Aéroport de Téhéran-Imam Khomeini — Wikipédia

Aéroport International Imam-Khomeini
فرودگاه بین‌المللی امام خمینی
Image illustrative de l’article Aéroport de Téhéran-Imam Khomeini
Localisation
Pays Drapeau de l'Iran Iran
Ville Téhéran
Coordonnées 35° 24′ 58″ nord, 51° 09′ 08″ est
Altitude 1 007 m (3 305 ft)
Informations aéronautiques
Code IATA IKA
Code OACI OIIE
Type d'aéroport civil
Gestionnaire Iran Air (2005–2008)
GRI (2008–présent)
Site web aéroport [« http://www.ikia.airport.ir »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) Consulter]
Pistes
Direction Longueur Surface
11L/29R 4 249 m (13 940 ft) asphalte
11R/29L 4 198 m (13 773 ft) asphalte
Géolocalisation sur la carte : Iran
(Voir situation sur carte : Iran)
IKA
Vue de l'intérieur de l'aéroport.

L'aéroport de Téhéran-Imam Khomeini (en persan : فرودگاه بین‌المللی امام خمینی, Forudgāh-e beynolmelali Emam Khomeini) (code IATA : IKA • code OACI : OIIE) est un aéroport international situé à 30 kilomètres au sud de Téhéran, Iran. Il a été construit afin de soulager l'aéroport international Mehrabad, à l'ouest de la ville et aujourd'hui à l'intérieur des limites de la ville, mais toujours en service. Lors du lancement du projet l'aéroport devait s'appeler Ahmadabad, mais après la révolution iranienne islamique de 1979 il a été baptisé du nom de son leader, l'ayatollah Khomeini.

Histoire[modifier | modifier le code]

La construction de l'aéroport commence avant la Révolution iranienne de 1979. Le design original était basé sur l'aéroport de Dallas Love Field [citation nécessaire]. Le designer original était la TAMS, un consortium de designers américain. Une coentreprise locale, TAMS-AFFA, Aziz FarmanFarmaian et Associés, fut créée par Abdol-Aziz Mirza Farmanfarmaian pour mettre en œuvre le design et la supervision complète de la construction.

Après la révolution islamique, le projet fut abandonné jusqu'à ce que le gouvernement iranien décide de construire l'aéroport en utilisant le savoir-faire local. La firme française ADP est sélectionnée pour diriger les architectes locaux et les firmes d'ingénierie. Un contrat EPCC pour le design et la construction est remporté par une compagnie locale de Maîtrise d'ouvrage Kayson, pour l'exécution et la direction de la construction. Après deux ans, ce contrat est annulé et un nouveau contrat est remporté par une Bonyad, le Mostazafan & Janbazan (M&J Foundation) (la fondation des déshérités), un cartel public.

Après la construction du terminal principal par la M&J Foundation, l'organisation de l'aviation civile iranienne décide de prendre la direction des opérations avec l'octroi de la construction du second terminal à la TAV (Tepe-Akfen-Vie), consortium de deux compagnies turques (Tepe et Akfen) et autrichiennes (Vie)[1]. Le consortium TAV remporte un contrat de 11 ans en 2003 pour opérer via le Terminal 1 du nouvel aéroport de Téhéran et construire le second terminal pour 200 millions de $.

À l'origine, l'ouverture était prévue pour le , jour anniversaire de la Révolution iranienne de 1979. Toutefois, de nombreux problèmes subsistaient, dont celui de l'approvisionnement en hydrocarbures. Un report de l'accord signé avec le Ministère du pétrole iranien entraîna un décalage de l'ouverture au .

Peu avant le , deux compagnies locales refusèrent de transférer leurs activités vers le nouvel aéroport. Le quotidien économique Economic Hayat-e No note qu'Ali Abedzadeh, directeur de la compagnie aérienne semi-privée Iran Aseman Airlines déclare « Nous ne décollerons pas depuis des infrastructures dirigées par des étrangers. »

Le personnel de la TAV reçoit l'ordre de retirer son personnel et ses équipements de l'aéroport le , et les opérations sont confiées à la compagnie aérienne Iran Air.

