324 — Wikipédia

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Données clés
321 322 323 324 325 326 327 Décennies : 290 300 310 320 330 340 350 Siècles : II^e III^e IV^e V^e VI^e Millénaires : -II^e -I^er I^er II^e III^e

Calendriers
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L'année 324 est une année bissextile qui commence un mercredi.

Événements[modifier | modifier le code]

3 juillet : victorieux à la bataille d'Andrinople (aujourd'hui Edirne), Constantin I^er chasse Licinius de Byzance^[1].
Juillet : victoire de la flotte de Crispus sur Licinius à la bataille de l'Hellespont. Licinius doit se retirer sur la rive asiatique^[2].
6 août : tremblement de terre en Campanie^[3].
18 septembre : victoire définitive de Constantin I^er sur Licinius à Chrysopolis, près de Chalcédoine^[1]. Licinius, le précédent empereur d'Orient, interné à Thessalonique, est assassiné peu après. Constantin I^er devient « totius orbis imperator ».
Automne : Constantin rappelle sa mère, Hélène, et la proclame Augusta en même temps que sa femme Fausta (ou au début de 325)^[4].
8 ou 13 novembre : Constance est nommé césar. Début des travaux à Byzance afin d'en faire la future capitale de l'empire sous le nom de Constantinople^[5].
9 novembre, Rome : consécration de la basilique Saint-Jean-de-Latran^[6].
18 novembre, Rome : consécration de la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs^[6].
Hiver : Ossius de Cordoue est envoyé par Constantin à Alexandrie à la fin de l'année pour tenter de régler les divisions dans l’Église d’Orient. Il convoque un synode qui rétrograde le prêtre Colluthus et déclare ses ordinations invalides, mais échoue à régler l'affaire du prêtre Arius face à l'intransigeance de l'évêque Alexandre. Après cet échec Constantin convoque pour l'année suivante un concile général à Nicée^[7].
20 décembre : mort de l'évêque d'Antioche (Philogone ?), hostile à Arius^[8] ; Eustathe le remplace.
Concile de Gangres (Paphlagonie) ou l'Église « tolère » l'esclavage et prononce l'anathème contre deux qui sous prétexte de christianisme incitent les esclaves à quitter leur maîtres^[9].

Décès en 324[modifier | modifier le code]

Hormizd, prince sassanide en exil.

Notes et références[modifier | modifier le code]

↑ ^{a et b} Christian Bonnet et Bertrand Lançon, L'Empire romain de 192 à 325 : du Haut-Empire à l'Antiquité tardive, Technip Ophrys Éditions, 1997, 251 p. (ISBN 978-2-7080-0851-9, présentation en ligne)
↑ (en) Tony Jaques, Dictionary of Battles and Sieges : F-O, vol. 2, Westport (Conn.), Greenwood Publishing Group, 2007, 1354 p. (ISBN 978-0-313-33538-9 et 0-313-33536-2, présentation en ligne)
↑ Le territoire au cœur de la géographie culturelle, Éditions L'Harmattan, 1999 (ISBN 978-2-7384-7899-3, présentation en ligne)
↑ Ségolène Demougin, H.-G. Pflaum, un historien du XXe siècle : actes du colloque international, Paris les 21, 22 et 23 octobre 2004, Librairie Droz, 2006, 542 p. (ISBN 978-2-600-01099-3, présentation en ligne)
↑ Richard Krautheimer, Three Christian capitals : topography and politics, University of California Press, 1983, 167 p. (ISBN 978-0-520-04541-5, présentation en ligne)
↑ ^{a et b} Michael Kunzler, La liturgia della Chiesa, Editoriale Jaca Book, 2003, 621 p. (ISBN 978-88-16-40640-7, présentation en ligne)
↑ Rowan Williams, Arius : heresy and tradition, Hymns Ancient & Modern Ltd, 2001, 378 p. (ISBN 978-0-334-02850-5, présentation en ligne)
↑ Robin Lane Fox, Païens et Chrétiens : la religion et la vie religieuse dans l'Empire romain de la mort de Commode au Concile de Nicée, Presses Univ. du Mirail, 1997, 744 p. (ISBN 978-2-85816-332-8, présentation en ligne)
↑ Jean Mpisi, Traite et esclavage des noirs au nom du christianisme, Paris, Éditions L'Harmattan, 2008, 253 p. (ISBN 978-2-296-05997-9, présentation en ligne)

Lien externe[modifier | modifier le code]

L’année 324 sur le site de la Bibliothèque nationale de France

Portail du monde antique

[Bonnet-1] {a et b} Christian Bonnet et Bertrand Lançon, L'Empire romain de 192 à 325 : du Haut-Empire à l'Antiquité tardive, Technip Ophrys Éditions, 1997, 251 p. (ISBN 978-2-7080-0851-9, présentation en ligne)

[2] (en) Tony Jaques, Dictionary of Battles and Sieges : F-O, vol. 2, Westport (Conn.), Greenwood Publishing Group, 2007, 1354 p. (ISBN 978-0-313-33538-9 et 0-313-33536-2, présentation en ligne)

[3] Le territoire au cœur de la géographie culturelle, Éditions L'Harmattan, 1999 (ISBN 978-2-7384-7899-3, présentation en ligne)

[4] Ségolène Demougin, H.-G. Pflaum, un historien du XXe siècle : actes du colloque international, Paris les 21, 22 et 23 octobre 2004, Librairie Droz, 2006, 542 p. (ISBN 978-2-600-01099-3, présentation en ligne)

[5] Richard Krautheimer, Three Christian capitals : topography and politics, University of California Press, 1983, 167 p. (ISBN 978-0-520-04541-5, présentation en ligne)

[Kunzler-6] {a et b} Michael Kunzler, La liturgia della Chiesa, Editoriale Jaca Book, 2003, 621 p. (ISBN 978-88-16-40640-7, présentation en ligne)

[7] Rowan Williams, Arius : heresy and tradition, Hymns Ancient & Modern Ltd, 2001, 378 p. (ISBN 978-0-334-02850-5, présentation en ligne)

[8] Robin Lane Fox, Païens et Chrétiens : la religion et la vie religieuse dans l'Empire romain de la mort de Commode au Concile de Nicée, Presses Univ. du Mirail, 1997, 744 p. (ISBN 978-2-85816-332-8, présentation en ligne)

[9] Jean Mpisi, Traite et esclavage des noirs au nom du christianisme, Paris, Éditions L'Harmattan, 2008, 253 p. (ISBN 978-2-296-05997-9, présentation en ligne)

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