19e bataillon de chasseurs à pied — Wikipédia

19e bataillon de chasseurs à pied
Image illustrative de l’article 19e bataillon de chasseurs à pied
Insigne régimentaire du 19e BCP et batailles sur le monument de Gratibus

Création 1853
Dissolution 1997
Pays Drapeau de la France France
Branche Armée de terre
Type Bataillon de chasseurs à pied
Rôle Infanterie
Surnom Bataillon de Grivesnes
Inscriptions
sur l’emblème
Voir drapeau unique des chasseurs
Anniversaire Sidi-Brahim
Guerres Guerre de Crimée
Campagne d'Italie de 1859
Guerre de 1870
Première Guerre mondiale
Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Algérie
Batailles Bataille de Solférino
Bataille de la Marne
Bataille de l'Yser
Bataille d'Ypres
2e bataille de Champagne
Bataille de Verdun
Bataille de la Somme
Expédition de Narvik
Fourragères aux couleurs du ruban de la Médaille militaire
Décorations Croix de guerre 1914-1918
4 palmes
Croix de guerre 1939-1945
1 étoile de vermeil

Le 19e bataillon de chasseurs à pied est une unité d'infanterie légère, de l'Armée française, créée en 1853 avec la deuxième vague de formation de bataillons de chasseurs à pied (du 10e au 20e). Il participe à la guerre de Crimée, puis à la Première et la Seconde Guerre mondiale. Il fait ensuite partie des forces françaises d'occupation en Allemagne (FFA), pour devenir force française stationnée en Allemagne (FFSA), sous le nom de 19e groupe de chasseurs portés, puis comme groupe de chasseurs mécanisés. À la suite de son fait d'armes au château de Grivesnes en mars 1918, il est aussi connu comme le bataillon de Grivesnes.

Historique[modifier | modifier le code]

Second Empire[modifier | modifier le code]

sous-lieutenant du 19e bataillon au XIXe siècle
  • Guerre de Crimée
  • Campagne d'Italie en 1859, où il participe à la bataille de Solférino, au sein du corps d'armée du maréchal Canrobert
  • Guerre franco-prussienne de 1870
  • Au , le 19e Bataillon de chasseurs du commandant De Marqué fait partie de l'Armée du Rhin.

    Avec le 17e régiment d'infanterie du colonel Valentin Weissemburger et le 27e régiment d'infanterie du colonel De Barolet, le 19e bataillon forme la 1re Brigade aux ordres du général Antoine Dominique Abbatucci.

    Cette 1re brigade avec la 2e brigade du général Charles Louis de Fontanges de Couzan, deux batteries de 4 et une batterie de mitrailleuses, une compagnie du génie constituent la 3e Division d'Infanterie commandée par le général de division Joseph Florent Ernest Guyot de Lespart.

    Cette division d'infanterie évolue au sein du 5e Corps d'Armée ayant pour commandant en chef le général de division Pierre Louis Charles de Failly.

    1871-1914[modifier | modifier le code]

    En janvier 1913, le 4e groupe de chasseurs cyclistes est créé par les éléments cyclistes du bataillon.

    Première Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

    En 1914, le 19e bataillon de chasseurs à pied est en garnison à Verdun (6e région militaire). Il met sur pied à la mobilisation un bataillon de réserve, le 59e bataillon de chasseurs à pied.

    Affectation[1] :

    83e brigade d'infanterie de la 42e division d'infanterie d' à
    127e division d'infanterie de à
    166e DI de à .

    C'est l'unité de chasseurs à pied qui subit le plus de pertes pendant la guerre (7 fois reconstitué)[réf. nécessaire], soit pour une unité avec un effectif nominal de 1 700 hommes :

    • officiers : 68 tués, 15 disparus et 174 blessés[2].
    • sous-officiers et chasseurs : 2563 tués, 988 disparus et 4528 blessés[2].