Cependant, le , quelques heures après l'ouverture du nouvel aéroport, les gardiens de la révolution islamique de l'Armée iranienne le ferment, prétextant des craintes sur la sécurité concernant l'octroi du fonctionnement de l'aéroport à des étrangers. Seul un vol Emirates en provenance de Dubaï est autorisé à atterrir. Le second vol à destination de Dubaï, qui est un vol Iran Air, est contraint de se dérouter vers l'Aéroport international Shahid Beheshti d'Ispahan, car l'atterrissage à l'Aéroport international Mehrabad ne lui est pas autorisé alors que l'aéroport Imam Khomeini a été fermé par les forces armées. Les autres vols sont finalement déroutés vers Mehrabad.

« Je pense qu'ils (NDLR : les forces armées) ont eu des informations erronées sur l'activité des Turcs sur le site, quand ils ont évacué l'aéroport le vendredi », a déclaré le directeur de l'aéroport Hossein Pirouzi.

Le , lors d'une rencontre avec le sous-secrétaire du Ministre des Affaires étrangères turques Ugur Ziyal et le Ministère des Affaires étrangères de l'Iran Kamal Kharrazi, le représentant turc exprime son mécontentement à propos de l'attitude des forces armées iraniennes.

En , l'aéroport qui a coûté 350 millions de dollars est ouvert sous la direction d'un consortium de quatre compagnies Mahan Airlines, Iran Aseman Airlines, Caspian Airlines et Kish Airlines— bien qu'aucun contrat ne soit formellement signé. Plus tard, la direction de l'aéroport est transférée à l'Iranian Airports Holding Company, qui dépend du ministère des routes et des transports, responsable de tous les aéroports civils et gouvernementaux à l'exception de ceux appartenant à des organisations spéciales comme le ministère du pétrole ou les forces armées[1].

D'autre complications surviennent le quand le Royaume-Uni et le Canada mettent en garde leurs ressortissants sur l'utilisation de cet aéroport à cause d'allégations de craintes sur la piste d'envol que l'on suppose être construite sur un ancien qanats (canalisation d'eau souterraine)[2],[3]. Les officiels iraniens démentent ces rumeurs en déclarant que l'Organisation de l'aviation civile internationale a inspecté l'aéroport et a donné son feu vert pour son ouverture.

Situation[modifier | modifier le code]

Mise en service[modifier | modifier le code]

Transfert d'une partie des vols depuis Mehrabad[modifier | modifier le code]

Le , on annonce que le surlendemain à minuit, tous les vols internationaux à l'exception de ceux en partance ou à destination de Damas, Djeddah et Médine sont transférés à l'aéroport international Imam Khomeini et que celui-ci devient le principal aéroport international de Téhéran. Tous les vols sont alors déplacés vers le nouvel aéroport, à l'exception des vols intérieurs et des vols vers l'Arabie saoudite, le Hajj et Oumra[4].

Instrument Landing System (ILS)[modifier | modifier le code]

IKA est équipé d'un ILS depuis . Le système a été acheté 7 ans auparavant mais la firme qui l'a vendu a refusé de l'installer à cause des sanctions américaines contre l'Iran. L'ILS a donc été installé par des experts iraniens[5].

Certification[modifier | modifier le code]

IKA a obtenu la certification internationale du Système de Management Intégré (IMS). IMS inclut la certification OHSAS 18001, ISO 14001: 2004 and ISO 9001, qui sont issues respectivement pour la sécurité et l'hygiène professionnelle, la protection de l'environnement et la qualité du management[6].

Taxe d'Aéroport[modifier | modifier le code]

La taxe d'aéroport est de 70 000 rials pour tous les passagers quittant l'Iran via des vols internationaux. Les touristes iraniens quittant l'Iran via des vols internationaux payent une taxe de tourisme d'un montant de 30 000 rials. Une taxe de départ est perçue auprès des citoyens iraniens d'un montant de 100 000 rials puis de 150 000 rials à chaque nouveau départ survenu durant une année iranienne[7].

