2022 en astronautique — Wikipédia

2022 en astronautique

Événements marquants
  • 19 mai : le vaisseau américain CST-100 Starliner effectue un deuxième test sans équipage
  • 1e semestre : Le télescope spatial de la NASA JWST est déployé avec succès.
  • 26 septembre : l'engin américain DART teste avec succès une technique de déviation d'astéroïde en percutant Dimorphos
  • 8 octobre : lancement de l'observatoire solaire chinois ASO-S
  • 14 décembre : vol inaugural du lanceur chinois Zhuque-2, première fusée utilisant le méthane
  • 16 décembre : lancement du satellite d'observation de la Terre franco-américain
SWOT
  • 21 décembre : échec du premier tir opérationnel du lanceur léger européen Vega-C
Lancements dont échecs totaux / partiels
Lancements 186 (178)
Drapeau des États-Unis États-Unis 78
Drapeau de l’Union européenne Union européenne 5
Drapeau de la Russie Russie 22
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 64
Drapeau du Japon Japon 1
Drapeau de l'Inde Inde 5
Engins spatiaux par taille/orbite
Nbre total satellites lancés 2 482
Orbite géostation. 26
Orbite interplanét. 1
dont CubeSats et picosatellites 338
Engins spatiaux > 100 kg par domaine
Télécommunications 1874
Imagerie spatiale 45
Militaire 40
Autres applications 14
Astronomie 1
Vols habités 7
Année précédente - Année suivante
2021 en astronautique 2023 en astronautique
Photographie de format carré montrant une multitude de taches de diverses couleurs, formes et dimensions sur fond noir.
Première image scientifique du champ profond réalisée par le télescope spatial James-Webb.

Cette page présente les événements marquants dans le domaine spatiale de l'année 2022.

Principaux événements spatiaux en 2022[modifier | modifier le code]

Les événements les plus marquants sont le déploiement du télescope spatial JWST, le premier vol du lanceur lourd américain SLS (premier vol du programme Artemis), l'achèvement de l'assemblage de la station spatiale chinoise et le nombre record de lancements orbitaux.

Sondes interplanétaires[modifier | modifier le code]

Astéroïdes[modifier | modifier le code]

La mission DART de la NASA avait pour objectif de tester le recours à un engin de type impacteur pour dévier un astéroïde qui soit susceptible de frapper la Terre. Le satellite équipé d'un moteur ionique a été lancé le 24 novembre 2021 et a percuté l'astéroïde binaire (65803) Didymos le 26 septembre 2022[1]. La mission est un succès car les observations effectuées après l'impact démontrent que la période orbitale de l'astéroïde a été modifiée de 32 minutes[2].

Lune[modifier | modifier le code]

Plusieurs petites sondes spatiales ont été lancées en 2022 vers la Lune.

Mars[modifier | modifier le code]

La NASA a mis un terme le 20 décembre à la mission de l'atterrisseur InSight qui étudiait depuis 4 ans la structure interne de Mars à l'aide de sismomètres. La poussière qui s'est accumulée sur les panneaux solaires ne permettait plus à la sonde spatiale de recevoir suffisamment d'énergie pour fonctionner[6]. L'astromobile Perseverance (mission Mars 2020) a déposé à la surface de Mars le premier tube contenant un échantillon de sol martien. Celui-ci doit faire partie d'un dépôt de secours (le dépôt primaire sera créé à la fin de la mission de Perseverance) qui sera récupéré d'ici la fin de la décennie par la mission robotique Mars Sample Return pour être renvoyé sur Terre à des fins d'analyse[7].

Satellites scientifiques[modifier | modifier le code]

  • Après une longue période de déploiement, de qualification et d'étalonnage durant le premier semestre, le télescope spatial James-Webb fournit à compter de juillet 2022 les premiers résultats scientifiques[8]. Ceux-ci contribuent déjà à bouleverser certaines hypothèses scientifiques en particulier dans le domaine de la cosmologie.
  • L'observatoire solaire chinois ASO-S, qui doit étudier les relations entre le champ magnétique du Soleil, les éruptions solaires et les éjections de masse coronale, est placé en orbite le 8 octobre[9].

Satellites d'observation de la Terre[modifier | modifier le code]

Le satellite franco-américain d'observation de la Terre SWOT en cours d'assemblage.

Plusieurs satellites d'observation de la Terre scientifiques sont placés en orbite en 2022 :

  • Le satellite SWOT développé conjointement par le CNES et la NASA mesurera le niveau des eaux de surface - lacs et cours d'eau -, leurs largeurs, les pentes de l'eau, d'estimer grâce à ces variables le débit des principales rivières ainsi que de déterminer de manière à la fois très fine et très précise le niveau des océans. Pour remplir sa mission le satellite emporte un altimètre (Karin) aux performances inégalées[10].
  • Lancement le 15 octobre du satellite sud-coréen d'observation de la Terre radar KOMPSAT-6[11]..
  • Le satellite d'observation de la Terre allemand EnMAP, qui met en œuvre une nouvelle technique d'observation de la surface, l'imagerie hyperspectrale, est placé en orbite en avril 2022[12].
  • le deuxième exemplaire de la constellation de satellites de reconnaissance radar italien COSMO-SkyMed de seconde génération est placé en orbite le 31 janvier[13].
  • Le satellite météorologique géostationnaire européen Météosat troisième génération (MTG-I1) est lancé le 13 décembre. C'est le premier satellite de cette génération caractérisée notamment par la stabilisation 3 axes et des performances nettement améliorées[14].

Missions spatiales habitées[modifier | modifier le code]

Décollage du lanceur SLS.
La station spatiale chinoise (vue d'artiste) dans sa configuration fin 2022 avec les vaisseaux Shenzhou (relève de l'équipage) et Tianzhou (ravitaillement) amarrés.
  • 2022 est marqué par le lancement de la mission Artemis I qui se déroule du 16 novembre au 11 décembre. Il s'agit de la première mission de l'ambitieux programme Artemis qui doit ramener des hommes à la surface de la Lune. Le vaisseau Orion sans équipage est lancé par la fusée géante SLS dont c'est la vol inaugural. Le vaisseau spatial se place en orbite autour de la Lune avant de revenir sur Terre. L'ensemble de la mission se déroule de manière nominale et permet de qualifier le lanceur et les procédures qui seront mises en oeuvre lors des prochaines missions du programme[15].
  • Les deux derniers modules de la station spatiale chinoise - Wentian et Mengtian - sont lancés respectivement en juillet[16] et en octobre 2022[17] puis amarrés au module central.
  • Le vaisseau spatial américain CST-100 Starliner effectue le un deuxième vol sans équipage pour se qualifier[18].

Lanceurs[modifier | modifier le code]

Un nombre particulièrement élevé de lanceurs effectuent leur premier vol en 2022.

Pour les lanceurs lourds et moyens ce sont :

  • Le lanceur super lourd américain SLS effectue son premier vol dans la cadre de la mission Artemis I le 16 novembre[19].
  • Le lanceur de puissance moyenne chinois Zhuque-2, première fusée à expéripenter une propulsion utilisant le méthane, décolle le 14 décembre. Le vol se déroule de manière nominale mais une anomalie du système de contrôle d'attitude ne permet pas de placer la charge utile sur une orbite[20].

Le premier vol des lanceurs légers suivants en 2022 :

  • La version légère du lanceur russe Angara, l'Angara 1.2 capable de placer 3,5 tonnes sur une orbite basse et 2,4 tonnes sur une orbite héliosynchrone, effectue son premier vol orbital le 29 avril en emportant un petit satellite militaire[21],[22]
  • Le lanceur indien SSLV (500 kg en orbite basse, réalise son premier lancement le 7 août mais une anomalie du quatrième étage laisse son satellite sur une orbite trop basse[23].
  • le lanceur chinois Zhongke-1, dont le premier vol a eu lieu le 27 juillet[24].
  • La version Vega-C du lanceur léger européen, avec un vol inaugural le 13 juillet et un second vol qui se solde par un échec le 21 décembre[25],[26].
  • Le lanceur sud-coréen KSLV-2 dont le premier vol avait été un échec, réussit une seconde tentative le 21 juin[27].

Satellites militaires[modifier | modifier le code]

Satellites d'alerte précoce

L'Armée de l'Air américain a lancé le 21 janvier deux satellites de la série GSSAP positionnés en orbite géostationnaire, le sixième satellite de la série des SBIRS-GEO sur la même orbite le 4 aout ainsi que le satellite expérimental Wide Field of View (WFOV) le 1er aout destiné à tester un nouveau senseur pour les futurs satellites d'alerte avancée qui a été placé sur une orbite héliosynchrone. La Russie a lancé le 2 novembre le satellite Cosmos 2563 relevant du système EKS et le 1er aout Cosmos 2558 qui s'est approché à moins de 60 kilomètres du satellite militaire américain USA 326[28].