    1914[modifier | modifier le code]

    -
    Concentration vers Fresnes-en-Woëvre, puis couverture vers Sponville et Mouaville et organisation défensive de la région Herbeuville.
    Le , combat de Labry aux Éparges.

    14 -

    Mouvement vers la région de Ville-en-Woëvre, puis vers celle de Buzy.

    21 -

    Offensive par Gondrecourt, jusqu'au-delà de la Crusnes.
    Bataille des Ardennes :
    Le , combats vers Pierrepont et Bazailles
    le , combat vers Nouillonpont.
    25 -
    Repli, par Azannes et Béthelainville, sur la région de Cheppy.
    Le capitaine Hennequin qui prend le commandement du bataillon le et est tué le lendemain.
    -
    Transport par voie ferrée de la région de Verdun, dans celle de la Neuvillette ; puis mouvement vers Sault-Saint-Remy et l'Écaille.
    À partir du 1er septembre, repli, par Bétheny et Ay, jusque vers Villeneuve-lès-Charleville.
    Première bataille de la Marne
    Du 6 au 10, Bataille des Marais de Saint-Gond : Combats vers Villeneuve-lès-Charleville, Soizy-aux-Bois, Talus-Saint-Prix et Corfélix
    , mouvement de rocade vers Connantre et combats dans cette région.
    À partir du 10, poursuite, par Germinon et Juvigny, jusque dans la région d'Auberive-sur-Suippe.
    Le commandant Boulant tué le , le lendemain de son arrivée au bataillon comme chef de corps.
    14 -
    Combats devant Auberive-sur-Suippe
    À partir du , vers Prosnes et la ferme des Marquises.
    -
    Mouvement de rocade.
    À partir du , combats vers le fort de la Pompelle et la ferme d'Alger ; puis, stabilisation et occupation d'un secteur vers Sillery et le nord de Saint-Léonard, déplacé à gauche
    , vers le fort de la Pompelle et les abords est de Reims.
    17 -
    Retrait du front et transport par V.F., de la région d'Épernay, dans celle de Dunkerque.
    -
    Mouvement, par Furnes, vers la région de Nieuport.
    À partir du , engagée dans la bataille de l'Yser
    , dans la bataille d'Ypres
    Combats vers Lombartzyde, Nieuport, Ramscapelle, Perwyse et Dixmude
    , mouvement de rocade ; combats vers Woumen et Clercken
    , nouveau mouvement de rocade ; combats vers Bikschote et Kortekeer Cabaret.
    À partir du , occupation d'un secteur vers Kortekeer Cabaret et la maison du Passeur.
    9 -
    Occupation d'un nouveau secteur vers le château d'Herenthage et Verbranden-Molen : violents combats vers la cote 60.
    , attaques françaises sur la cote 60 et sur la ferme Grœnenbourg.
    , secteur déplacé, à droite, vers Zwarteleen et le canal d'Ypres à la Lys.
    -
    retrait du front et transport par voie ferrée, de la région de Cassel, dans celle d'Amiens. Repos vers Guyencourt.

    1915[modifier | modifier le code]

    11 -
    Transport par voie ferrée vers la Neuville-aux-Bois
    À partir du , transport par voie ferrée et par camions vers le front.
    - juin
    Occupation d'un secteur vers le Four de Paris et Bagatelle (guerre des mines) : violentes actions locales répétées.
    région de Génicourt-sur-Meuse
    Occupation d'un secteur vers Seuzey et Vaux-lès-Palameix.
    Retrait du front et repos vers Rosnes.

    2 –

    Mouvement par étapes vers la région de Cheppes ; repos et instruction.
    Mouvement vers le camp de Noblette.
    À partir du , engagée dans la 2e bataille de Champagne : Combats dans la région butte de Souain, ferme Navarin. Puis occupation du terrain conquis, à l'est de la route de Souain à Somme-Py.
    4 –
    Retrait du front, mouvement vers le camp de la Noblette ; repos.

