Abbaye de Denain — Wikipédia

Abbaye Notre-Dame-et-Sainte-Reine de Denain
Image illustrative de l’article Abbaye de Denain
Château Le Bret
Nom local Abbaye de Denain
Début construction 762
Destination initiale Abbaye
Propriétaire actuel Ville de Denain
Destination actuelle Ruines
Coordonnées 50° 11′ 41″ nord, 3° 14′ 31″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Nord-Pas-de-Calais
Département Nord
Commune Denain
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Abbaye Notre-Dame-et-Sainte-Reine de Denain
Géolocalisation sur la carte : Nord
(Voir situation sur carte : Nord)
Abbaye Notre-Dame-et-Sainte-Reine de Denain

L'abbaye de Denain fut fondée par Adalbert II d'Ostrevent († 790), ou Adelbert, seigneur d'Ostrevent, époux de la comtesse Reine, père de dix filles, dont Sainte Renfroie, dénommée également Sainte Rainfroye ou Sainte-Ragenfréde[1],[2].

Sainte Renfroie est fêtée localement le 22 avril[3],[4].

L'abbaye était établie vers 764 préalablement à Berzelles près de Flines sur la Sambre[5].

L'abbaye était située dans l'actuel parc Lebret, au XVe siècle un château s'y établit. Il fut reconstruit au XVIIIe siècle pour devenir propriété en 1838 de M. Le Bret, régisseur gérant de la compagnie des Mines de Denain et de la Compagnie des mines d'Anzin. Ses héritiers vendirent en 1924 le château à la Société française de constructions mécaniques. En 1978 la ville de Denain fit l'acquisition pour le franc symbolique de ce patrimoine immobilier comprenant le parc et le château.

Le château fut détruit le par décision de la mairie qui le trouvait trop vétuste qui n'avait pas trouvé les fonds nécessaires à sa réhabilitation.

Historique[modifier | modifier le code]

  • Adalbert II d'Ostrevent († 790), ou Adelbert, seigneur d'Ostrevent, époux de la comtesse Reine, père de dix filles, dont sainte Renfroie, fondateur de l'abbaye de Denain en Hainaut ; fêté localement le 22 avril[3],[4]. L'abbaye accueille à l'origine des moniales bénédictines avant de devenir un couvent de chanoinesses au début de l'époque moderne[6]
  • L'abbaye accueille des chanoinesses. Seize quartiers de noblesse sont nécessaires pour y entrer. Seule l'abbesse prononçait des vœux, les chanoinesses ne sont pas cloîtrées, elles peuvent sortir et se marier[7].
  • Charlemagne fit don de quelques biens à l'abbaye en 805 mais peu de temps après sa fondation elle fut détruite par les Normands puis reconstruite vers 964 par Raynier au long Col.
  • Dans les environs de 1060, l'abbesse Fredessende fut mandée par la comtesse Adèle à Messines afin d'y fonder une abbaye : Notre-Dame à Messines[9].

Miracle[modifier | modifier le code]

Sainte Ave recouvre la vue en l'abbaye de Denain auprès de la sépulture de Sainte-Renfroye[11]

Hydrologie[modifier | modifier le code]

Située près de la rive gauche de l'Escaut[10] et à promimité de l'Ecaillon[12].

Photothèque[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Jacques de Guyse (préf. le marquis de Fortia), Histoire de Hainaut : traduite en français avec le texte latin en regard et accompagnée de notes, t. 8, , XXVIII-467 p., in-8° (lire en ligne), chap. XXVII, p. 373.
  2. Léon Vanderkindere, op. cit., p. 326.
  3. a et b Forum 'orthodoxe.com : saints pour le 22 avril du calendrier ecclésiastique
  4. a et b Nominis : Saint Adelbert d'Ostrevent
  5. M. Ducas, Nobiliaire universel de France ou recueil général des généalogies historiques des maisons nobles de ce royaume, t. 21, Paris, , 528 p., in-8° (lire en ligne), p. 400.
  6. BnF
  7. Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 351, lire en ligne.
  8. Félix Brassart, Statistique archéologique du département du Nord, (lire en ligne).
  9. Ursmer Berlière (dir.), Monasticon belge, Maredsous - Liège, 1890-1991, T3, V1, p. 219.
  10. a et b Jean-Martin de La Colonie (maréchal de camp), Mémoires de M. de La Colonie, maréchal de camp des armées de l'électeur de Bavière, contenant les événemens de la guerre depuis le siège de Namur en 1692, jusqu'à la bataille de Bellegrade en 1717. Avec les avantures et les combats particuliers de l'auteur, t. 2, Bruxelles, , 332 p., in-12 (lire en ligne), p. 82.
  11. Baudouin Willot - Le martyrologe belgeois: c'est-à-dire le recueil des saincts du Pays-Bas- Jean Havart, 1641-Le martyrologe belgeois: c'est-à-dire le recueil des saincts du Pays-Bas - Baudouin Willot - Google Livres
  12. Dictionnaire géographique des Pays-Bas - 1695 -Dictionnaire geographique des Pays-Bas - Google Livres

Annexes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]