43e bataillon d'infanterie de marine — Wikipédia

43e bataillon d'infanterie de marine
Image illustrative de l’article 43e bataillon d'infanterie de marine
Insigne régimentaire du 43e bataillon d'infanterie de marine

Création
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Troupes de marine
Rôle Infanterie
Fait partie de Troupes françaises en Côte d'Ivoire.
TFCI
Garnison Port-Bouët
Ancienne dénomination 43e RIC,
43e BIC
43e RBIMa
43e RIMa
Couleurs Rouge et bleu
Devise « En avant, ensemble »
Inscriptions
sur l’emblème
LORRAINE 1914
ARTOIS 1915
VERDUN 1916
L'AISNE 1917-1918
REIMS 1918
CHAMPAGNE 1918
INDOCHINE 1954-1956
AFN 1952-1962
Anniversaire Bazeilles
Équipement Matériels majeurs : VAB, VLRA, ERC-90 Sagaie, VLTT, barges, 2 groupes de mortiers de 81.
Fourragères À la couleur du ruban de la Légion d'honneur
deux olives aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918 et de la croix de guerre 1939-1945
Décorations Légion d'honneur
Croix de guerre 1914-1918
sept palmes
Croix de guerre 1939-1945
une palme
Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
une palme

Le 43e bataillon d'infanterie de marine est une unité de l’armée française, héritier de l’infanterie coloniale et un corps des troupes de marine.

Historique[modifier | modifier le code]

Le 43e bataillon d'infanterie de marine (43e BIMa) est un corps des troupes de marine stationné à Port-Bouët, au sud-est d'Abidjan, en Côte d'Ivoire. Il fait partie des Forces françaises en Côte d'Ivoire (FFCI).

Le 43e BIMa créé le à partir du 4e bataillon d'infanterie de marine (4e BIMa) est l'héritier du 43e régiment d'infanterie coloniale (43e RIC) et du 43e régiment d'infanterie de marine (43e RIMa).

En 2007, pour célébrer leur action pendant la guerre civile ivoirienne, le rappeur Kaaris consacre son premier album, 43ème BIMA, à l'unité qui a sauvé sa vie[1].

Le , le 43e bataillon d’infanterie de marine, implanté à Abidjan en Côte d’Ivoire depuis 1978, a donc été dissous. Il était intégré à part entière dans l’opération Licorne en 2002. Depuis le , il fait partie des Forces Françaises en Côte d'Ivoire.

Résumé[modifier | modifier le code]

  • Le 43e BIMA est créé en . Depuis cette date, il est stationné à Port-Bouët près d'Abidjan en Côte d'Ivoire, où il a retrouvé sa vocation de troupes de marine.
  • Le , le 43e Bataillon d’infanterie de marine est dissous. Ses 450 militaires ont été reversés au bataillon Licorne (BATLIC), né de la fusion du Groupement tactique interarmes Licorne et de la base de soutien interarmées (BSIA), mise en place en 2008.
  • 2015, il est recréé dans le cadre des forces françaises en Côte d'Ivoire.

Drapeau[modifier | modifier le code]

Comme tous les bataillons, il ne dispose pas de son propre drapeau, mais il est le gardien de celui du 43e régiment d'infanterie de marine, sur lequel il porte cousues en lettres d'or dans ses plis, les inscriptions suivantes[2],[3] :

Fourragère aux couleurs de la Légion d'honneur
Fourragère aux couleurs de la Légion d'honneur

  • Son drapeau porte sept inscriptions ainsi que l'inscription AFN il est décoré de la légion d'honneur le [4], de la Croix de guerre 1914-1918 avec 6 palmes (six citations à l'ordre de l'armée) et 1 étoile d'argent (citation à l'ordre de la division), de la Croix de guerre 1939-1945 avec 2 palmes (deux citations à l'ordre de l'armée), de la croix de guerre des TOE avec 1 palme (une citation à l'ordre de l'armée), qu'il fera figurer (9 palmes).
  • Il porte la fourragère à la couleur du ruban de la légion d'honneur avec olives aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918 et de la croix de guerre 1939-1945.