Satellites de reconnaissance optique

L'agence américaine NRO a lancé respectivement les 2 février et 24 septembre les satellites USA 326 et USA 338. Il s'agit sans doute de satellites de reconnaissance optique à haute résolution. Un petit satellite expérimental MISR-B a été également lancé par les militaires américains. La Chine a placé en orbite quatre satellites de reconnaissance optique : Yaogan 34-02 et 34-03 les 17 mars et 15 novembre, Shiyan 15 le 24 septembre et Gao Fen 11-04 le 27 décembre. La Russie a lancé un satellite de cartographie de la série des Bars-M le 10 mai ainsi que deux autres petits satellites aux missions inconnues : Cosmos 2555 et Cosmos 2560 les 29 avril et 15 octobre. L'Iran a placé en orbite un petit satellite de reconnaissance optique Noor-2 le 8 mars. Singapour a lancé son premier satellite de reconnaissance optique DS-EO le 30 juin. Le satellite israëlien EROS C2 placé en orbite le 30 décembre est considéré comme un satellite à usage mixte (civil/militaire). Les deux satellites français Pléiades Neo également à usage mixte ont été perdus à la suite de l'échec de leur lanceur Vega le 21 décembre[28].

Satellites de reconnaissance radar

La Russie a lancé le premier satellite de la série des Neitron le 5 février. L'Italie a lancé le 31 janvier le satellite COSMO-SkyMed de seconde génération et l'Allemagne a placé en orbite son premier satellite de la série SARha le 18 juin. Singapour a lancé le 30 juin le satellite de reconnaissance radar expérimental NeuSAR en même temps que son satellite de reconnaissance optique DS-EO. La Chine a lancé deux satellites qui sont probablement des satellites de reconnaissance radar : GF12-03 le 27 juin et Yaogan 33-02 le 2 septembre[29].

Satellites d'écoute électronique

Les Etats-Unis ont placé en orbite le 17 avril un satellite de série des INTRUDER. La Russie de son côté a lancé deux satellites Lotos-S1 les 7 avril et 30 novembre. La Chine a poursuivi le lancement des satellites d'écoute électronique Yaogan par groupe de trois : YG-35 groupes 2, 3, 4 et 5 suivis par YG-36 groupes 1 à 4 (soit 24 satellites en tout)[29].

Autres satellites

Plusieurs petits satellites de l'agence américaine NRO aux caractéristiques inconnues ont été lancés en 2022 : USA 320 et 323 le 13 janvier, USA 328 et 331 le 19 juin et deux micro-satellites placés en orbite par la fusée Electron les 13 juillet et 4 aout[29].

Divers[modifier | modifier le code]

Le satellite expérimental chinois Shijian 21, lancé en 2021, modifie son orbite fin décembre 2021 de manière à s'approcher du satellite de navigation Beidou 2-G2 tombé en panne sur son orbite géostationnaire. En janvier 2022 il s'amarre au satellite défaillant puis modifie son orbite avant de le relacher sur une orbite cimetière. C'est le premier exemple de nettoyage de l'orbite géostationnaire réalisé à l'aide d'un engin spatial[30].

Statistiques satellites[modifier | modifier le code]

2 482 satellites ont été lancés en 2022 dont 2 034 satellites de plus de 100 kilogrammes. Ces deux chiffres établissent un nouveau record. Celui-ci s'explique par le lancement de 1 668 satellites de la constellation Starlink en forte progression par rapport à l'année dernière (986 en 2021). La contribution des CubeSats et picosatellites (moins de 1 kg) reste stable avec 338 engins lancés contre 326 l'année précédente. Le déploiement de la constellation OneWeb marque le pas (108 contre 293 l'année précédente) à la suite du boycott des lanceurs russes qui nécessite de se tourner vers d'autres opérateurs de lanceurs.

Évolution annuelle du nombre de satellites lancés en distinguant les contributions des deux grandes constellations (Starlink et OneWeb), des CubeSats et picosatellites (<1 kg) ainsi que des satellites en orbite géosynchrone (sources : Gunter's Space Page, Nanotsats.eu, Space Activities in 2022 de McDowell).

Nombre de satellites par pays[modifier | modifier le code]

Evolution du nombre de satellites détaillé pour les principaux pays [31]
2012 2013 2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2021 2022
Etats-Unis 35 85 110 112 95 282 303 306 974 1240 1935
Europe 22 34 28 22 22 42 60 49 133 356 191
Chine 25 18 26 44 40 36 98 73 74 110 182
Russie 22 29 34 27 15 24 23 31 22 20 50
Autres 28 41 63 31 50 60 84 65 60 101 124
Total 132 207 261 236 222 444 568 524 1263 1829 2482

Satellites de plus de 100 kg par pays du fabricant[modifier | modifier le code]

Nombre de satellites > 100 kg par domaine et pays du fabricant[32]
Programme spatial habité Télécoms Imagerie¹ Navigation Écoute électronique Surveillance² Science³ Technologie Total
Etats-Unis 9 1846⁴ 6 0 9 4 0 10 1884
Russie 5 6 5 3 2 1 0 3 25
Chine 6 13 22 9 24 0 4 16 94
Europe 0 8 4 0 0 0 1 4 17
Corée du Sud 0 0 2 0 0 0 1 2 5
Japon 0 0 2 0 0 0 1 0 3
Inde 0 1 2 0 0 0 0 0 3
Israel 0 0 1 0 0 0 0 0 1
Ukraine 0 0 1 0 0 0 0 0 1
Nouvelle-Zélande 0 0 0 0 0 0 1 0 1
Total 20 1874 45 12 35 5 8 35 2034
Notes ¹ Imagerie = satellites optiques/radars civils ou militaires - ² Surveillance : satellite d'alerte avancée (militaires), suivi des débris spatiaux - ³ Sciences : sondes spatiales, télescopes spatiaux, satellites scientifiques d'observation de la Terre - ⁴Les satellites Starlink (1 668 !) sont majoritaires

Masse des satellites par nature et par pays[modifier | modifier le code]

Masse des satellites par nature et par pays (tonnes) [33]
Académique¹ Commercial Institutionnel² Militaire Spatial habité Total
Etats-Unis 0,1 548,6³ 19,8 43,9 85,2 697,6
Chine 2 25,1 28,2 33,9 88,3 177,6
Russie 0,1 0 1 29,4 36,6 67,2
Royaume-Uni 0 19,7⁴ 0 0 0 19,7
France 0 20 2,2 5,2 0 22,2
Agence spatiale européenne/Eumetsat 0 0 3,8 0 0 3,8
Total Europe 0 47,6 7,5 6,2 0 61
Total Amérique latine 0 0,4 0 0 0 0,4
Egypte 0 0 3,9 0 0 3,9
Total Moyen-Orient 0,1 0 5 0 0 5
Japon 0 1,4 0 0 0 1,4
Inde 0 0 7,1 0 0 7,1
Corée du Sud 0 0 2,2 0 0 2,2
Malaisie 0 5,6 0 0 0 5,6
Total autres Asie 0 5,7 2,2 0,5 0 8,4
Angola 0 0 2,1 0 0 2,1
Total Afrique 0 0 2,2 0 0 2,2
Total Océanie 0 0,3 0 0 0 0,3
Total 2,4 629,3 72,9 114 20,2 1028,7
Notes ¹Académique: satellites développés par les universités - ² Institutionnel : satellites civils développés par les agences spatiales ou ce qui en tient lieu - ³Les satellites Starlink sont majoritaires - ⁴Les satellites OneWeb sont majoritaires

Analyse de l'activité de lancement[modifier | modifier le code]

Présentation[modifier | modifier le code]

Le nombre de lancements en 2022 atteint des records avec 186 tirs contre 146 en 2021, 114 en 2020, 102 en 2019, 114 en 2018 en 2018 et moins de 90 les années précédentes.

  • La société américaine SpaceX est le plus grand contributeur individuel du point de vue des vols orbitaux (33% des lancements mondiaux et 70% des lancements américains) en utilisant à 60 reprises son lanceur Falcon 9, principalement pour déployer sa constellation de satellites Starlink. Elle réalise également 1 vol de Falcon Heavy en novembre 2022, le premier depuis 2019[34].
  • La Chine est l'autre grand contributeur mondial avec 64 missions (34%) soit neuf de plus que l'année précédente en deuxième position derrière les Etats-Unis (47 %)[35].
  • L'entreprise américaine Rocket Lab (5% des lancements mondiaux et 10% des lancements américains) connait également sa meilleure année en termes de lancements, se classant au second rang derrière SpaceX pour les lancements réalisées par des fimres privées.
  • L'Europe (5 tirs) a connu une année difficile avec l'échec du premier vol commercial de exemplaire léger Vega-C et le report à la fin de 2023 du premier tir de son nouveau lanceur Ariane 6[36].
Nombre de lancements spatiaux par pays (sélection) et par année

Avec 78 lancements les États-Unis reprennent la tête du classement grace à la multiplication des vols de Falcon 9 (60) portés par le déploiement de la constellation Starlink. La Chine repasse en deuxième position mais avec un nombre de tirs qui continue de progresser (+9 par rapport à l'année précédente). Le nombre de tirs de la Russie, qui se maintient en 3e place, progresse (+5 tirs). L'Europe fait un score médiocre (échec du lanceur léger Vega et retard du premier vol Ariane 6). L'Inde, sans doute mal remise des répercussions de l'épidémie du Covid, n'a pas retrouvé son rythme de lancement d'avant crise. L'activité de lancement japonaise est pratiquement à l'arrêt avec un seul tir de son lanceur Epsilon qui est un échec. Enfin la Nouvelle-Zélande maintient le rythme de lancement de son micro-lanceur.
Nombre de lancements spatiaux par lanceur (sélection) et par année

Le lanceur Falcon 9 avec 60 vols en 2022 (nouveau record) domine le marché. Suivent des lanceurs anciens : Soyouz et Longue Marche 2/3/4. La fusée Electron (9 vols en 2022) domine largement le marché très actif des micro-lanceurs. L'Atlas V qui devrait être remplacé progressivement à compter de l'année prochaine fait également un bon score (7 vols en 2022).
Nombre de lancements spatiaux par type et par année

La part de marché des lanceurs lourds croit fortement principalement grace à l'envolée des tirs de la fusée Falcon 9. Les micros-lanceurs et lanceurs légers voient le nombre de tir croitre sensiblement tandis que celui des lanceurs moyens stagne.