    1916[modifier | modifier le code]

    Occupation d'un secteur vers la butte de Souain et le nord de la ferme des Wacques :
    Le , attaque allemande.
    Le , extension du front, à gauche, au nord-est de Saint-Hilaire-le-Grand.
    Le , attaque allemande par gaz.
    Le 1er juin, nouvelle extension du front, à gauche, jusque vers l'Epine de Védegrange.
    3 –
    Retrait du front, transport par camions dans la région de Vadenay ; repos
    À partir du , transport par camions dans la région de Vaubecourt ; repos.
    Transport par camions à Verdun.
    À partir du , engagé dans la bataille de Verdun, vers le bois Fumin et le sud de Damloup
    Le , attaque allemande sur la batterie de Damloup : le 4, contre-attaque française.
    6 –
    Retrait du front, transport par camions dans la région de Bar-le-Duc.
    À partir du , transport par V.F. dans la région de Fère-en-Tardenois, puis mouvement vers Soissons.
    Occupation d'un secteur vers Pernant et Soissons.
    Retrait du front, repos et instruction vers Fère-en-Tardenois.
    À partir du , transport par V.F. dans la région d'Amiens ; repos et instruction.
    Mouvement vers le front. Engagé dans la bataille de la Somme, vers Bouchavesnes et la ferme de Bois l'Abbé
    Les 20 et , attaques allemandes.
    Les 25, 26 et , attaques françaises
    3 –
    Retrait du front (éléments maintenus en secteur jusqu'au ) ; transport par camions dans la région de Méricourt-sur-Somme ; repos.
    Mouvement vers le front.
    À partir du , engagé à nouveau dans la bataille de la Somme, vers Bouchavesnes et la ferme de Bois l'Abbé.
    12 –
    Retrait du front ; repos vers Formerie
    Mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Rancourt et le nord de Bouchavesnes.
    10 –
    Retrait du front (relève par l'armée britannique) ; transport par camions dans la région de Crépy-en-Valois, puis dans celle de la Ferté-Milon : repos.

    1917[modifier | modifier le code]

    Mouvement par étapes vers la région de Ville en Tardenois ; instruction.
    formation de la division, le à Igny-le-Jard.
    Instruction dans la région de Château-Thierry, puis, à partir du , dans celle de Neuilly-Saint-Front.
    Occupation d'un secteur vers Chavonne et Chivy, déplacé à gauche le , vers Moussy-sur-Aisne et Condé-sur-Aisne.
    7 -
    Retrait du front ; repos vers Chacrise.
    16 –
    Tenu prêt, vers Soupir, à intervenir dans l'offensive en cours. Non engagé.
    Occupation d'un secteur vers le Panthéon et l'Epine de Chevregny :
    Le , attaque et progression vers la ferme de Bovettes (2e bataille de l'Aisne).
    9 –
    Retrait du front ; repos vers Septmonts.
    Mouvement vers le front, et, à partir du , occupation d'un secteur vers l'Epine de Chevregny et le Panthéon :
    Le , attaque allemande.
    2 –
    Retrait du front ; repos vers Villers-Hélon.
    Mouvement par étapes vers Oulchy-le-Château et Villers-Cotterêts.
    , embarquement à destination de Luxeuil et de Plombières-les-Bains.
    À partir du , mouvement vers le front.
    Occupation d'un secteur vers le col du Bonhomme et Provenchères-sur-Fave.

