38e division d'infanterie (France) — Wikipédia

38e division d'infanterie
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de Terre
Type Division d'infanterie
Rôle Infanterie
Guerres Première Guerre mondiale
Batailles 1914 - Bataille de Charleroi
1914 - Bataille de Guise
1914 - Bataille de la Marne
(Bataille des Deux Morins)
1914 - 1re Bataille de l'Aisne

1914 - bataille de l'Yser
1916 - Bataille de Verdun
1917 - Bataille du Chemin des Dames
1917 - Bataille de la Malmaison
1918 - 2e bataille de Picardie
1918 - 3e bataille de l'Aisne
1918 - 2e bataille de la Marne

La 38e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale.

Les chefs de la 38e division d'infanterie[modifier | modifier le code]


Révolution française et Premier Empire[modifier | modifier le code]

De 1815 à 1848[modifier | modifier le code]

Second Empire[modifier | modifier le code]

De 1871 à 1914[modifier | modifier le code]

Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Liste des unités ayant fait partie de la 38e division d'infanterie[modifier | modifier le code]

Composition[modifier | modifier le code]

Composition août 1914[modifier | modifier le code]

  • 75e brigade
1er régiment de marche de zouaves
Régiment de Marche du 1er Tirailleurs
  • 76e brigade
4e régiment de marche de zouaves
4e régiment de marche de tirailleurs
8e régiment de marche de tirailleurs

Composition fin janvier 1915[modifier | modifier le code]

  • 76e brigade
1er régiment de marche de zouaves
4e régiment de marche de zouaves
8e régiment de marche de tirailleurs

Composition au [modifier | modifier le code]

  • 76e brigade
4e régiment de marche de zouaves
8e régiment de marche de tirailleurs
4e régiment mixte de zouaves et de tirailleurs
Régiment d'infanterie coloniale du Maroc (RICM)

Composition fin septembre 1918[modifier | modifier le code]

Historique[modifier | modifier le code]

1914[modifier | modifier le code]

  •  : mobilisée partie en Algérie, partie en France.
  • 4 –  : transport par mer et par V.F. ; concentration dans la région de Chimay.
  • 18 –  : mouvement, par Froidchapelle et Walcourt, vers la Sambre.
 : engagée dans la Bataille de Charleroi : combats vers Châtelet et Somzée.
 : engagée dans la Bataille de Guise : combats, vers Ribemont et Villers-le-Sec. À partir du , repli, par Chavonne, Tréloup et Montmirail, jusqu'au nord de Provins.
6 –  : Bataille des Deux Morins (en 2e ligne du 6 au 8, puis en 1re ligne le 9). À partir du , poursuite par Château-Thierry et Fismes, jusque sur le Chemin des Dames, au nord de Paissy.
  •  : engagée dans la 1re Bataille de l'Aisne (en liaison avec l'armée britannique) : combats vers la ferme d'Hurtebise et la ferme de la Creute ; stabilisation du front et occupation d'un secteur vers la ferme d'Hurtebise et la route de Paissy à Ailles.
 : attaques françaises vers la ferme de la Creute.
  • 26 –  : retrait du front ; transport par V.F., de la région de Fismes vers celle de Calais, puis transport par camions dans celle de Furnes.
  •  : mouvement vers le front. Engagée dans la bataille de l'Yser : violents combats répétés vers Luyghem, Poesele, Bikschote et la maison du Passeur ; puis stabilisation du front, et occupation d'un secteur sur l'Yser, vers le pont de Knocke et la maison du Passeur. À partir du , attaques françaises sur la maison du Passeur.
  • 9 –  : mouvement de rocade et occupation d'un nouveau secteur vers Verbranden-Molen et le château à 1 km. Ouest d'Hollebeke.
 : attaques françaises.

1915[modifier | modifier le code]

  •  : retrait du front et mouvement par étapes vers la région de Cassel.
 : transport par V.F. au sud-ouest de Montdidier : repos et instruction.
 : transport par V.F. dans la région de Dunkerque ; repos dans la région d'Hondschoote.
 : mouvement vers Coxyde.
  •  : mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Nieuport
-  : éléments engagés vers Steenstrate et Lizerne.
 : attaque allemande vers Nieuport.