Lancements par pays[modifier | modifier le code]

Nombre de lancements par pays ayant construit le lanceur. Le pays retenu n'est pas celui qui gère la base de lancement (Kourou pour certains Soyouz, Baïkonour pour Zenit), ni le pays de la société de commercialisation (Allemagne pour Rokot, ESA pour certains Soyouz) ni le pays dans lequel est implanté la base de lancement (Kazakhstan pour Baïkonour). Chaque lancement est compté une seule fois quel que soit le nombre de charges utiles emportées.

Pays Lancements Succès Échecs Échecs partiels Remarques
Drapeau de la République populaire de Chine Chine 64 62 2 0
Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud 1 1 0 0
Drapeau des États-Unis États-Unis 87 85 2 0 Inclut les lancements d'Electron à partir de Mahia
Drapeau de l’Union européenne Europe 5 4 1 0
Drapeau de l'Inde Inde 5 4 1 0
Drapeau de l'Iran Iran 1 1 0 0
Drapeau du Japon Japon 1 0 1 0
Drapeau de la Russie Russie/CEI 22 22 0 0 Inclut les lancements depuis Baïkonour et Kourou

Lancements par type de lanceur[modifier | modifier le code]

Nombre de lancements par famille de lanceur. Chaque lancement est compté une seule fois quel que soit le nombre de charges utiles emportées.

Lanceur Pays Lancements Succès Échecs Échecs partiels Remarques
Angara Drapeau de la Russie Russie 2 2 0 0
Antares Drapeau des États-Unis États-Unis 2 2 0 0
Ariane 5ECA  Europe 3 3 0 0
Atlas Drapeau des États-Unis États-Unis 7 7 0 0
Ceres Drapeau de la République populaire de Chine Chine 2 2 0 0
Delta Drapeau des États-Unis États-Unis 1 1 0 0
Electron Drapeau des États-Unis États-Unis 9 9 0 0
Epsilon Drapeau du Japon Japon 1 0 1 0
Falcon Drapeau des États-Unis États-Unis 61 61 0 0
Firefly Alpha Drapeau des États-Unis États-Unis 1 1 0 0 Premier succès partiel
Hyperbola Drapeau de la République populaire de Chine Chine 1 0 1 0
Jielong Drapeau de la République populaire de Chine Chine 1 1 0 0
Kuaizhou Drapeau de la République populaire de Chine Chine 5 5 0 0 Premier succès de Kuaizhou-11
LauncherOne Drapeau des États-Unis États-Unis 2 2 0 0
Longue Marche Drapeau de la République populaire de Chine Chine 53 53 0 0
Nuri Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud 1 1 0 0 Premier succès
Rocket Drapeau des États-Unis États-Unis 3 1 2 0
Safir Drapeau de l'Iran Iran 1 1 0 0
SLS Drapeau des États-Unis États-Unis 1 1 0 0 Premier vol
SLV Drapeau de l'Inde Inde 5 4 1 0
Soyouz Drapeau de la Russie Russie 19 19 0 0
Proton Drapeau de la Russie Russie 1 1 0 0
Vega  Europe 2 1 1 0
Zhuque Drapeau de la République populaire de Chine Chine 1 0 1 0 Premier vol
Zhongke Drapeau de la République populaire de Chine Chine 1 1 0 0 Premier vol

Lancements par base de lancement[modifier | modifier le code]

Nombre de lancements par base de lancement utilisée. Chaque lancement est compté une seule fois quel que soit le nombre de charges utiles emportées.

Site Pays Lancements Succès Echecs Echecs partiels Remarques
Baïkonour Drapeau du Kazakhstan Kazakhstan 7 7 0 0
Cap Canaveral Drapeau des États-Unis États-Unis 38 36 2 0
Mer de Chine (barge) Drapeau de la République populaire de Chine Chine 1 1 0 0
Jiuquan Drapeau de la République populaire de Chine Chine 25 23 2 0
Centre spatial Kennedy Drapeau des États-Unis États-Unis 19 19 0 0
Kodiak Drapeau des États-Unis États-Unis 1 1 0 0
Kourou Drapeau de la France France 6 5 1 0
Mahia Drapeau de la Nouvelle-Zélande Nouvelle-Zélande 9 9 0 0
MARS Drapeau des États-Unis États-Unis 2 2 0 0
Mojave Drapeau des États-Unis États-Unis 2 2 0 0
Naro Drapeau de la Corée du Sud Corée du Sud 1 1 0 0
Plessetsk Drapeau de la Russie Russie 13 13 0 0
Satish Dhawan Drapeau de l'Inde Inde 5 4 1 0
Shahroud Drapeau de l'Iran Iran 1 1 0 0
Taiyuan Drapeau de la République populaire de Chine Chine 14 14 0 0
Uchinoura Drapeau du Japon Japon 1 0 1 0
Vandenberg Drapeau des États-Unis États-Unis 16 16 0 0
Vostotchny Drapeau de la Russie Russie 1 1 0 0
Wenchang Drapeau de la République populaire de Chine Chine 6 6 0 0
Xichang Drapeau de la République populaire de Chine Chine 16 16 0 0
Mer Jaune (barge) Drapeau de la République populaire de Chine Chine 2 2 0 0

Lancements par type d'orbite cible[modifier | modifier le code]

Nombre de lancements par type d'orbite visée. Chaque lancement est compté une seule fois quel que soit le nombre de charges utiles emportées.

Orbite Lancements Succès Échecs Atteints par accident
Transatmosphérique 0 0 0 1
Basse 154 147 7 0
Moyenne 6 6 0 0
Géosynchrone/transfert 23 23 0 0
Haute/Injection trans-lunaire 1 1 0 0
Héliocentrique 2 2 0 0

Politiques spatiales des principales puissances spatiales[modifier | modifier le code]

Budget 2023-2025 de l'Agence spatiale européenne[modifier | modifier le code]

En novembre 2022, le conseil des ministres européens s'est réuni à Paris pour définir le budget alloué par les pays contributeurs à l'Agence spatiale européenne pour les trois années suivantes (2023-2025). Le conseil a approuvé un budget de 18,5 milliards euros en augmentation de 25% par rapport au budget précédent alloué en 2019. Ce budget est toutefois inférieur de 10% à celui demandé et si la participation à quelques programmes a été supérieure au budget demandé (navigation, commercialisation), elle n'a atteint que 80 à 90% du budget proposé pour la plupart d'entre eux (Transport spatial, exploration, observation de la Terre,...). La part de budget de l'agence attribué par l'Union européenne (environ un tiers du budget total), principalement pour les programmes Galileo et Copernicus, n'est pas pris en compte dans ce processus. L'Allemagne reste le principal contributeur avec 20,8% (contre 11,7% en 2019) suivi de la France 18,9% (18,4% en 2019), l'Italie 18,2% (15,7%) et du Royaume-Uni 11,2% (11,4%). Les principales décisions sont les suivantes[37],[38]  :

Contributions au programme Artemis[modifier | modifier le code]

Le conseil a confirmé les contributions de l'agence au programme Artemis de la NASA avec un financement du programme Moonlight. Cette constellation de satellites placés en orbite autour de la Lune prendrait en charge des fonctions de relais de télécommunications et de navigation. Le conseil a prévu également de financer l'atterrisseur Argonaut capable de déposer une charge utile de 1,5 tonne à la surface de la Lune. Ces prestations seraient fournies à la NASA en échange de la participation d'astronautes européens aux futures missions du programme Artemis[37].

Stabilité du budget alloué aux missions scientifiques[modifier | modifier le code]

Le budget alloué aux missions scientifiques (3,186 milliards €), une fois corrigé de l'inflation, reste stable. Compte tenu du dépassement affectant certains projets le développement des missions ATHENA et LISA sera étalé dans le temps[37],[38].

Budget affecté aux développement des lanceurs[modifier | modifier le code]

Un accord a été trouvé entre la France, l'Allemagne et l'Italie en ce qui concerne le développement du futur lanceur, qui avait fait l'objet de controverses ces derniers mois. Un montant de 600 millions est alloué au développement d'Ariane 6 et Vega C. Le principe du retour géographique, source de surcouts importants, doit être revu[37].

Satellites d'observation de la Terre[modifier | modifier le code]

Le budget alloué au développement des satellites d'observation de la Terre du programme FutureEO (2,692 milliards €), malgré la priorité accordée officiellement par tous les pays à la gestion du changement climatique et au développement durable ne couvre que 80% du budget demandé[37],[38].