    1918[modifier | modifier le code]

    Le commandant Ducornez et l'état-major du 19e BCP en fin de la guerre
    Retrait du front ; mouvement par étapes vers le camp de Villersexel.
    À partir du , repos et instruction.
    À partir du , transport par V.F. dans la région de Bruyères ; travaux.
    Le , transport par V.F. dans la Somme.
    Représentation française de la défense du château de Grivesnes par le peloton Aubier le
    Éléments engagés, dès leur débarquement, vers Grivesnes, dans la bataille de l'Avre (2e bataille de Picardie). Résistance à l'offensive allemande.
    Au début d'avril, stabilisation du front et occupation d'un secteur vers Thory et le nord d'Ainval.
    11 –
    Retrait du front, puis, à partir du , transport par V.F. dans la région de Bayon ; repos.
    Le , mouvement vers Rosières-aux-Salines.
    Occupation d'un secteur vers Emberménil et le Sânon.
    Retrait du front et mouvement vers Rosières-aux-Salines ; puis transport par V.F. dans la région de Neuilly-en-Thelle ; repos.
    Mouvement vers le front et occupation d'un secteur vers Cantigny et Mesnil-Saint-Georges.
    Monument au 19e BCP à Gratibus, en souvenir de l'offensive d'août 1918.
    Engagé dans la 3e bataille de Picardie, jusqu'au , vers Grivesnes (du 11 au , en 2e ligne), à partir du , vers Beuvraignes, et les abords sud de Roye.
    À partir du , engagée dans la poussée vers la position Hindenburg :
    Combats sur le ruisseau des Trois Doms ; franchissement de l'Avre, du canal du Nord et du canal Crozat. Puis organisation des positions conquises, à l'est de Jussy.
    Retrait du front ; repos vers Beuvraignes et Tilloloy.
    À partir du 20, mouvement vers Nesle et Béthencourt, puis en soutien vers le bois de Savy.
    À partir du 25, engagée, vers le bois de Savy, dans la bataille de Saint-Quentin, en liaison avec l'armée britannique :
    Prise de Francilly-Selency ; débordement de Saint-Quentin par le nord ; franchissement du canal de Saint-Quentin, et poursuite jusqu'à Montigny-en-Arrouaise.
    14 –
    Retrait du front ; repos vers Saint-Quentin, puis vers Chaulnes.
    Mouvement vers le front ; engagée dans la 2e bataille de Guise (4 – ), puis dans la poussée vers la Meuse :
    Les pionniers du 19e BCP aident la voiture des parlementaires allemands de l'armistice à franchir le terrain bouleversé de Wignehies, 7 novembre 1918.

    Franchissement de l'Oise et poursuite jusqu'à la Capelle.

    Le , les parlementaires allemands sont reçus dans le secteur de la 166e D.I., sur la route d'Haudroy à la Capelle.

    Poursuite vers Fourmies et jusqu'à Momignies, où la 166e D.I. se trouve lors de l'armistice.

    Entre-deux-guerres[modifier | modifier le code]

    En février 1919, le 19e BCP est envoyé à Bruxelles. Des soldats déclenchent un incident en couvrant le Manneken-Pis d'une bande molletière. Le commandant Ducornez présente ses excuses au bourgmestre Adolphe Max et offre à la statue un uniforme du bataillon, tout en la faisant caporal d'honneur du régiment[3],[4]. La statue en est notamment habillée le pour le centenaire de la remise de l'uniforme[5].

    En août 1919[réf. souhaitée], le 19e bataillon de chasseurs devient un bataillon de chasseurs alpins (BCA). Le 30e BCA participe à l'occupation de la Sarre, en garnison à Trèves. E

    De 1927 à 1929, il est commandé par le commandant de Gaulle. Pendant l'hiver 1928-1929, le bataillon est particulièrement touché par une épidémie de grippe qui fait 143 morts dans les troupes françaises dont 30 au bataillon mais le bataillon est un de ceux où les mesures sanitaires sont le mieux appliquées. De Gaulle intervient également pour empêcher un chasseur disposant de relations à Paris d'être muté à cause conditions hivernales difficiles[6],[7].

    Le 30e BCA est dissous le [réf. souhaitée].

    Seconde Guerre mondiale[modifier | modifier le code]

    Recréé comme bataillon de chasseurs à pied en octobre 1939 au camp de Mailly[8], il est engagé dans l'offensive de la Sarre[réf. nécessaire].