Cependant, en , la loi sur les taxes d'aéroport a changé pour les expatriés iraniens, dont le passeport n'indique pas l'Iran comme lieu de résidence et les étudiants étudiants à l'étranger qui sont désormais exemptés de cette taxe de sortie du territoire[8].

Compagnies aériennes et destinations[modifier | modifier le code]

Passagers[modifier | modifier le code]

CompagniesDestinations
Drapeau de la Russie Aeroflot Moscou Chérémétiévo
Drapeau des Émirats arabes unis Air Arabia Charjah
Drapeau de la Turquie AnadoluJet Istanbul-S. Gökçen [9]
Drapeau de l'Arménie Armenia Airways Erevan-Zvarnots
Drapeau de l'Iran ATA Airlines Kazan, Nadjaf

Charter : Batoumi-A. Kartveli, Denizli, Izmir-A. Menderes, Tbilissi-C. Roustavéli

Drapeau de l'Autriche Austrian Airlines Vienne-Schwechat
Drapeau de l'Ukraine Bravo Airways Kiev-Jouliany (suspendu)
Drapeau de l'Azerbaïdjan Buta Airways Bakou-H. Aliyev [10]
Drapeau de la Syrie Cham Wings Airlines Damas
Drapeau de la Chine China Southern Airlines Pékin-Capitale (suspendu), Ürümqi-Diwopu (suspendu)
Drapeau des Émirats arabes unis Emirates Dubaï
Drapeau des Émirats arabes unis flydubaiDubaï
Drapeau de l'Arménie FlyOne Armenia Erevan-Zvarnots
Drapeau de l'Iran Iran Air En saison :
Drapeau de l'Iran Iran Aseman Airlines Istanbul, Izmir-A. Menderes (suspendu), Nadjaf (suspendu)

En saison Charter : Sparte-Süleyman Demirel (tr) (suspendu), Moscou-Vnoukovo

Drapeau de l'Irak Iraqi Airways Bagdad, Nadjaf, Nasiriyah (suspendu)
Drapeau du Koweït Kuwait Airways Koweït
Drapeau de l'Allemagne Lufthansa Francfort
Drapeau de l'Iran Mahan Air En saison :
Drapeau de l'Iran Meraj Airlines En saison Charter : Bagdad (suspendu), Denizli (suspendu), Goa-Dabolim, (suspendu) Istanbul (suspendu), Nadjaf (suspendu)
Drapeau d'Oman SalamAir Mascate
Drapeau d'Oman Oman Air Mascate [11]
Drapeau de la Turquie Pegasus Airlines Istanbul-S. Gökçen
Drapeau du Qatar Qatar Airways Doha-Hamad
Drapeau de l'Iran Qeshm Air Bruxelles-National (suspendu), Hambourg-H.-Schmidt (suspendu), Istanbul, Nadjaf (suspendu)

En saison Charter : Denizli (suspendu), Izmir-A. Menderes (suspendu), Sotchi-Adler (suspendu), Tbilissi-C. Roustavéli (suspendu), Varna (suspendu), Erevan-Zvarnots (suspendu)

Drapeau d'Oman SalamAir Mascate (suspendu)
Drapeau de la Turquie SunExpressEn saison : Izmir-A. Menderes (suspendu), Trabzon/Trébizonde (suspendu)
Drapeau de la Syrie Syrian Air Charter : Damas
Drapeau de l'Iran Taban Air Nadjaf (suspendu), Tbilissi-C. Roustavéli (suspendu)
Drapeau de la Turquie Turkish Airlines Istanbul

En saison : Ankara Esenboğa (suspendu), Izmir-A. Menderes (suspendu)

Drapeau de l'Iran Varesh AirlinesTbilissi-C. Roustavéli

Édité le 03/11/2022

Cargo[modifier | modifier le code]