Nouveau plan pour l'astromobile Rosalind Franklin[modifier | modifier le code]

L'astromobile martien européen Rosalind Franklin est le premier engin spatial de l'Agence spatiale européenne dont l'objectif est d'explorer la surface de Mars[39]. En raison de l'invasion russe de l'Ukraine, l'ESA annonce, dans le cadre des sanctions contre la Russie, qu’elle suspend sa collaboration avec Roscosmos sur ce projet[40]. Après avoir envisagé une annulation, la mission est reprogrammée en 2028 à la suite du conseil des ministres européens qui a lieu en novembre 2022. Dans sa nouvelle configuration, la mission suppose que la NASA contribue en partie à la réalisation ce qui n'était pas acquis en novembre 2022. Les composants que devaient fournir la Russie (d'un montant de 725 millions), notamment l'atterrisseur, seront fournis par les industriels européens avec quelques exceptions : ainsi les huit éléments chauffants à radioisotope utilisant du plutonium 238 seront fournis par la NASA ce qui aura pour conséquence que le lancement sera pris en charge par une fusée américaine (ces composants ne sont pas exportables)[41].

Projet IRIS[modifier | modifier le code]

Le conseil des ministres a entériné la participation de l'agence à la réalisation de la constellation de satellites IRIS financé dans le cadre d'un partenariat public-privé en partie par l'Union Européenne et en partie par des partenaires privés. Le cout de ce programme est estimé à 6 milliards euros dont 2,4 serait fourni par l'Union Européenne. Cette constellation a pour objectif de fournir des connexions sécurisées aux différentes organisations gouvernementales européennes dans les domaines de la surveillance (par exemple surveillance des frontières), de la gestion de crise (par exemple crises humanitaires et la protection des infrastructures clés (par exemple communications entre les ambassades de l'Union Européenne). Un deuxième objectif est de permettre la fourniture par le secteur privé de services commerciaux à haut débit dans toute l'Europe en supprimant les régions ne bénéficiant pas de ces prestations. Le segment spatial comprendra des satellites déployés sur plusieurs orbites. Le déploiement du système doit débuter en 2024 et être complètement achevé en 2027[42],[43],[44].

Budget 2023 de la NASA[modifier | modifier le code]

Le président américain propose en avril 2023 un budget pour la NASA en nette croissance (25,97 milliards US$ soit +8 % par rapport à l'année en cours) par rapport à l'année précédente. C'est le premier budget entièrement établi par la présidence Biden mais ses principales caractéristiques ne divergent pas des choix opérés par la présidence précédente (Trump). La volonté de mener à son terme le programme Artemis, qui doit ramener les hommes sur la Lune, est confirmée. Le budget consacré aux sciences de la Terre, qui avait été réduit sous la présidence Trump, est sensiblement augmenté (+17 %). Bien que le Congrès ait une majorité républicaine, il est probable que le vote du budget de la NASA ne rencontrera pas de grosses oppositions[45].

Ventilation de la proposition de budget de la NASA par la présidence Biden pour l'année 2023 (avril 2022)[45]
Poste Budget 2022 Proposition budget 2023 Evolution Note
Sciences dont 7614 7988 +5%
Exploration du système solaire 3120 3160 +1%
Observation de la Terre 2065 2411 +17%
Astrophysique 1394 1556 +12%
Héliophysique 778 760 -2%
Biologie et sciences physiques 79,1 100 +22%
Programme Artemis dont 6792 7478 +10%
Vaisseau Orion 1407 1339 -5%
Lanceur SLS 2600 2580 -0,8%
Human Landing System 1195 1486 +24%
Technologies spatiales 1100 1438 +31%
Opérations spatiales 4041 4266 +6% Maintenance et opérations à bord de la Station spatiale internationale
Recherche aéronautique 881 972 +10%
Education 137 150 +10%
Sécurité et infrastructure des missions 3021 3209 +6% Réseau de stations terriennes, systèmes de communications spatiales, ....
Constructions 410 424 +3% Maintien des bâtiments et installations existantes, construction de nouveaux batiments.
Inspection générale 45,3 48,4 +7%

Le budget du programme spatial habité (hors Station spatiale internationale) est conçu pour permettre l'aboutissement du programme Artemis (7,48 milliards US$ soit +10% par rapport à l'année précédente). Le développement du Human Landing System est fortement augmenté (+31%) pour permettre le développement d'un deuxième atterrisseur lunaire alternative au Starship HLS. L'enveloppe consacrée au lanceur lourd SLS et au vaisseau Orion est stable[45].

La part du budget consacrée à l'exploration planétaire est pratiquement stable (3160 millions US$ contre 3120 millions en 2022). Mais la montée en puissance des projets Mars Sample Return et Europa Clipper affecte plusieurs projets moins lourds. C'est le cas en particulier de la mission NEO Surveyor (recensement des astéroïdes géocroiseurs) dont le lancement est repoussé à 2028 et des deux missions du programme Discovery (VERITAS et DAVINCI) qui disposent d'un budget plus faible que prévu en 2023. La sélection d'une nouvelle mission Discovery est repoussée. Enfin la participation américaine au projet international d'orbiteur martien Mars Ice Mapper n'est plus évoqué[45].

Conséquences de l'invasion de l'Ukraine par la Russie[modifier | modifier le code]

Le secteur spatial était un des rares domaines où les programmes de coopération entre la Russie et les pays occidentaux se poursuivaient malgré les sanctions prises après l'occupation de la Crimée par la Russie en 2014. Toutefois, le remplacement du lanceur lourd américain Atlas V utilisant des moteurs-fusées russes par un nouveau lanceur propulsé par des moteurs indigènes (Vulcan) avait été décidé à la suite de l'invasion de la Crimée ainsi que l'accélération du programme CCDev permettant d'effectuer la relève des équipages de la Station spatiale internationale sans avoir recours aux moyens de lancement russe (Soyouz)[46].

L'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022 vient bouleverser les liens économiques entre les industries spatiales des nations occidentales et russe ainsi que les programmes menés en coopération. Les programmes spatiaux sont affectés à la fois par les arrêts de programme décidés par les Russes, par l'application des sanctions par les pays occidentaux mais également par la dépendance d'un certain nombre de projets vis à vis de des lanceurs russes (Soyouz) et des constructeurs russes et ukrainiens. Ces derniers disposent d'une expertise dans le domaine de la propulsion et de la conception des lanceurs qui est largement mise à contribution dans les développements des lanceurs et satellites opérationnels ou en cours de développement. Les sociétés concernées sont principalement l'ukrainien Ioujmach (étages de fusées), les russes NPO Energomash (moteurs-fusées à ergols liquides) et Fakel (propulsion électrique).

Le programme spatial européen est dès à présent particulièrement touché par le conflit en cours du fait des liens importants existant avec l'industrie et la recherche spatiale russe et ukrainienne :

  • L'agence spatiale russe Roscosmos décide le 26 février de prendre des mesures de rétorsion vis à vis des pays européens en suspendant les lancements de fusées Soyouz depuis le Centre spatial guyanais et de rapatrier les 87 employés russes qui y travaillaient. Or plusieurs lancements étaient programmés au cours de l'année 2022 dont deux lancements emportant chacun deux satellites du système de positionnement européen Galileo[47],[48].
  • Selon l'Agence spatiale européenne, qui a décidé d'appliquer complètement les sanctions de l'Union Européenne à l'égard de la Russie, le lancement de l'astromobile martien russo-européen Rosalind Franklin par une fusée Proton tirée depuis Baïkonour prévu en septembre 2022 est annulé compte tenu des sanctions et du contexte général. Cela repousserait ce tir au minimum de 26 mois compte tenu de l'espacement des fenêtres de lancement vers Mars alors que cette date avait déjà repoussée de deux ans par le passé en raison de problèmes dans la mise au point du parachute de l'atterrisseur martien[49]. En cas de rupture définitive de coopération avec la Russie, le programme pourrait être retardé au moins jusqu'en 2028, l'atterrisseur russe actuel du rover Kazatchok (en) devant être reconstruit par les partenaires de l'ESA, tout comme les éléments chauffants à radioisotope russes[50].
    • La constellation de satellites de télécommunications géante anglo-indienne OneWeb est en cours de déploiement par des lanceurs russes Soyouz au début du conflit. Un lancement depuis le cosmodrome de Baïkonour emportant 36 satellites est prévu début mars et OneWeb compte déployer les 220 satellites restant d'ici fin août 2022 à l'aide du même lanceur. Mais à la suite des sanctions imposées par les pays occidentaux contre la Russie, l'agence spatiale russe Roscosmos exige fin février que le gouvernement britannique sorte du capital de OneWeb et que la société s'engage à ne pas fournir des services aux militaires[51]. OneWeb décide de ne pas donner suite aux exigences de Roscosmos et le lancement par les fusées Soyouz est abandonné. Les équipes de OneWeb quittent le site de Baïkonour. Outre le lancement de mars 2022, les cinq lancements suivants sur Soyouz, les derniers permettant d'achever le déploiement, avaient eux aussi été payés d'avance[52]. Par ailleurs, OneWeb ne sait pas si elle va pouvoir récupérer ses 36 satellites restés à Baïkonour[53]. Les impacts pour l'opérateur sont économiquement importants, les lancements restants devant permettre le déploiement global de son service internet[54],[55] :
    • OneWeb est à la recherche de nouveaux opérateurs de lancement pour placer en orbite les 220 satellites restants. Contractuellement c'est Arianespace qui doit fournir une solution. OneWeb envisage l'utilisation de lanceurs américains, indiens ou japonais mais face au manque de disponibilité de la plupart d'entre eux (quasiment tous en fin de carrière ou déjà réservés ou ne pouvant tenir une cadence de tirs suffisante), choisit les Falcon 9 de SpaceX (ayant une cadence d'un lancement par semaine en 2022)[56] et aussi des lanceurs indiens[57].
    • Les satellites OneWeb utilisent des propulseurs fournis par la société russe Fakel et leur constructeur n'a pas indiqué s'il disposait d'un stock suffisant pour permettre de compléter la constellation. Par ailleurs, la livraison par Airbus d'une petite constellation de 15 satellites (Loft Orbital) commandée en janvier 2022 et dérivée des satellites OneWeb est menacée dans la mesure où elle utilise des satellites OneWeb.

