Abbaye Saint-André de Sestri Ponente — Wikipédia
Nom local | Sant’Andrea di Sestri Sanctus Andreas de Sexto |
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Diocèse | Archidiocèse de Gênes |
Patronage | Saint André |
Numéro d'ordre (selon Janauschek) | L (50)[1] |
Fondation | VIIe siècle |
Origine religieuse | Ordre de Saint-Benoît |
Cistercien depuis | 5 novembre 1131 |
Dissolution | 1797 |
Abbaye-mère | Abbaye de Cîteaux |
Lignée de | Abbaye de Cîteaux |
Abbayes-filles | Saint-Albert de Sestri Ponente (1216-1310) Rivalta di Torino (1254-1770) Sainte-Marie de Coronata (1341-1486) |
Congrégation | Bénédictins (VIIe siècle-1131) Cisterciens (1131-1569) Dominicains (1569-1797) Bénédictins (1938-1962) |
Coordonnées | 44° 25′ 03″ N, 8° 51′ 43″ E[2] |
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Pays | Italie |
État | République de Gênes |
Région | Ligurie |
Province | Gênes |
Commune | Gênes |
L'Abbaye Saint-André de Sestri Ponente est une ancienne abbaye, tour à tour bénédictine, cistercienne et dominicaine, située dans le quartier de Sestri Ponente, à Gênes (Ligurie, en Italie). Un de ses moines, est particulièrement connu, canonisé sous le nom de saint Albert de Gênes (it).
Histoire[modifier | modifier le code]
Période bénédictine[modifier | modifier le code]
L'abbaye est fondée au VIIe siècle par des moines bénédictins.
Fondation cistercienne[modifier | modifier le code]
Lors du schisme d'Anaclet II, Bernard de Clairvaux est proposé comme arbitre. Passant par Gênes pour juger entre Innocent II et Anaclet, il y fait forte impression. La population génoise lui demande de devenir l'archevêque de Gênes, mais il refuse. En matière de compensation, il promet une abbaye cistercienne à la population. Étienne Harding achète l'abbaye délaissée par les Bénédictins et, le , l'abbaye est officiellement déclarée cistercienne[2]. Peu après sa création, l'abbaye accueille Albert de Gênes (it), un moine qui décide ensuite de vivre une vie érémitique sur les terres de l'abbaye. Après sa mort, le , il est canonisé le par Innocent IV[3].
La commende puis les Dominicains[modifier | modifier le code]
En 1478, Sixte IV place l'abbaye de Sestri Ponente sous le régime de la commende. La vie monastique s'en ressent rapidement. Le monastère est abandonné par les cisterciens moins d'un siècle plus tard. Pie V fait alors appel à des Dominicains pour les remplacer. Ils arrivent en 1569, et demeurent dans le monastère jusqu'à l'arrivée des troupes napoléoniennes, en 1797.
Période moderne[modifier | modifier le code]
Le monastère reste inoccupé pendant un siècle et demi. En 1938, il est à nouveau occupé par des moines bénédictins, mais ceux-ci ne restent que vingt-quatre ans, chassés par les nuisances sonores de l'autoroute A10 et de l'aéroport de Gênes
Notes et références[modifier | modifier le code]
- (la) Leopold Janauschek, Originum Cisterciensium : in quo, praemissis congregationum domiciliis adjectisque tabulis chronologico-genealogicis, veterum abbatiarum a monachis habitatarum fundationes ad fidem antiquissimorum fontium primus descripsit, t. I, Vienne, Puthod, , 491 p. (lire en ligne), p. 115.
- « Andrea di Sestri, Sant’ », sur cistercensi.info, Ordre cistercien (consulté le ).
- (it) Fabio Arduino, « Sant' Alberto da Genova », sur santiebeati.it, Santi, beati e testimoni, (consulté le ).