Abu Inan Faris — Wikipédia

Abu Inan Faris
Zaouiya Annoussak à Salé édifiée par Abu Inan Faris en 1356
Fonction
Sultan
Mérinides
-
Biographie
Naissance
Décès
Activité
Famille
Père
Fratrie
Tashfin ibn Ali (en)
Abū al-Sālim al-Marīnī (en)
Muhammad ben Yaqub
Abu Faris Abd al-Aziz ben Ali
Abu Zayyan Muhammad V ibn Ali (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Muhammad ben Yaqub
Abu Bakr ibn Faris (en)
Abu Zayan Muhammad ibn Faris (d)
Musa ibn Faris al-Mutawakkil (en)Voir et modifier les données sur Wikidata

Abû `Inân Fâris ben `Alî (أبو عنان فارس بن علي, ⴰⴱⵓ ⵄⵉⵏⴰⵏ ⴼⴰⵔⵉⵙ ⴱⵏ ⵄⵍⵉ) est né en 1329. Il succéda à son père Abû al-Hasan ben `Utman comme sultan mérinide en 1348. Il mourut étranglé par son vizir alors qu'il était agonisant, le [1],[2]. Ibn Khaldoun donne aussi cette date, dans Le voyage d'Occident et d'Orient[3], mais il affirme que Abû `Inân mourut des suites d'une longue maladie (contractée deux ans plus tôt) qui s'était aggravée cinq jours après son retour de Tlemcen à Fès, et il ne mentionne pas de meurtre.

Histoire[modifier | modifier le code]

Peu après être arrivé au pouvoir, il contraint Ibn Marzouk à l'exil dans le Royaume maure de Grenade[4]. Il se qualifie de « commandeur des croyants » (amir al-mûminin). Il doit éliminer un de ses neveux qui avait pris le pouvoir à Fès.

Après cela il reprend l'œuvre de son père et fait construire la médersa qui porte son nom à Fès, la médersa Bou 'Inania. Il reprend Tlemcen, puis Béjaïa (Bougie) en 1352 et Tunis, mais les révoltes continuèrent et l’État mérinide ne cessa de s'affaiblir.

Sources[modifier | modifier le code]

Références[modifier | modifier le code]

  1. 24 dhûl-l-hijja 759
  2. Ibn Khaldûn, Le Livre des exemples, Introduction, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade, (ISBN 978-2-07-011425-2) p. 92, qui ne mentionne pas de meurtre.
  3. (p. 83, (ISBN 2-7274-0105-1) Ed. Sindbad
  4. Boum et Prk 2016, p. 247-248

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]