Plusieurs autres programmes ou projets européens impliquant la Russie ou l'Ukraine sont également menacés :

  • Le dernier étage Avum du lanceur léger européen Vega est fourni par l'entreprise ukrainienne Ioujmach dont l'établissement est située à Dnipro en pleine zone du conflit[58].
  • Le développement du lanceur léger anglais Skyrora XL est fortement dépendant de fournisseurs ukrainiens[58].
  • Le développement du lanceur léger allemand RFA One (le plus avancé de cette catégorie de lanceur en Europe) est dépendant de technologies ukrainiennes[59].

La participation européenne à certaines missions russes est également touchée :

  • L'Agence spatiale européenne ne fournira pas la caméra embarquée sur la sonde spatiale lunaire russe Luna 25 dont le lancement est programmé en septembre 2022.
  • L'Agence spatiale européenne a décidé d'arrêter sa participation à la mission lunaire russe Luna 27 pour laquelle elle développait la foreuse Prospect, un équipement essentiel pour le recueil des échantillons du sol lunaire au pôle sud qui devaient être analysés par les autres instruments de la sonde spatiale. Cette foreuse sera envoyée à la surface de la Lune par la NASA (programme CPLS)[60].
  • À bord du télescope spatial russe Spektr-RG, les observations avec le télescope eROSITA, un instrument capital de cet observatoire développé et géré par l'institut Max Planck, sont suspendues par ce dernier[61]. Par mesure de rétorsion, l'agence spatiale russe Roscosmos décide de mettre à l'arrêt le télescope eROSITA et de suspendre toute coopération scientifique avec l'Allemagne à bord de la Station spatiale internationale[62].

La Station spatiale internationale est pour moitié détenue par la Russie. C'est en particulier un module russe (Zvezda) et les vaisseaux cargo Progress russes (ravitaillement des moteurs en ergols) qui permettent de maintenir la station sur son orbite. Mais pour des raisons techniques et financières, il est peu probable que les opérations en cours soient remises en question à court terme[58].

Du côté du programme spatial américain, les répercussions semblent à priori moins importantes :

  • Les États-Unis ne sont plus dépendants depuis 2020 du lanceur Soyouz et du vaisseau éponyme pour le renouvellement de l'équipage de la Station spatiale internationale.
  • ULA, le constructeur du lanceur américain Atlas V, qui utilise pour son premier étage le moteur-fusée russe RD-180, disposerait en stock depuis le début de l'année des moteurs-fusées nécessaires pour les 25 lancements restant avant son remplacement par la fusée Vulcan. Le constructeur affirme également qu'il dispose en interne de l'expertise et des pièces détachées nécessaires pour mener à bien ces vols[63],[64].
  • Par contre, le lanceur Antares utilise un premier étage construit par l'entreprise ukrainienne Ioujmach, dont l'établissement est située à Dnipro en pleine zone de conflit, et propulsé par deux moteurs-fusées russes RD-181. Toutefois, le constructeur de ce lanceur disposerait d'un stock de moteurs suffisant pour assurer les missions déjà vendues jusqu'en 2023[58]. Northrop Grumman a déjà annoncé une entente avec l'entreprise américaine Firefly Aerospace pour le développement d'un nouvelle version de son lanceur nommé Antares 330, avec un premier étage basé sur le futur lanceur Firefly Beta[65]. Elle a aussi décidé de confier à la fusée Falcon 9 de SpaceX la tâche d'effectuer des vols du vaisseau cargo Cygnus à partir de 2023[66].
  • La Russie a décidé de suspendre sa coopération avec les États-Unis sur le projet de sonde spatiale vénusienne Venera-D dont la date de lancement était programmée en 2029[67].

Rapport décennal des sciences planétaire pour la période 2022-2032 (Etats-Unis)[modifier | modifier le code]

Le Rapport décennal sur les sciences planétaires publié en avril 2022 par le Conseil national de la recherche des États-Unis fait un état des lieux de la recherche dans le domaine des sciences planétaires et définit les axes de recherche prioritaires dans le domaine de l'exploration planétaire pour la décennie 2022-2032. Ces recommandations sont importantes car elles sont généralement suivies par la NASA pour déterminer ses prochaines missions. En se basant sur les questions prioritaires, les recommandations suivantes sont effectuées par le rapport[68] :

Missions à faible coût (Programme Discovery)[modifier | modifier le code]

  • Lancer le développement de cinq nouvelles missions du programme Discovery durant la décennie
  • faire passer le plafond budgétaire alloué à chaque mission Discovery à 800 millions de dollars américains pour 2025.
  • Le rapport n'émet pas de recommandations en ce qui concerne le contenu de missions.

Missions à coût intermédiaire (Programme New Frontiers)[modifier | modifier le code]

Missions lourdes (Flagship)[modifier | modifier le code]

En ce qui concerne les missions les plus coûteuses (Flagship), le rapport renouvelle la priorité absolue donnée à la mission Mars Sample Return en cours de développement. Toutefois, les dépassements budgétaires sur ce projet ne doivent pas avoir d'impact sur les autres projets d'exploration planétaire. Si le coût du projet dépasse 5,3 milliards US$ alloués ou s'il représente plus de 35% du budget annuel consacré à l'exploration planétaire, le surcoût devra être absorbé par une augmentation du budget alloué au programme d'exploration planétaire. Le rapport, après avoir examiné six missions potentielles, propose par ailleurs de lancer le développement de deux missions. Par priorité décroissante ce sont[69] :

    • Uranus orbiter and probe (UOP). Uranus est une planète géante gazeuse aux caractéristiques atypiques avec son axe de rotation couché à la suite peut-être d'un impact au début de sa formation. La planète dispose d'une atmosphère dynamique, d'un champ magnétique complexe et ses satellites composés de glaces et de roches semblent de manière surprenante présenter une activité géologique. La mission comprendrait un orbiteur et une sonde atmosphérique. Le lancement de la sonde en 2031 ou 2032 permettrait de bénéficier d'une assistance gravitationnelle de Jupiter.
    • Enceladus Orbilander. Cette mission, qui doit étudier la lune Encelade comprend un orbiteur qui doit analyser les jets de gaz émis par l'océan sous-glaciaire dans le but de rechercher des traces de vie et un atterrisseur qui doit se poser à la surface de cette lune. Si elle est lancée durant cette décade, la mission devrait arriver au début des années 2050. Si le budget ne permet pas de développer cette mission, le comité recommande de développer Enceladus Multiple Flyby pour étudier le sujet crucial de l'habitabilité des océans sous-glaciaires.

Les quatre autres missions étudiées mais non retenues sont Europa Lander, Mercury Lander, Neptune-Triton Odyssey et Venus Flagship.

Étude de la Lune[modifier | modifier le code]

En ce qui concerne l'étude de la Lune, le rapport recommande de définir de manière précise les objectifs scientifiques des missions du programme Artemis (VIPER, Lunar Trailblazer, ...) et de mettre en place une organisation responsable de son implémentation. Il propose de développer une mission de type astromobile de coût intermédiaire, baptisée Endurance-A, qui serait chargée d'explorer les différents terrains du bassin Pôle Sud-Aitken dans le but de trouver des morceaux du manteau lunaire ou des roches témoignant de l'impact ayant créé ce bassin. Les échantillons pourront permettre de contraindre le scénario de formation du système solaire. L'astromobile doit parcourir 2000 kilomètres dans le but de collecter 100 kilogrammes d'échantillons lunaires qui pourraient être ramenés sur Terre par les astronautes du programme Artemis[70].

Étude de Mars[modifier | modifier le code]

Le rapport propose de poursuivre les missions en cours et de lancer une nouvelle mission de taille moyenne, Mars Life Explorer (MLE) : cette mission doit rechercher des traces de vie ancienne dans des glaces situées à des latitudes basses.

Divers[modifier | modifier le code]

Le rapport recommande également :

  • La NASA devra consacrer au moins 10 % du budget de l'exploration planétaire à la mise au point de nouvelles technologies d'exploration planétaire. Cette part était de 14% en 2010 mais est passée à 7,7% dans le budget 2023.
  • En matière de défense planétaire, le rapport souligne la nécessite de lancer à la date annoncée les missions NEO Surveyor et DART.
  • Le rapport recommande d'adapter la production de plutonium 238 aux besoins des missions en portefeuille de manière à permettre un programme d'exploration planétaire solide. Il faut continuer de développer la technique du générateur Stirling à radioisotope qui permet de consommer moins de plutonium.