CompagniesDestinationsTerminal
Drapeau de l'Iran Iran Air Cargo Amsterdam, Ankara, Bakou, Bangkok-Suvarnabhumi, Beijing-Capital, Beyrouth, Cologne/Bonn, Copenhague, Dammam, Dubaï-International, Doha, Francfort, Gothenburg-Landvetter, Hambourg, Istanbul-Atatürk, Karachi, Kuala Lumpur, Kuwait City, London-Heathrow, Milan-Malpensa, Moscou-Cheremetievo, Bombai, Paris-Charles de Gaulle, Stockholm-Arlanda, Tachkent, Vienne Cargo A
Drapeau de l'Allemagne Lufthansa Cargo Francfort Cargo B
Drapeau de la Turquie Pegasus Cargo Istanbul-Sabiha Gökçen Cargo B
Drapeau de la Turquie Turkish Airlines Cargo Hanoi, Istanbul-Atatürk, Karachi Cargo B
Drapeau du Qatar Qatar Airways Cargo Doha, Hong Kong Cargo B

Note : au

Cities with direct passenger flights from IKA.

Transport[modifier | modifier le code]

L'aéroport Imam Khomeini est accessible depuis Téhéran par voiture, taxi et bus via l'autoroute Tehran-Qom. Un accès à l'aéroport connecte l'autoroute au terminal de l'aéroport, continuant de servir Robat-Karim via un changeur avec l'autoroute Saveh-Téhéran et la ville de Parand créée lors de la phase de construction de l'aéroport ainsi qu'un grand parc d'attraction en cours de construction au sud de la ville près de l'autoroute Saveh-Téhéran. Une extension du sud de la Ligne 1 du Métro de Téhéran vers l'aéroport IKA est actuellement en cours de construction et prévue pour atteindre l'aéroport au premier semestre 2011.

Il est aussi prévu une extension de la Ligne 3 du métro pour qu'elle atteigne son terminus sud à IKA dans le futur.

Construction et expansion[modifier | modifier le code]

IKIA Phase 1[modifier | modifier le code]

Environ 3 mille milliards de rial iraniens (335 millions de dollars US) ont été dépensés pour l'achèvement de la phase 1 de l'aéroport, a annoncé le directeur de la State Airports Company, Asghar Ketabchi. Il déclare que la construction d'une seconde piste, l'achèvement du bureau de l'administration des douanes et d'autres bureaux sont en projet pour la phase 1. Actuellement l'aéroport a une capacité de transport de 6,5 millions de passagers par an, il déclara que 3 millions de personnes utilisent cet aéroport au 19 mars. En se fondant sur le fait que le pourcentage de vols augmente de huit pour cent par an, il estime que cinq millions de personnes auront été transportées. Le nouvel aéroport, le plus grand d'Iran, s'étend sur 13 500 hectares. Environ 3,2 milliards de rials (357 millions de dollars US) sont nécessaires pour le promouvoir au niveau mondial. La firme française ADPI, filiale du groupe Aéroports de Paris a été sélectionnée pour fournir un plan de développement, avec une seconde phase d'expansion permettant d'atteindre la capacité de 26,5 millions de passagers transportés par an.

Le gouvernement iranien compense le consortium TAV[12][modifier | modifier le code]

Le consortium TAV a emporté un contrat de 11 ans en 2003 pour opérer via le Terminal 1 du nouvel aéroport de Téhéran et construire le second terminal pour 200 millions de $. Cependant le contrat est rompu en 2004 quand la ligne dure du régime s'oppose à ce qu'une entreprise étrangère joue un rôle central dans le développement de l'aéroport. Le consortium a investi 15 millions de dollars dans l'aéroport mais a été évacué sans cérémonie la veille de l'arrivée du premier vol en 2004 par les gardiens de la révolution. Selon l'agence de presse Mehr qui cite une source anonyme, le gouvernement accepte d'indemniser le consortium à hauteur de 5,7 millions de dollars sans préciser s'il s'agit d'une compensation partielle ou totale.

Phase d'expansion[modifier | modifier le code]

L'achèvement de la phase 1 comprend un terminal cargo et VIP qui sont en cours de construction et le terminal du Hajj en phase d'ingénierie. Un hôtel était prévu mais il se trouve en phase de recherche d'investisseurs et est donc transféré dans les projets de la phase 2.