    Il est retiré du front en avril 1940, affecté à la 24e demi-brigade de chasseurs, de la 2e division légère de chasseurs, pour participer à l'expédition de Narvik et embarque à Brest, mais lors de son escale en Écosse, il reçoit l'ordre de faire demi-tour. Débarqué le en France, il est envoyé dans la Somme le , en pleine attaque allemand. Il combat près du village du Quesne, du 7 au , action pendant laquelle il perd les deux tiers de son effectif et pour laquelle il sera cité à l'ordre de l'armée. Après l'armistice, il est dissous le , la plupart de l'unité ayant été capturée entre le 15 et le 22[8].

    Il est recréé, comme 19e bataillon de chasseurs portés, le , à partir de volontaires parisiens. Il part le pour Kehl, où il franchit le Rhin au sein de la 9e division d'infanterie coloniale. Il participe alors à la campagne d'Allemagne, passant à Schwenningen et Radolfzell. Il est en Autriche à la fin des hostilités, au sein de la 5e division blindée[réf. souhaitée].

    De 1945 à nos jours[modifier | modifier le code]

    • reçoit la croix de guerre 39 - 45 avec étoile de vermeil des mains du général Pierre Kœnig à Sigmaringen, le .
    • de 1945 à 1956 : garnison en Allemagne au sein de la 5e DB, à Biberach, puis à Landau.
    • guerre d'Algérie: Jusqu'en 1962, le 19ème Bataillon de Chasseurs Portés -sous les ordres des Commandants Martini puis de Grimouard- est stationné à Mascara (dans le département d'Oran); une Compagnie opérationnelle -commandée par le Capitaine Thomas puis par le capitaine Choquet- est stationnée à Dublineau dans le "Quartier de Pacification Nord" de Mascara; une autre Compagnie opérationnelle (commandée par le Capitaine Vadan) est fixée à Aïn Fekkan dans le "Quartier de Pacification Sud" de Mascara à Thiersville .
    • Le 19eB.C.P. est dissous au camp de Sissonne le . Recrée le sous la forme de 19e Groupe de Chasseurs Portés à Villingen-am-Schwarzwald.
    • En garnison à Villingen-Schwenningen, dans la Forêt-Noire, au sein de la 3e division blindée de Freiburg puis la 1re division blindée de Baden Baden.
    • Le 19eGC défile sur les Champs-Élysées en 1993 dans le cadre de la 1re D.B., puis en 1994 dans le cadre de l'eurocorps.
    • C'est au 19e Bataillon qu'est créé l'insigne de spécialité « fantassin mécanisé / chasseurs », encore aujourd'hui porté au 16e Bataillon.
    • Il est dissous en . Une amicale très active dénommée "Chasseurs de Grivesnes", dont le siège social est en région parisienne, perpétue son souvenir.
    • en 2016, la 5e compagnie du 16e Bataillon de chasseurs reçoit la garde des traditions du 19e. L'amicale "Chasseurs de Grivesnes" devient sa marraine.

    Chefs de corps[modifier | modifier le code]