Missions scientifiques proposées par l'Académie des sciences chinoises pour la période 2025-2030[modifier | modifier le code]

L'académie des sciences chinoise a publié en 2022 un document portant sur le troisième volet de son programme scientifique SPP III (Strategic Priority Program on Space Science) regroupant les missions scientifiques dont le développement est envisagé pour la période 2025-2030 et qui ont passé un premier tour de sélection en février 2021. Entre 5 et 7 missions devraient finalement voir le jour. SPP III prend la suite de SPP I - missions DAMPE, QUESS ShiJian-10 et HXMT) et de SPP II (GECAM, ASO-S, EP et SMILE). Il comprend les missions regroupées en quatre thèmes[71]:

  • Missions planétaires
    • VOICE (Venus Volcano Imaging and Climate Explorer) est un orbiteur qui doit se placer en orbite autour de Vénus à une altitude de 350 kilomètres, pour étudier son atmosphère et rechercher d'éventuelles traces de vie dans celle-ci et ainsi que d'activité volcanique avec des capteurs infrarouge.
    • ASR est une mission de retour d'échantillon dont l'objectif est de ramener des échantillons de sol de trois régions de l'astéroïde 1989 ML. Ce serait les premiers échantillons du sol d'un astéroïde de type E. 1989 ML est un astéroïde facile à atteindre et la mission serait beaucoup moins coûteuse que celle de Tianwen 2 en développement et qui poursuit le même objectif.
  • Étude de la Terre (missions venant compléter celles de l'agence spatiale chinoise (CNSA) dans le cadre de son ambitieux programme CHEOS)
    • CACES (Climate and Atmospheric Components Exploring Satellites), constitué de deux engins spatiaux, doit étudier la composition de l'atmosphère en particulier des gaz à effet de serre.
    • OSCOM (Ocean Surface Current multiscale Observation Mission) est une mission océanographique utilisant l'effet Doppler.
  • Exoplanètes
    • CHES (Close-by Habitable Exoplanet Survey) est une mission emportant un télescope de 1,2 mètre de diamètre utilisant la technique de l'astrométrie pour découvrir des exoplanètes habitables situées dans un rayon de 32 années-lumières.
    • ET (Earth 2.0 ) est un observatoire spatial embarquant 6 télescopes de 30 centimètres d'ouverture ayant chacun un champ de vue de 500 degrés². Ces télescopes seront pointés en permanence vers une zone de ciel située dans les constellation du Cygne et de la Lyre. L'observatoire diposera également d'un septième télescope d'ouverture identique mais avec un champ de vue de 4 degrés² qui sera utilié pour détecter des exoplanètes, de type planète errante, en utilisant la technique des microlentilles.
  • Héliophysique
    • SOR doit comprendre trois observatoires spatiaux disposés avec un intervalle de 120 degrés dans le plan de l'écliptique permettant une observation en continu du Soleil. Cette mission prend donc la suite de la mission STEREO de la NASA qui ne comprenait elle que deux satellites et avait une couverture moins complète[72].
    • SPO a pour objectif d'observer les régions polaires du Soleil grâce à son orbite présentant une inclinaison orbitale de plus de 80° par rapport au plan de l'écliptique.
    • ESEO (Earth-occulted Solar Eclipse Observatory) qui sera placée au point de Lagrange L2 du système Terre-Soleil utilisera la Terre comme corongraphe générant une éclipse permanente du Soleil afin d'étudier la couronne solaire interne.
  • CHIME (Chinese Heliospheric Interstellar Medium Explorer) a pour objectif de fournir une image tridimensionnelle de l'héliosphère grâce à son positionnement sur une orbite elliptique la faisant circuler à une distance du Soleil comprise entre 1 et 3 Unités Astronomiques.
  • Astrophysique regroupe trois missions avec une importante collaboration internationale.
    • DAMPE-2 (DArk Matter Particle Explorer-2) poursuit l'étude de la matière noire initiée par la mission DAMPE
    • eXTP est un observatoire à rayons X équipé de détecteurs à haute résolution temporelle pour analyser le rayonnement à haute énergie provenant d'objets compacts (trous noirs, étoiles à neutrons) dans le but de valider leurs proprités et les modèles élaborés. Si elle est retenue, la mission sera lancée en 2027 à l'aide d'une fusée Longue Marche 7.
    • DSL (Discovering the Sky at the Longest Wavelength) est un ensemble de neuf satellites placés en orbite lunaire basse qui observeront le ciel dans les fréquences comprises entre 1 et 30 MHz. Cette bande de fréquence est non observable depuis la surface de la Terre car elle est bloquée par l'ionosphère. La mission comprendra un vaisseau mère et huit satellites de plus petite taille qui étudieront le ciel grâce à la technique de l'interférométrie en utilisant la Lune pour bloquer les interférences radio de la Terre[73]

Chronologie des lancements[modifier | modifier le code]

Janvier[modifier | modifier le code]

Date Lanceur Base de lancement Orbite Charge utile Notes
6 janvier Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Centre spatial Kennedy Orbite basse Drapeau des États-Unis Starlink Group 4-5 × 49 Satellites de télécommunications
13 janvier Drapeau des États-Unis LauncherOne Drapeau des États-Unis Mojave Orbite basse Drapeau des États-Unis Ignis, ELaNa 29 (en) Cubesats d'étudiants
13 janvier Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Cap Canaveral SLC-40 Orbite héliosynchrone Drapeau des États-Unis Transporter 3 (micro-satellites et CubeSats) Mission Transporter 3
17 janvier Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 2D Drapeau de la République populaire de Chine Taiyuan Orbite héliosynchrone Drapeau de la République populaire de Chine Shiyan 13 Démonstrateur technologique
18 janvier Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Centre spatial Kennedy Orbite basse Drapeau des États-Unis Starlink Group 4-6 × 49 Satellites de télécommunications
21 janvier Drapeau des États-Unis Atlas V 511 Drapeau des États-Unis Cape Canaveral Orbite géostationnaire Drapeau des États-Unis GSSAP (en)-5 et 6 Satellites militaires de détection de satellites et suivi d'orbite. Premier vol de cette configuration de l'Atlas V.
27 janvier Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 4C Drapeau de la République populaire de Chine Jiuquan Orbite héliosynchrone Drapeau de la République populaire de Chine L-SAR 01A Satellite radar d'observation de la Terre
31 janvier Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Cape Canaveral Orbite héliosynchrone Drapeau de l'Italie CSG-2 Satellite d'observation de la Terre

Février[modifier | modifier le code]

Date Lanceur Base de lancement Orbite Charge utile Notes
2 février Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Vandenberg Orbite héliosynchrone Drapeau des États-Unis NROL-87 Satellite de reconnaissance
3 février Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Centre spatial Kennedy Orbite basse Drapeau des États-Unis Starlink Group 4-7 × 53 Satellites de télécommunications
5 février Drapeau de la Russie Soyouz 2.1a Drapeau de la Russie Plessetsk Orbite héliocentrique Drapeau de la Russie Neitron Satellite de reconnaissance optique
10 février Drapeau des États-Unis Rocket 3.3 Drapeau des États-Unis Cap Canaveral Orbite basse Drapeau des États-Unis ELaNa 41 : 4 nano-satellites Échec du lancement
10 février Drapeau de la Russie Soyouz 2.1b / Fregat-MT Drapeau de la France Kourou Orbite basse Drapeau du Royaume-Uni OneWeb#13
× 36
Satellites de télécommunications.
14 février Drapeau de l'Inde PSLV-XL Drapeau de l'Inde Satish Dhawan Orbite héliosynchrone Drapeau de l'Inde RISAT-1A (en) (EOS-04) Imagerie radar
15 février Drapeau de la Russie Soyouz 2.1a Drapeau du Kazakhstan Baïkonour Orbite basse Drapeau de la Russie Progress MS-19 Ravitaillement de la Station spatiale internationale
19 février Drapeau des États-Unis Antares 230+ Drapeau des États-Unis MARS Orbite basse Drapeau des États-Unis Cygnus NG-17 (en) Ravitaillement de la station spatiale internationale
21 février Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Centre spatial Kennedy Orbite basse Drapeau des États-Unis Starlink Group 4-8 × 49 Satellites de télécommunications
25 février Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Vandenberg Orbite basse Drapeau des États-Unis Starlink Group 4-11 × 50 Satellites de télécommunications
26 février Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 4C Drapeau de la République populaire de Chine Jiuquan Orbite héliosynchrone Drapeau de la République populaire de Chine L-SAR 01B Satellite d'observation radar de la Terre
27 février Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 8 Drapeau de la République populaire de Chine Wenchang Orbite héliosynchrone Drapeau de la République populaire de Chine Tianxian et Hainan-1 x 4 Satellites d'imagerie et satellites d'observation de la Terre
28 février Drapeau des États-Unis Electron Drapeau de la Nouvelle-Zélande Mahia Orbite héliosynchrone Drapeau des États-Unis StriX Satellite d'observation radar

Mars[modifier | modifier le code]