Les phases 2 et 3 vont permettre à l'aéroport d'atteindre une capacité annuelle de 26,5 millions de passagers puis 50 millions de passagers et une éventuelle phase 4 qui permettra d'atteindre 90 millions de passagers par an. L'étude et le design de la phase 4 commenceront dès que la construction de la phase 3 débutera. L'aéroport atteignant rapidement sa capacité maximale de 6,5 millions de passagers par an, un appel d'offres est lancé pour trouver des investisseurs pour la seconde phase. Il a été partiellement remporté par le Bonyad Taavon (une fondation semi-gouvernementale) pour la construction de la phase 2 incluant un terminal passager de 238 000 m2 avec une capacité annuelle de 20 millions, une piste sud, un nouveau parking de 2 500 places et un hôtel 4 étoiles de 250 chambres dont le chantier a déjà commencé. Cette phase coûtera 2,2 milliards de dollars dont 700 millions seront fournis par le gouvernement iranien et le reste par le bonyad qui finira la phase 2 au minimum dans 36 mois[13],[14].

Accidents et incidents[modifier | modifier le code]

Le , un Airbus A330-200 appartenant à KLM arrivant de l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol entre en collision avec un Airbus 340-300 de Lufthansa à destination de l'aéroport de Francfort. L'accident a lieu à 3:00 IRST, ne provoque aucune blessure mais mène à l'annulation du vol de la Lufthansa[15]. L'avion arrive devant sa porte d'embarquement lorsqu'il heurte l'aile de l'Airbus A340 de la Lufthansa qui stationnait le long de la piste d'envol. On annonça que l'avion ne subit aucun dégât sévère[15].

Le , le vol 7908 Caspian Airlines, un Tupolev Tu-154 à destination d'Erevan en Arménie, s'écrase dans un champ dans le village de Farsiyan dans la province de Qazvin (nord-ouest de l’Iran), 16 minutes après son décollage de l'aéroport Imam Khomeini. Il n'y a aucun survivant parmi les 168 passagers et membres d'équipage[16].

Le , le vol 752 Ukraine International Airlines à destination de Kiev, s’écrase 10 minutes après son décollage à 15 kilomètres au nord-ouest de l'aéroport. Aucune des 176 personnes à bord ne survit au crash[17].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Iran Travel And Tourism Forecast, Economist Intelligence Unit
  2. (en) « Iran and UK in row over airport », sur CNN, (consulté le ).
  3. "Iran's new airport in safety fear". BBC News, 3 mai 2005. Consulté le 13 juin 2009.
  4. (en) Siavash Rezaee, « President of National Civil Aviation Organization in an interview with "Iran": small airlines will be eliminated », Iran-e Eqtesadi,‎ , p. 2
  5. « www.iran-daily.com » [archive du ].
  6. (en) « Imam Khomeini airport obtains IMS certificate », sur presstv.com (consulté le ).
  7. (en) « Iran (Islamic Republic of) Customs, Currency & Airport Tax regulations details », sur iatatravelcentre.com, IATA, .
  8. (fa) « معافیت ایرانیان مقیم خارج از پرداخت عوارض خروج », BBC Persian,‎ .
  9. « Turkish Airlines confirms AnadoluJet network transition from late-March 2020 », sur Routesonline (consulté le ).
  10. « Buta Airways cancels Tehran service from late-Feb 2020 », sur Routesonline (consulté le ).
  11. (en) « Various foreign carriers Iran service update as of 24 Feb 20 », sur routesonline.com.
  12. (en) Reuters Editorial, « Iran to compensate Turkey's TAV - report », sur reuters.com, (consulté le ).
  13. (en) « IKA development phases »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Echo news (consulté le )
  14. (en) « IKA development phases »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Jame Jam (consulté le ).
  15. a et b (en) « Lufthansa, KLM planes collide at IKIA »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Press TV (consulté le ).
  16. (en) « Iranian Airliner Crashes in Northwest, Killing 168 », sur Bloomberg LP (consulté le ).
  17. (en) « 'No survivors' after Ukrainian airliner crashes near Tehran », sur AlJazeera.com, (consulté le ).

Liens externes[modifier | modifier le code]

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