuela : un retour en force du chavisme ? », sur www.iris-france.org (consulté le ).
  3. « Venezuela: quatre gouverneurs d'opposition prêtent serment devant la Constituante ».
  4. RadioFranceInternationale, « Venezuela: la coalition d'opposition au bord de la crise existentielle - Amériques - RFI », sur RFI, https://www.facebook.com/RadioFranceInternationale, (consulté le ).
  5. Le Point, magazine, « Au Venezuela, Maduro renforcé face à une opposition divisée », sur Le Point, lepoint.fr, (consulté le ).
  6. « Venezuela: l'opposition boycotte les municipales », sur Le Figaro (consulté le )
  7. « Venezuela: le pouvoir chaviste décapite un des principaux partis d'opposition », sur Le Figaro.fr, lefigaro, (ISSN 0182-5852, consulté le ).

Article connexe[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]