Date Lanceur Base de lancement Orbite Charge utile Notes
1er mars Drapeau des États-Unis Atlas V 541 Drapeau des États-Unis Cap Canaveral Orbite géostationnaire Drapeau des États-Unis GOES-T Satellite météorologique
3 mars Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Centre spatial Kennedy Orbite basse Drapeau des États-Unis Starlink Group 4-9 × 47 Satellites de télécommunications
5 mars Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 2C Drapeau de la République populaire de Chine Xichang Orbite basse Drapeau de la République populaire de Chine Yinhe-1 x 6 et Xingyuan Satellites de télécommunications
6 mars Drapeau de l'Iran Qased Drapeau de l'Iran Shahroud Orbite basse Drapeau de l'Iran Nour 2 Satellite d'imagerie militaire
9 mars Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Cap Canaveral Orbite basse Drapeau des États-Unis Starlink Group 4-10 × 48 Satellites de télécommunications
15 mars Drapeau des États-Unis Rocket 3.3 Drapeau des États-Unis Kodiak Orbite héliosynchrone Drapeau des États-Unis Spaceflight Astra-1 Démonstrateurs technologiques et satellites de télécommunications
17 mars Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 4C Drapeau de la République populaire de Chine Jiuquan Orbite basse Drapeau de la République populaire de Chine Yaogan 34-02 Satellite de reconnaissance militaire
18 mars Drapeau de la Russie Soyouz-FG Drapeau du Kazakhstan Baïkonour Orbite basse Drapeau de la Russie Soyouz MS-21 Relève équipage de la Station spatiale internationale
19 mars Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Cap Canaveral Orbite basse Drapeau des États-Unis Starlink Group 4-12 × 53 Satellites de télécommunications
22 mars Drapeau de la Russie Soyouz 2.1b / Fregat-MT Drapeau de la Russie Plessetsk Orbite de Molnia Drapeau de la Russie Meridian-M n°20L Satellites de télécommunications
29 mars Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 6A Drapeau de la République populaire de Chine Taïyuan Orbite héliosynchrone Drapeau de la République populaire de Chine Pujiang-2 et Tiankun-2 Démonstrateurs techonlogiques. Premier vol du lanceur Longue Marche 6A
30 mars Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 11 Drapeau de la République populaire de Chine Jiuquan Orbite héliosynchrone Drapeau de la République populaire de Chine Tianping-2 A à C Satellites d'observation de la Terre

Avril[modifier | modifier le code]

Date Lanceur Base de lancement Orbite Charge utile Notes
Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Cap Canaveral Orbite héliosynchrone Drapeau de l'Allemagne EnMAP Drapeau des États-Unis Transporter-4 (micro-satellites et CubeSats) Lancement de 19 Micro-satellites et CubeSats. EnMAP satellite d'observation de la Terre.
2 avril Drapeau des États-Unis Electron Drapeau de la Nouvelle-Zélande Mahia LC-1A Orbite héliosynchrone Drapeau des États-Unis BlackSky 16 et 17 Satellites d'observation de la Terre
6 avril Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 4C Drapeau de la République populaire de Chine Jiuquan Orbite héliosynchrone Drapeau de la République populaire de Chine Gaofen 3-03 Satellite d'observation de la Terre
7 avril Drapeau de la Russie Soyouz-2.1b Drapeau de la Russie Plessetsk Orbite basse Drapeau de la Russie Lotos-S1 №5 (Cosmos 2554) Satellite de renseignement d'origine électromagnétique
8 avril Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Centre spatial Kennedy LC 39-A Orbite basse Drapeau des États-Unis SpaceX Axiom Space-1 Mission habitée du vaisseau Crew Dragon de SpaceX vers la Station spatiale internationale (ISS), emportant 3 touristes spatiaux et un astronaute professionnel
15 avril Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 3B/E Drapeau de la République populaire de Chine Xichang Orbite géostationnaire Drapeau de la République populaire de Chine ChinaSat 6D Satellite de télécommunications
15 avril Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 4C Drapeau de la République populaire de Chine Taïyuan Orbite héliosynchrone Drapeau de la République populaire de Chine Daqi-1 Satellite d'observation de la Terre
17 avril Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Cap Canaveral Orbite basse Drapeau des États-Unis NROL-85 Satellite de surveillance de l'activité dans l'espace
21 avril Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Cap Canaveral Orbite basse Drapeau des États-Unis Starlink Group 4-14 Satellites de télécommunications
27 avril Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Centre spatial Kennedy Orbite basse Drapeau des États-Unis SpaceX Crew-4 Relève équipage de la Station spatiale internationale
29 avril Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 2F Drapeau de la République populaire de Chine Jiuquan Orbite basse Drapeau de la République populaire de Chine Siwei Gaojing 1-01 et 1-02 Satellites d'observation de la Terre
29 avril Drapeau de la Russie Angara 1.2 Drapeau de la Russie Plessetsk Orbite héliosynchrone Drapeau de la Russie MKA-R Satellite de reconnaissance radar. Premier vol du lanceur léger Angara 1.2.
29 avril Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Cape Canaveral Orbite basse Drapeau des États-Unis Starlink Group 4-16 Satellites de télécommunications
30 avril Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 11H Drapeau de la République populaire de Chine DeBo 3 (barge) Orbite héliosunchrone Drapeau de la République populaire de Chine Jilin-1 Gaofen 03D-04 à 09 et 04A Satellites d'observation de la Terre

Mai[modifier | modifier le code]

Date Lanceur Base de lancement Orbite Charge utile Notes
2 mai Drapeau des États-Unis Electron Drapeau de la Nouvelle-Zélande Mahia LC-1A Orbite héliosynchrone Drapeau des États-Unis Satellites de Spaceflight Inc. Lancement de 34 satellites. Première récupération du premier étage (à l'aide d'un hélicoptère) en vue de sa réutilisation
5 mai Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 2D Drapeau de la République populaire de Chine Taïyuan Orbite héliosynchrone Drapeau de la République populaire de Chine Kuanfu 01-C
Drapeau de la République populaire de Chine Gaofen 03-D x 7
Satellites d'observation de la Terre
6 mai Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Centre spatial Kennedy Orbite basse Drapeau des États-Unis Starlink Group 4-17 Satellites de télécommunications
9 mai Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 7 Drapeau de la République populaire de Chine Wenchang Orbite basse Drapeau de la République populaire de Chine Tianzhou-4 Troisième ravitaillement de la station spatiale chinoise
13 mai Drapeau de la République populaire de Chine Hyperbola-1 Drapeau de la République populaire de Chine Jiuquan Héliosynchrone Drapeau de la République populaire de Chine Jilin-1 Mofang-01A(R) Satellite d'observation de la Terre Échec du lancement
14 mai Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Vandenberg Orbite basse Drapeau des États-Unis Starlink Group 4-13 Satellites de télécommunications
14 mai Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Cap Canaveral Orbite basse Drapeau des États-Unis Starlink Group 4-15 Satellites de télécommunications
18 mai Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Centre spatial Kennedy Orbite basse Drapeau des États-Unis Starlink Group 4-18 Satellites de télécommunications
19 mai Drapeau de la Russie Soyouz-2.1a Drapeau de la Russie Plessetsk Orbite basse Drapeau de la Russie Bars-M №3 (Cosmos 2556) Satellite de reconnaissance optique
20 mai Drapeau des États-Unis Atlas V N22 Drapeau des États-Unis Cap Canaveral Orbite basse Drapeau des États-Unis CST-100 Starliner Deuxième tentative de test sans équipage du vaisseau CST-100 Starliner qui sera utilisé pour la relève des équipages de la Station spatiale internationale.
20 mai Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 2C Drapeau de la République populaire de Chine Jiuquan Orbite polaire Drapeau de la République populaire de Chine RSW-04 -06 Satellites expérimentaux
Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Cap Canaveral Orbite héliosynchrone Drapeau des États-Unis Transporter-5 (micro-satellites et CubeSats) Micro-satellites et CubeSats

Juin[modifier | modifier le code]

Date Lanceur Base de lancement Orbite Charge utile Notes
3 juin Drapeau de la Russie Soyouz 2.1a Drapeau du Kazakhstan Baïkonour Orbite basse Drapeau de la Russie Progress MS-20 Ravitaillement de la Station spatiale internationale
5 juin Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 2F Drapeau de la République populaire de Chine Jiuquan Orbite basse Drapeau de la République populaire de Chine Shenzhou 14 Troisième mission avec équipage à bord de la nouvelle station spatiale chinoise
8 juin Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Cap Canaveral Orbite géostationnaire Drapeau de l'Égypte Nilesat-301 Satellite de télécommunications
12 juin Drapeau des États-Unis Rocket Drapeau des États-Unis Cap Canaveral Orbite basse Drapeau des États-Unis TROPICS Flight 1 x 2 Constellation de CubeSats d'observation de la Terre (NASA) Échec du lancement
17 juin Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Centre spatial Kennedy Orbite basse Drapeau des États-Unis Starlink Group 4-19 Satellites de télécommunications
18 juin Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Vandenberg Orbite héliosynchrone Drapeau de l'Allemagne SARah 1 Satellite de reconnaissance radar
19 juin Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Cap Canaveral Orbite basse Drapeau des États-Unis Globalstar FM15 et USA 328 à 331 Satellite de télécommunications et charges utiles inconnues de l'armée américaine
21 juin Drapeau de la Corée du Sud KSLV-2 (nuri) Drapeau de la Corée du Sud Naro Orbite basse Drapeau de la Corée du Sud PVSAT, STEP Cube Lab-II, SNUGLITE-II, MIMAN, RANDEV, 2 charges utiles fictives Deuxième tentative de vol après l'échec du vol inaugural l'année dernière, premier succès
21 juin Drapeau de la République populaire de Chine Kuaizhou 1A Drapeau de la République populaire de Chine Jiuquan Orbite basse Drapeau de la République populaire de Chine Tianxing-1 Satellite expérimental
22 juin Drapeau de l’Union européenne Ariane 5 ECA Drapeau de la France Kourou Orbite géostationnaire Drapeau de la Malaisie MEASAT-3d
Drapeau de l'Inde GSAT-24
Satellites de télécommunications
22 juin Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 2D Drapeau de la République populaire de Chine Xichang Orbite basse Drapeau de la République populaire de Chine Yaogan 35 Group 02 Satellites de télédétection militaire
27 juin Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 4C Drapeau de la République populaire de Chine Jiuquan Orbite héliosynchrone Drapeau de la République populaire de Chine Gaofen-12 03 Satellite d'observation de la Terre
28 juin Drapeau des États-Unis Electron Drapeau de la Nouvelle-Zélande Mahia Orbite de transfert lunaire Drapeau des États-Unis CAPSTONE, Photon CAPSTONE est un CubeSat 12 U qui doit vérifier la stabilité de l'orbite de la future station spatiale lunaire Gateway
29 juin Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Cap Canaveral Orbite géostationnaire Drapeau des États-Unis SES-22 Satellite de télécommunications
30 juin Drapeau de l'Inde PSLV-CA Drapeau de l'Inde Satish Dhawan Orbite basse Drapeau de l'Inde POEM

