369 — Wikipédia

Chronologies
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366 367 368  369  370 371 372
Décennies :
330 340 350  360  370 380 390
Siècles :
IIe IIIe  IVe  Ve VIe
Millénaires :
-IIe -Ier  Ier  IIe IIIe
Calendriers

L'année 369 est une année commune qui commence un jeudi.

Événements

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  • Été : apprenant le retour de Pap d'Arménie, le roi de Perse Shapur II envoie une nouvelle armée envahir l'Arménie ; Pap, terrifié, se réfugie en Colchide avec les transfuges perses Cylaces et Arrabannes à la fin de l'été pendant cinq mois. Les Perses assiègent de nouveau P'aranjem dans la forteresse d'Artogerassa, qui tombe après 14 mois en 370[2].
  • Automne : Valens rentre à Marcianopolis de sa campagne contre les Goths. Des négociations sont ouvertes entre Athanaric et les généraux Victor et Arintheus, qui aboutissent à un traité peu favorable au roi goth signé au début de 370[2]. Les Romains cessent de payer le tribut[3].
  • 369-372 : persécution des chrétiens déclenchée par le roi goth Athanaric. Un parti des Goths convertis se forme sous la direction de Fritigern[3].
  • En Bretagne romaine, le comte Théodose fait exécuter Valentinus, un général pannonien exilé, qui a profité du chaos pour réunir des forces et aspirer à l'empire. Théodose interdit néanmoins de poursuivre ses partisans. Il consacre le reste de l'année à restaurer les défenses des villes principales, dissout la police secrète des arcani, qui avait trahi sa mission, forme une province distincte, la Valentia, peut-être entre le mur d'Hadrien et celui d'Antonin. Il informe l’empereur que la paix est rétabli et reçoit la charge de magister equitum[4].
  • En Corée, le royaume de Paekche attaque et vainc son ancien suzerain Mahan[5]. Selon la tradition, Paekche, menacé par le Silla, fait appel à une armée japonaise qui débarque, refoule les troupes du Silla et s’installe dans une enclave, l’État japonais de Mimana. C’est une base militaire d’où ils auraient administré la ligue de Silla avant d’être chassés par les Coréens en 562. À cette époque aurait été fabriquée une épée à sept branches conservée au Isonokami-jingū[6].

Décès en 369

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Notes et références

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  1. Louis-Sébastien Le Nain de Tillemont, Histoire des empereurs et des autres princes qui ont régné durant les six premiers siècles de l’Église, vol. 5, Paris, Charles Robustel, (présentation en ligne), p. 33
  2. a b c et d (en) J. den Boeft, J. W. Drijvers, D. Den Hengst, Philological and historical commentary on Ammianus Marcellinus, vol. 27, Leiden/Boston (Mass.), BRILL, (ISBN 978-90-04-18037-6, présentation en ligne)
  3. a et b Michael Frassetto, Encyclopedia of barbarian Europe : society in transformation, ABC-CLIO, , 419 p. (ISBN 978-1-57607-263-9, présentation en ligne)
  4. The Cambridge ancient history. The late Empire, A.D. 337-425, vol. 13, Cambridge University Press, (ISBN 978-0-521-30200-5, présentation en ligne)
  5. Patricia Buckley Ebrey, Anne Walthall, James Palais, Pre-modern East Asia : to 1800, Cengage Learning, , 294 p. (ISBN 978-0-547-00539-3, présentation en ligne)
  6. John Stewart Bowman, Columbia chronologies of Asian history and culture, Columbia University Press, , 751 p. (ISBN 978-0-231-11004-4, présentation en ligne)

Lien externe

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