406 av. J.-C. — Wikipédia

Chronologies
-409 -408 -407  -406  -405 -404 -403
Décennies :
-430 -420 -410  -400  -390 -380 -370
Siècles :
-VIIe -VIe  -Ve  -IVe -IIIe
Millénaires :
-IIIe -IIe  -Ier  Ier IIe
Calendriers

Cette page concerne l'année 406 av. J.-C. du calendrier julien proleptique.

Événements[modifier | modifier le code]

  • Mai[2], deuxième guerre gréco-punique : les généraux carthaginois Hannibal et Himilcon mettent le siège devant Agrigente. Agrigente recrute de nombreux mercenaires et reçoit une armée de secours de Syracusains et d’autres Siciliens sous la direction de Daphnaeos. Les Grecs, victorieux sur terre, subissent une lourde défaite sur mer. La ville, qui manque de ravitaillement, est abandonnée aux Carthaginois qui font un énorme butin.
  • Octobre : procès des stratèges à Athènes ; aux îles Arginuses, si les Athéniens n’ont perdu que 25 navires contre 70 pour Sparte, la tempête et les hésitations du commandement empêchent les Athéniens de recueillir les noyés et de repêcher les cadavres. Les stratèges, de retour à Athènes, sont condamnés à mort en bloc et exécutés malgré l’opposition de Socrate, désigné par tirage au sort à la magistrature suprême du conseil (prytane de la Boulê)[3].
  • Décembre :
    • Himilcon prend Agrigente et la met à sac[2]. Ses habitants se réfugient à Géla ou à Syracuse.
    • Denys l'Ancien prend le pouvoir à Syracuse : après la prise d'Agrigente, Denys accuse les stratèges syracusains de trahison et demande leur condamnation sans procès. Une amende lui est infligée, qui est payée sur le champ par le riche Philistos. Les stratèges sont condamnés, et un nouveau collège est élu, dont fait partie Denys. Plus tard, Denys obtient le retour des bannis, anciens partisans d’Hermocrate. Envoyé à Géla pour organiser la résistance contre Carthage, Denys persuade le peuple de condamner à mort les citoyens les plus riches pour confisquer leurs biens et augmenter la solde des troupes. Denys rentre alors à Syracuse, dénonce la négligence des autres stratèges, et obtient les pleins pouvoirs dans l’armée (stratègos autokratôr). Il obtient par la ruse (en mettant en scène un faux attentat contre lui-même) une garde de 600 hommes qui lui permet de prendre le pouvoir. Il épouse la fille d’Hermocrate et fait condamner à mort ses opposants (Daphnaeos)[2].
  • Élection à Rome de tribuns militaires à pouvoir consulaire : Publius Cornelius Cossus, Lucius Valerius Potitus, Cnaeus Cornelius Cossus et Cnaeus Fabius Vibulanus[5].

Décès[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. François Clément et Viton de Saint-Allais, L'Art de vérifier les dates des faits historiques, des inscriptions, des chroniques et autres anciens monumens, avant l'ère chrétienne..., Moreau, (présentation en ligne)
  2. a b et c Harold Mattingly, Outlines of ancient history, Cambridge University press,, (présentation en ligne)
  3. a b et c Evelyn Shirley Shuckburgh, A Short History of the Greeks from the Earliest Times to B.c. 146, CUP Archive, (présentation en ligne)
  4. George Cawkwell, Thucydides and the Peloponnesian War, Routledge, , 176 p. (ISBN 978-0-203-12970-8, présentation en ligne)
  5. a et b (en) John Drinkwater et Timothy Venning, Chronology of the Roman Empire, London/New York, Continuum International Publishing Group, (ISBN 978-1-4411-5478-1, présentation en ligne)


Liens externes[modifier | modifier le code]