Drapeau de Singapour DS-EO, NeuSAR, SCOOB-I

Satellites d'observation de la Terre

Juillet[modifier | modifier le code]

Date Lanceur Base de lancement Orbite Charge utile Notes
1er juillet Drapeau des États-Unis Atlas V 541 Drapeau des États-Unis Cap Canaveral Orbite géostationnaire Drapeau des États-Unis USSF-12 (Wide Field of View) Satellite d'alerte avancée expérimental
2 juillet Drapeau des États-Unis LauncherOne Drapeau des États-Unis Mojave Orbite basse Drapeau des États-Unis STP-S28A Démonstrateurs technologiques
7 juillet Drapeau de la Russie Soyouz 2.1b / Fregat-M Drapeau de la Russie Plessetsk Orbite moyenne Drapeau de la Russie Kosmos 2557 Satellite de navigation
7 juillet Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Centre spatial Kennedy Orbite basse Drapeau des États-Unis Starlink Group 4-21 Satellites de télécommunications
10 juillet Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Vandenberg Orbite basse Drapeau des États-Unis Starlink Group 3-1 Satellites de télécommunications
12 juillet Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 3B/E Drapeau de la République populaire de Chine Xichang Orbite de transfert géostationnaire Drapeau de la République populaire de Chine Tianlian-2-03 Satellite de télécommunications
13 juillet Drapeau des États-Unis Electron Drapeau de la Nouvelle-Zélande Mahia LC-1 Orbite basse Drapeau des États-Unis NROL-162 (RASR-3) Satellites de reconnaissance militaire
13 juillet Drapeau de l’Union européenne Vega-C Drapeau de la France Kourou Orbite basse Drapeau de l'Italie LARES-2, CubeSats Satellite géodésique. Premier vol de la version Vega-C
14 juillet Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Centre spatial Kennedy Orbite basse Drapeau des États-Unis SpaceX CRS-25 Ravitaillement de la Station spatiale internationale
15 juillet Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 2C Drapeau de la République populaire de Chine Taïyuan Orbite héliosynchrone Drapeau de la République populaire de Chine SuperView Neo 2-01 & 02 Satellites d'observation de la Terre
17 juillet Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Cap Canaveral Orbite basse Drapeau des États-Unis Starlink Group 4-22 Satellites de télécommunications
22 juillet Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Vandenberg Orbite basse Drapeau des États-Unis Starlink Group 3-2 Satellites de télécommunications
24 juillet Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 5B Drapeau de la République populaire de Chine Wenchang Orbite basse Drapeau de la République populaire de Chine Wentian Premier module expérimental de la station spatiale chinoise
24 juillet Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Centre spatial Kennedy Orbite basse Drapeau des États-Unis Starlink Group 4-25 Satellites de télécommunications
27 juillet Drapeau de la République populaire de Chine Zhongke-1A Drapeau de la République populaire de Chine Jiuquan Orbite héliosynchrone Drapeau de la République populaire de Chine SATech 01, Guidao Daqimidu Tance Shiyan, Diguidao Liangzi Mishifenfa Shiyan, Dianci zuzhuang Shiyan 1, 2, Huawan-Nanyue Kexue 6 satellites. Premier vol du lanceur Zhongke-1A
29 juillet Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 2D Drapeau de la République populaire de Chine Xichang Orbite basse Drapeau de la République populaire de Chine Yaogan 35 Group 03 Satellites de télédétection militaire

Août[modifier | modifier le code]

Date Lanceur Base de lancement Orbite Charge utile Notes
1er août Drapeau de la Russie Soyouz 2.1v / Volga Drapeau de la Russie Plessetsk Orbite polaire Drapeau de la Russie Kosmos 2558 Satellite de surveillance militaire
4 août Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 4B Drapeau de la République populaire de Chine Taïyuan Orbite héliosynchrone Drapeau de la République populaire de Chine TECIS Satellite d'observation de la Terre
4 août Drapeau des États-Unis Electron Drapeau de la Nouvelle-Zélande Mahia LC-1 Orbite basse Drapeau des États-Unis NROL-199 (RASR-4) Satellites de reconnaissance militaire
4 août Drapeau des États-Unis Atlas V 421 Drapeau des États-Unis Cap Canaveral Orbite géostationnaire Drapeau des États-Unis SBIRS GEO-6 Satellite de détection infrarouge
4 août Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 2F Drapeau de la République populaire de Chine Jiuquan Orbite basse Drapeau de la République populaire de Chine CSSHQ second vol de la navette spatiale expérimentale chinoise
4 août Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Cap Canaveral Transfert vers la Lune Drapeau de la Corée du Sud KPLO Sonde spatiale de type orbiteur. Première sonde spatiale lunaire de la Corée du sud
6 août Drapeau de l'Inde SSLV Drapeau de l'Inde Satish Dhawan Orbite basse Drapeau de l'Inde EOS-02 Satellite d'observation de la Terre. Premier vol du lanceur léger SSLV Échec du lancement
9 août Drapeau de la République populaire de Chine Ceres-1 Drapeau de la République populaire de Chine Jiuquan Orbite héliosynchrone Drapeau de la République populaire de Chine Taijing-1 01 et 02 Satellites d'observation de la Terre
9 août Drapeau de la Russie Soyouz 2.1b / Fregat-M Drapeau de la Russie Plessetsk Orbite moyenne Drapeau de l'Iran Khayyam-1

Drapeau de la Russie 16 cubesats

Satellites d'observation de la Terre
9 août Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Centre spatial Kennedy Orbite basse Drapeau des États-Unis Starlink Group 4-26 Satellites de télécommunications
10 août Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 6 Drapeau de la République populaire de Chine Taïyuan Orbite héliosynchrone Drapeau de la République populaire de Chine Jilin-1 Gaofen 03D-09, 03d-35 à 43 et Hongwai-A01 à 06 Satellites d'observation de la Terre
10 août Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Centre spatial Kennedy Orbite basse Drapeau des États-Unis Starlink Group 4-26 x 52 Satellites de télécommunications
12 août Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Vandenberg Orbite basse Drapeau des États-Unis Starlink Group 3-3 x 46 Satellites de télécommunications
29 juillet Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 2-D Drapeau de la République populaire de Chine Xichang Orbite héliosynchrone Drapeau de la République populaire de Chine Beijing-3B Satellite d'observation de la Terre
19 août Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Cap Canaveral Orbite basse Drapeau des États-Unis Starlink Group 4-23 x 54 Satellites de télécommunications
19 aout Drapeau de la République populaire de Chine Kuaizhou 1A Drapeau de la République populaire de Chine Xichang Orbite basse Drapeau de la République populaire de Chine Chuangxin 16A et 16B Démonstrateurs technologiques
28 août Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Cap Canaveral Orbite basse Drapeau des États-Unis Starlink Group 4-23 x 54 Satellites de télécommunications
31 août Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Vandenberg Orbite basse Drapeau des États-Unis Starlink Group 3-4 x 46 Satellites de télécommunications

Septembre[modifier | modifier le code]

Date Lanceur Base de lancement Orbite Charge utile Notes
2 septembre Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 4C Drapeau de la République populaire de Chine Jiuquan Orbite basse Drapeau de la République populaire de Chine Yaogan 33-02 Satellite de reconnaissance militaire
5 septembre Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Cap Canaveral Orbite basse Drapeau des États-Unis Starlink Group x x 51

SHERPA-LTC2

Satellites de télécommunications
6 septembre Drapeau de la République populaire de Chine Kuaizhou 1A Drapeau de la République populaire de Chine Jiuquan Orbite basse Drapeau de la République populaire de Chine CentiSpace-1 S3 et S4 Démonstrateur technologique (système d'augementation du signal de navigation)
6 septembre Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 2D Drapeau de la République populaire de Chine Xichang Orbite basse Drapeau de la République populaire de Chine Yaogan 35 05A, 05B et 05C Satellites de reconnaissance militaire
7 septembre Drapeau de l’Union européenne Ariane 5 ECA Drapeau de la France Kourou Orbite géostationnaire Drapeau de l’Union européenne Eutelsat Konnect VHTS

Drapeau de la Suède Ovzon-3

Satellites de télécommunications
11 septembre Drapeau des États-Unis Falcon 9 Bloc 5 Drapeau des États-Unis Cap Canaveral Orbite basse Drapeau des États-Unis Starlinkx54 Groupe 4-34 Satellites de télécommunications
13 septembre Drapeau de la République populaire de Chine Longue Marche 7A Drapeau de la République populaire de Chine Wenchang Orbite géostationnaire Drapeau de la République populaire de Chine ChinaSat-1E Satellite de télécommunications
15 septembre Drapeau des États-Unis Electron Drapeau de la Nouvelle-Zélande Mahia Orbite héliosynchrone Drapeau du Japon StriX-1 Satellite d'observation de la Terre radar
21 septembre