1916[modifier | modifier le code]

  •  : retrait du front ; repos et instruction vers Bergues.
 : transport par camions au camp de Crèvecœur ; instruction.
 : transport par V.F. dans la région de Laheycourt, puis mouvement vers celle de Vaubécourt : repos.
  •  : mouvement vers le front.
 : engagée dans la Bataille de Verdun, vers la cote 304 et la lisière est du bois d'Avocourt.
  •  : retrait du front ; repos dans la région Fleury-sur-Aire, Jubécourt.
  • 12 –  : mouvement vers le front, engagée à nouveau dans la Bataille de Verdun ; occupation d'un secteur vers la cote 304 et la lisière est du bois d'Avocourt.
  •  : retrait du front ; repos vers Revigny.
  • 3 –  : mouvement vers le front, occupation d'un secteur vers l'ouvrage de Thiaumont et le bois de Vaux : combats du 17 au (Bataille de Verdun).
  •  : retrait du front ; repos et instruction au camp de Tannois.
  • 21 –  : transport par camions à Verdun. À partir du 23, occupation d'un secteur vers le bois d'Haudromont et l'ouvrage de Thiaumont.
 : engagée dans la 1re Offensive de Verdun : prise du fort de Douaumont, puis occupation et organisation des positions conquises vers le bois d'Haudromont et le fort de Douaumont.
  •  : retrait du front ; repos dans la région Tannois, Stainville.
  • 10 –  : transport par camions à Verdun.
 : occupation d'un secteur vers le bois d'Haudromont et le village de Douaumont (exclu)
 : engagée à nouveau dans la 1re Offensive de Verdun : prise de Louvemont ; le 18, prise de la ferme des Chambrettes ; puis occupation et organisation des positions conquises.

1917[modifier | modifier le code]

 : mouvement par étapes vers Château-Thierry, puis Coulonges et Bazoches
2 -  : éléments en secteur vers le Chemin des Dames.
 : violente attaque allemande et contre-attaque française.
  •  : retrait du front, repos et instruction vers Fismes (éléments en secteur au Chemin des Dames).
  •  : regroupement dans la région de Belleau et à partir du , transport par camions vers le camp de Lassigny ; repos et instruction.
  •  : transport par camions vers Vailly ; puis occupation d'un secteur vers le Panthéon et le nord de la ferme de Colombe.
  •  : retrait du front ; repos et instruction vers Ecury.
  • 20 –  : occupation d'un secteur entre le nord de la ferme de Colombe et l'ouest du Panthéon. À partir du , engagée dans la bataille de la Malmaison : attaque et prise du fort de la Malmaison, puis organisation des positions conquises vers Pargny-Filain et Chavignon.
  •  : retrait du front ; transport par camions vers Crézancy, puis mouvement par étapes jusqu'à Avize et Vertus ; repos et instruction.
  •  : mouvement vers Tours-sur-Marne et Mourmelon-le-Grand ; travaux.

1918[modifier | modifier le code]

  • 1er février –  : mouvement vers la région de Vertus ; repos et instruction (éléments maintenus aux travaux de 2e position jusqu'au ).
-  : mouvement vers la région de Damery ; repos et instruction.
28, 29 et  : résistance à l'offensive allemande vers Orvillers-Sorel.
 : regroupement entre Pont-Sainte-Maxence et Estrées-Saint-Denis.
 : transport par camions vers Tours-sur-Marne, et Ay ; repos et instruction.
1er mai : mouvement par étapes vers Tracy-le-Mont et Offémont.
et  : violentes attaques allemandes vers le mont de Choisy.
  •  : repli, puis occupation et défense d'un secteur vers Tracy-le-Val et Bailly.
  • 14 –  : mouvement de rocade, et, à partir du 15, occupation d'un secteur vers la ferme Chavigny et Saint-Pierre-Aigle. À partir du , engagée, vers Longpont et la ferme Chavigny, dans la 2e bataille de la Marne (bataille du Soissonnais) : combats de Longpont et de Tigny, progression jusque vers Hartennes.
  •  : retrait du front (relève par des éléments britanniques). Regroupement vers Vez, puis mouvement vers Cuise-la-Motte et Trosly-Breuil ; repos.
  •  : occupation d'un secteur vers Bailly et le bois Saint-Mard.
19 -  : engagée dans la région de Carlepont et au nord de l'Oise, entre Noyon et Pontoise-lès-Noyon.
-  : organisation des positions conquises dans cette région.

Rattachements[modifier | modifier le code]

Affectation organique : 4e CA d' à

2 –
22 –
10 –
20 –
2 –
11 –
-

L'entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

L'après Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b « 38ème DI J.M.O.26 N 333/1 Page 36/76 », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr.
  2. a et b « 75ème Brigade J.M.O.26 N 333/1 Page 17/56 », sur memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • AFGG, vol. 2, t. 10 : Ordres de bataille des grandes unités : divisions d'infanterie, divisions de cavalerie, , 1092 p. (lire en ligne).

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

La 38° DI dans la bataille de l'Aisne (1917)