507e régiment de chars de combat — Wikipédia

507e RCC
Image illustrative de l’article 507e régiment de chars de combat
Insigne régimentaire du 507e RCC

Création 1918
Dissolution 1997
Pays France
Branche Armée de terre
Type Arme blindée cavalerie
Rôle Régiment de chars de combat
Commandant historique Colonel de Gaulle

Le 507e RCC est un régiment de chars de combat ayant combattu lors de la Première Guerre mondiale. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le régiment est divisé en plusieurs bataillons qui combattent séparément. Recréé en 1984, il est dissout en 1997.

Création et différentes dénominations[modifier | modifier le code]

Un AMX-30 du 507e RCC
  • 1916 : création de l'artillerie d'assaut.
  • 1918 : création, en août, 507e régiment d’artillerie spéciale (507e RAS)
  • 1920 : devient, par changement d'appellation, le 507e régiment de chars de combat (507e RCC)
  • 1939 : dissolution du régiment
  • 1984 : nouvelle création du 507e RCC
  • 1997 : nouvelle dissolution

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

  • 1918 - 1919 : commandant Clayeux[1]
  • 1919 - 19xx : lieutenant-colonel Girard
  • 1926 - 1928 : colonel Delalain
  • 1933 - 1935 : colonel Loizillon
  • 1935 - 1937 : colonel Guillot
  • 1937 - 1939 : colonel de Gaulle
  • 1939 - 1939 : colonel Roche
  • 1984 - 1986 : colonel Berthelot
  • 1986 - 1988 : lieutenant-colonel Pellegrin
  • 1988 - 1991 : colonel Boutry
  • 1991 - 1993 : colonel Nisse
  • 1993 - 1995 : colonel Foucher
  • 1995 - 1997 : colonel de Laforcade

Historique des garnisons, campagnes et batailles[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Uniforme d'un soldat du 507e régiment d'artillerie spéciale en 1918.

À sa création au camp de Cercottes, en , le 507e RAS, commandé par le commandant Clayeux, comprend un état-major (Capitaine Christian Bruneau et lieutenants Andries et Brière) et trois bataillons de chars légers (BCL) dotés de chars Renault FT et constitués chacun de trois compagnies, dénommées AS.

  • 19e bataillon, formé le , commandé par le chef d'escadrons Keller puis le commandant Hallez
    • AS 355,
    • AS 356,
    • AS 357.
  • 20e bataillon, formé le , commandé par le commandant Wattel
    • AS 358,
    • AS 359,
    • AS 360.
  • 21e bataillon, formé le , commandé par le commandant Lourdel-Henaut
    • AS 361,
    • AS 362,
    • AS 363.

Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Une compagnie est envoyée au Maroc en juillet 1925 pendant la guerre du Rif[2].

En 1934, le régiment est doté de 50 chars D1 qui sont affectés au I/507e RCC jusqu'en , date à laquelle ils sont transférés au 509e RCC et remplacés, en juillet, par le nouveau char D2. Au 2e bataillon du régiment, les vieux FT ont été remplacés depuis janvier par 45 chars Renault R35[3].

Le , le lieutenant-colonel de Gaulle est affecté au 507e régiment de chars de combat. Le 507e RCC est alors basé au quartier Lizé à Montigny-lès-Metz[4]. C'est la rencontre concrète avec son outil de prédilection. Le lieutenant-colonel de Gaulle prend le commandement du régiment, par intérim, le , puis en titre (colonel) le [5], sous les ordres du général Charles Delestraint[6]. Lors des manœuvres, Charles De Gaulle tente d'imposer, contre le règlement, sa conception de l'usage autonome des blindés, ce qui lui vaut l'hostilité de son supérieur, le général Henri Giraud (attention : cette assertion n'est pas prouvée et elle est probablement fausse : aucun témoignage n'existe que le colonel De Gaulle aurait transgressé en 1937 la doctrine de l'armée de terre. De Gaulle n'a jamais prôné une quelconque tactique mais prônait la constitution d'un corps d'armée composé de soldat de métier, professionnels).

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Le char D2 Neerwinden du 19e BCC en janvier 1940.

Lors de sa dissolution, le 507e R.C.C. donne naissance à trois bataillons de chars de combat qui seront ventilés dans différents groupes de bataillons de chars :

Après 1945[modifier | modifier le code]

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Garnisons[modifier | modifier le code]

Campagnes[modifier | modifier le code]

Traditions[modifier | modifier le code]

Comme pour tous les RCC le cri de ralliement est le « Rick de rick ».

Devise[modifier | modifier le code]

« Toujours plus »

Insigne[modifier | modifier le code]

Ovale de feuilles à un heaume sommant un écu chargé d’une salamandre, au-dessus d’une croix de Lorraine.

Étendard[modifier | modifier le code]

Inscriptions sur l'étendard :

  • Oise, 1918
  • Mont-d'Origny, 1918

Citation[modifier | modifier le code]

« A fait preuve dans trois attaques successives d'endurance, de bravoure et d’énergie exceptionnelle. »

— Maréchal Pétain, 1918

Décorations[modifier | modifier le code]

Il est décoré de la croix de guerre 14-18 avec palme.

Refrain[modifier | modifier le code]

« Cinq cent septième régiment de chars, toujours joyeux, toujours flambard. »

Personnalités ayant servi au sein du régiment[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Historique 1918, p. 2.
  2. « Les chars au Maroc en 1925 », Revue militaire française, Berger-Levrault,‎ , p. 398-416 (lire en ligne)
  3. In revue GBM no 79, page 21.
  4. Ministère de la Guerre. 6e région. Place de Metz. Intendance et subsistances. 26 janvier 1938. État de renseignements pour la fourniture du vin aux corps de troupe de la 6e région pendant le 2e trimestre 1938. Hellenbrand, Metz, 1938.
  5. Pierre Messmer et Alain Larcan, Les Écrits militaires de Charles de Gaulle : Essai d'analyse thématique, Presses universitaires de France, , 592 p. (ISBN 9782130391692, lire en ligne), p. 69
  6. François Roth (dir. F-Y. Le Moigne): A l’épreuve des guerres mondiales, in Histoire de Metz, éditions Privat, 1986, p. 379.
  7. a et b Ce bataillon sera finalement intégré à la 4e DCr.
  8. Constitué conjointement avec le 512e RCC.
  9. In revue GBM no 79, page 19.
  10. Historique 1918, p. 3.