Traditions[modifier | modifier le code]

La fête des troupes de marine
  • Elle est célébrée à l'occasion de l'anniversaire des combats de Bazeilles, ce village qui a été 4 fois repris et abandonné sur ordres, les et le .
« Et au Nom de Dieu, vive la coloniale ! »
  • Les Marsouins et les Bigors ont pour saint patron Dieu lui-même. Ce cri de guerre termine les cérémonies intimes qui font partie de la vie des régiments.

Chefs de corps[modifier | modifier le code]

  • 1986-1988 : lieutenant-colonel Guillou
  • 1988-1990 : colonel Nichon
  • 1990-1992 : lieutenant-colonel Blache
  • 1992-1993 : lieutenant-colonel Saboret
  • 1993-1995 : lieutenant-colonel Gonnet (colonel à son départ)
  • 1995-1997 : lieutenant-colonel Cuquel
  • 1997-1999 : lieutenant-colonel Espoti
  • 1999-2001 : colonel Paulus
  • 2001-2003 : colonel Sioc'han de Kersabiec
  • 2003-2005 : lieutenant-colonel Luc du Perron de Revel
  • 2005-2006 : colonel Patrick de Vathaire
  • 2006-2007 : colonel Facon
  • 2007-2008 : colonel David
  • 2008-2009 : lieutenant-colonel Curtaz

Mission et matériels majeurs[modifier | modifier le code]

Le 43e BIMa assure la présence d'une unité française en vertu des accords de défense signés avec la Côte d'Ivoire.

Matériels majeurs : VAB, VLRA, AMX 10RCR, VLTT, barges, 2 groupes de mortiers de 81 mm.

Personnes célèbres ayant servi au 43e régiment d'infanterie coloniale puis au 43e RBIMa[modifier | modifier le code]

  • Baptiste Joseph David Magnan dit « Lili des Bellons » le célèbre ami d'enfance de Marcel Pagnol, "Tué à ennemi" à Vrigny près de Reims le , fiche "mort pour la France".
  • Lieutenant Henri Bentégeat, futur chef d'état-major des armées, avait servi comme chef de peloton.
  • Jean Cavaillès, lieutenant de réserve (puis lieutenant-colonel, à titre posthume[5]), mobilisé en au 43e R.I.C. (4e D.I.C.), ancien élève de l’E.N.S., enseignant à l'E.N.S., professeur de philosophie en lycée, maître de conférences à la faculté des lettres de l’université de Strasbourg, en repli en 1939 à Clermont-Ferrand, puis professeur de philosophie à titre temporaire à la Sorbonne où il est nommé en , résistant, interlocuteur du général de Gaulle à Londres, fusillé à Arras, aux environs du , Compagnon de la Libération[6], inhumé en 1946 dans la crypte de la chapelle de la Sorbonne, sur la demande de Charles de Gaulle.
  • Johnny Hallyday (Jean-Philippe Smet) fut sergent au 43e régiment d'infanterie de marine alors 43e RBIMa (régiment blindé d'infanterie de marine) créé à Offenbourg en Allemagne FFA.

Sources, bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Erwan Bergot, La Coloniale du Rif au Tchad 1925-1980, imprimé en France : , n° d'éditeur 7576, n° d'imprimeur 31129, sur les presses de l'imprimerie Hérissey.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. « Kaaris - 43ème Bima - 2007 (ALBUM) » (consulté le )
  2. Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
  3. Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
  4. Collectivité décorées de la Légion d’honneur, 43e régiment d'infanterie coloniale - Ordre de la Légion d’honneur, France-Phaleristique.com
  5. Cf. son dossier militaire conservé au S.H.D. de Vincennes (consulté en octobre 2006).
  6. « Jean Cavaillès », sur ordredelaliberation.fr, (consulté le )

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

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