    • Cdt CAUBERT de CLERY 11.1.1854 au 29.6.1855
    • Cdt GODINE 4.7.1855 au 22.9.1855
    • Cdt REINAUD-FONVERT 23.9.1855 au 5.11.1855
    • Cdt LETOURNEUR 14.11.1855 au 4.7.1859
    • Cdt DE WALDNER-FREUDSTEIN 5.7.1859 au 17.8.1866
    • Cdt BLUEM 22.8.1866 au 2.8.1869
    • Cdt De Marqué 25.8.1869 au 1.9.1870
    • Cdt GIOVANNINELLI 18.8.1870 au 19.9.1871
    • Cdt LABRUNE 20.9.1871 au 10.2.1876
    • Cdt CORREARD 11.2.1876 au 9.4.1881
    • Cdt MARTIN 9.4.1881 au 17.4.1888
    • Cdt SOYER 17.4.1888 au 11.10.1892
    • Cdt RODEL 12.10.1892 au 27.4.1896
    • Cdt J B DUMAS 28.4.1896 au 9.2.1902
    • Cdt DELEUZE 13.2.1902 au 10.4.1907
    • Cdt GRATIER 17.4.1907 au 12.4.1911
    • Cdt ODDON 21.4.1911 au 5.1914
    • Cdt MIELET 5.1914 au 24.8.1914
    • Cdt PAYARD 26.8.1914 au 7.9.1914
    • Cdt SALLIS 7.9.1914 au 8.9.1914
    • Cdt HENNEQUIN 8.9.1914 au 9.9.1914
    • Cdt BOULANT 12.9.1914 au 13.9.1914
    • Cdt DUCORNEZ 13.9.1914 au 26.9.1919 _ commandant le 19e avec le grade de capitaine, chef de bataillon le avec le grade de commandant, ancien capitaine du 8e B.C.P.
    • Cdt VETILLART 10.1919 au 15.10.1927
    • Cdt DE GAULLE 15.10.1927 au 25.10.1929
    • Cdt AUDRAN 11.1929 au 1.4.1930
    • Cdt GIABICANI 6.10.1939 au 12.6.1940 _ captif en Allemagne
    • Lt-Col. MOILLARD 1.9.1944 au 26.4.1945 _ 1re B.C.P. et 19e B.C.P.
    • Cdt PUTZ 26.4.1945 au 5 10.12.1945
    • Cdt BRITSCH 10.12.1945 au 4.1.1947
    • Cdt DE PEYRELONGUE 4.1.1947 au 22.10.1948
    • Lt-Col. MONTAGNON 22.10.1948 - 1950
    • Lt-Col. ROCOLLE 1950-1952
    • Lt-Col. REDON 1952-1954
    • Lt-Col ROUVIN 1954-1956
    • Lt-Col DE VILLEMANDY 1956-1958
    • Lt-Col SUIRE 1958-1959
    • Commandant MARTINI 1959-1961
    • Commandant DE GRIMOUARD 1961-1963
    • Commandant DE DINECHIN 1963
    • Colonel GUERIN 1.6 au 29.06.1963 _ commandant du 19°B.C.P. après la dissolution du 6°R.T.M.
    • Colonel Roger ANDRE : 1963-1965 - Compagnon de la Libération
    • Colonel BORET : 1965-1967
    • Colonel RENAUDAT : 1967-19.08.1969
    • Colonel JARRIGE : 19.08.1969-1971
    • Colonel TABOUIS : 1971-1973
    • Colonel LE PEILLET : 1973-26.08.1975
    • Colonel REYES : 26.08.1975-1977
    • Colonel Jean CHEVALIER : 1977-1979
    • Colonel FREDON : 1979-1981
    • Colonel GABASTON : 1981-12.09.1983
    • Colonel COIGNARD : 13.09.1983-14.09.1985
    • Colonel FAVREAU : 14.09.1985-14.09.1987
    • Colonel Gildas LE DEROFF : 14.09.1987-1989
    • Colonel Jacques SEARA : 1989-1991
    • Colonel CHAUVOT de BEAUCHÊNE : 1991-1993
    • Colonel Michel LAGRANGE : 1993-1995
    • Colonel Jacques CAQUELARD : 1995-1997

    Faits d'armes faisant particulièrement honneur au bataillon.[modifier | modifier le code]

    • Combat de Grivesnes le

    Devise[modifier | modifier le code]

    « En avant toujours, repos ailleurs »

    Comme tous les bataillons de chasseurs à pied le 19e a un refrain : Trou du cul, trou du cul, plein de poils sales. Trou du cul, trou du cul poilu.. Ce refrain, un peu paillard semble avoir été composé lors de la campagne de Crimée, il refléterait les très mauvaises conditions d'hygiène des troupes qui y furent engagées. En 1929, Charles de Gaulle, alors qu'il dirige le bataillon tente d'imposer une version plus édulcorée, sur l'insistance de Mme De Gaulle : « Le beau dix, le beau dix-neuvième. N'est pas le, n'est pas le dernier. », mais le refrain original gardera toujours la faveur de la troupe et restera en usage, jusqu'à la dissolution de l'unité. Ce deuxième refrain est communément appelé "refrain du 19 pour les dames" et sonné lorsque l'assemblée comporte des femmes et des enfants en lieu et place de l'autre.[réf. nécessaire]

    Personnalités ayant servi au sein du bataillon[modifier | modifier le code]

    Le fanion du 19e bataillon de chasseurs à pied après la Première Guerre mondiale

    Décorations[modifier | modifier le code]

    Pour tous les bataillons de Chasseurs, il n'existe qu'un seul drapeau, le drapeau des chasseurs. Dans chaque bataillon, le fanion est la représentation de cet unique drapeau. À ce titre, il reçoit des honneurs spéciaux[réf. nécessaire].

    Le fanion du Dix-neuvième porte[réf. nécessaire] :

    • La Croix de guerre 1914-1918 avec 4 palmes ; (quatre citations à l'ordre de l'armée)[9]
    • La Croix de guerre 1939-1945 avec 1 étoile de vermeil ; (une citation à l'ordre du corps d'armée)
    • La fourragère aux couleurs du ruban de la Médaille militaire[9] ;
    • Les dates et inscriptions suivantes :
    • 1854-1859
    • 1870-1871
    • 1914-1918
    • GRIVESNES
    • 1939-1945

    Voir aussi[modifier | modifier le code]

    Articles connexes[modifier | modifier le code]

    Liens externes[modifier | modifier le code]

    Sources et bibliographie[modifier | modifier le code]

    • Auguste Anatole Léandre Ducornez et Claude Jules Pierre Groc, Le 19e bataillon de chasseurs à pied pendant la guerre 1914-1918, Nancy, Berger-Levrault, , 192 p., lire en ligne sur Gallica

    Notes et références[modifier | modifier le code]

    1. « Parcours et historique des bataillons de Chasseurs durant 14/18 », sur chtimiste.com (consulté le )
    2. a et b Ducornez et Groc 1920, p. 176.
    3. Catherine Gauthier et Gonzague Pluvinage, « Deuil, souvenir et folklore. Quand Manneken-Pis commémore les soldats de la Grande Guerre », Cahiers Bruxellois – Brusselse Cahiers, vol. XLVI, no 1F,‎ , p. 63 (ISSN 1784-5157 et 2466-8443, DOI 10.3917/brux.046f.0063, lire en ligne, consulté le )
    4. a et b « Bruxelles, centenaire de la tenue « Chasseur » du Manneken », FNAC (fédération nationale des amicales de chasseurs) info, no 101,‎ , p. 6-7 (lire en ligne)
    5. « Manneken-Pis et le 19e Bataillon de chasseurs à pied », sur www.bruxelles.be, (consulté le )
    6. Edmond Pognon, De Gaulle et l'armée, Plon, , 376 p. (ISBN 978-2-259-30076-6, lire en ligne), chap. IX (« Bleu jonquille »)
    7. Georges Blond et Germaine Blond, Pétain, 1856-1951, Presses de la Cité, , 648 p. (ISBN 978-2-258-18984-3, lire en ligne), chap. 5 (« La muraille de Chine »)
    8. a et b Roger Bourderon, « 1939-1940: la drôle de guerre et la débâcle vues par le caporal-chef Marcel Gibert », Cahiers d’histoire. Revue d’histoire critique, nos 105-106,‎ , p. 265–285 (ISSN 1271-6669, DOI 10.4000/chrhc.885, lire en ligne, consulté le )
    9. a et b « Citations collectives des Bataillons de Chasseurs durant 14/18 », sur chtimiste.com (consulté le )