Îles Senkaku — Wikipédia

Îles Senkaku
尖閣諸島 (ja) (mul)
Carte des îles Senkaku.
Carte des îles Senkaku.
Géographie
Pays Drapeau du Japon Japon
Revendication par Drapeau de Taïwan République de Chine
Drapeau de la République populaire de Chine Chine
Archipel Archipel Sakishima (Îles Ryūkyū)
Localisation Mer de Chine orientale (océan Pacifique)
Coordonnées 25° 44′ 42″ N, 123° 29′ 06″ E
Superficie km2
Nombre d'îles 8
Point culminant Uotsuri-jima / Diàoyú Dǎo (383 m)
Géologie Île continentale
Administration
Préfecture Okinawa
Municipalité Ishigaki
Démographie
Population Aucun habitant
Autres informations
Découverte XIVe siècle
Fuseau horaire UTC+09:00
Site officiel https://www.mofa.go.jp/region/asia-paci/senkaku/index.html
Géolocalisation sur la carte : Japon
(Voir situation sur carte : Japon)
Îles Senkaku
Îles Senkaku
Géolocalisation sur la carte : archipel Nansei
(Voir situation sur carte : archipel Nansei)
Îles Senkaku
Îles Senkaku
Géolocalisation sur la carte : Chine
(Voir situation sur carte : Chine)
Îles Senkaku
Îles Senkaku
Île au Japon

Les îles Senkaku (尖閣諸島, Senkaku-shotō[1]?, littéralement en japonais : « archipel Senkaku » , également : Senkaku-guntō[2] et Senkaku-rettō[3]), aussi appelées îles Senkaku-Diaoyu ou quelquefois îles Diaoyutai (en chinois simplifié : 钓鱼台群岛 ; chinois traditionnel : 釣魚台群島 ; pinyin : Diàoyútái Qúndǎo ; litt. « île de la pêche aux poissons ») sont un ensemble de petites îles se trouvant en mer de Chine orientale.

Ces huit îlots et rochers inhabités, incorporés pour la plupart au Japon en 1895 par le traité de Shimonoseki, sont l'objet d'un conflit territorial important (leur possession étant liée à l'obtention d'une ZEE afférente), et sont revendiqués concurremment par Taïwan et par la Chine depuis 1971, qui les a pourtant reconnus comme japonais en 1920 sous le gouvernement de la République de Chine[4].

Dans les médias internationaux, ces îles sont également parfois appelées Diaoyu (nom utilisé en République populaire de Chine)[5] ou Pinnacle en anglais.

Géographie[modifier | modifier le code]

Localisation[modifier | modifier le code]

Les îles Senkaku se situent au nord-est de Taïwan et au sud-ouest du Japon en mer de Chine orientale. Dans l'ordre croissant des distances, les îles se trouvent à :

Administrativement, elles dépendent de la ville d'Ishigaki sur l'île éponyme de la préfecture d'Okinawa (Japon). Géographiquement, elles font partie de l'archipel Sakishima, avec les îles Yaeyama, Miyako (plus au sud) et Ryūkyū.

L'intérêt de ces îles est avant tout économique. En plus de ressources halieutiques[7], leur environnement sous-marin pourrait recéler d'importants gisements d'hydrocarbures, comme celui de Chunxiao/Shirakaba.

Ces îlots sont officiellement revendiqués depuis 1971 par la République de Chine (Taïwan) qui les rattache au canton de Toucheng dans le comté de Yilan, comme par la République populaire de Chine qui les rattache à la province de Taïwan[8],[9], car ils présentent, en plus d'un intérêt économique, un intérêt stratégique certain pour la marine chinoise[8].

Topographie[modifier | modifier le code]

Nom en japonais Nom en chinois Coordonnées Superficie (km2) Image
Kuba-jima ou Kuba-shima (久場島?, litt. Île du lieu jadis) Huangwei Yu (黃尾嶼, litt. Île de la queue jaune) 25° 55′ 26″ N, 123° 40′ 55″ E 1.08
Taishō-tō ou Taishō-jima (大正島?, litt. Île de la grande droiture) Chiwei Yu (赤尾嶼, litt. Île de la queue rouge) 25° 55′ 21″ N, 124° 33′ 31″ E 0.0609
Uotsuri-shima ou Uotsuri-jima (魚釣島?, litt. Île de la pêche aux poissons) Diaoyutai (釣魚台, litt. Île de la pêche aux poissons) ou Diaoyu Dao (釣魚島) 25° 44′ 36″ N, 123° 28′ 33″ E 4.32
Kita-kojima (北小島?, litt. Îlot du nord) Bei Xiaodao (北小島, litt. Îlot du nord) 25° 43′ 47″ N, 123° 32′ 29″ E 0.3267
Kita-Kojima (gauche) et Minami-Kojima (droit)
Minami-kojima (南小島?, litt. Îlot du sud) Nan Xiaodao (南小島, litt. Îlot du sud) 25° 43′ 25″ N, 123° 33′ 00″ E 0.4592
Oki-no-kita-iwa (沖ノ北岩?, litt. Rocher du nord du large) Chong Bei Yen (沖北岩) ou Da Bei Xiaodao (大北小島, litt. Grande île du Nord) 25° 46′ 45″ N, 123° 32′ 30″ E 0.0183
Oki-no-minami-iwa (沖ノ南岩?, litt. Rocher du sud du large) Chong Nan Yen (沖南岩) ou Da Nan Xiaodao (大南小島, litt. Grande île du Sud) 25° 45′ 19″ N, 123° 34′ 01″ E 0.0048
Tobise (飛瀬?, litt. Haut-fond volant) Yan Jiaoyan (岩礁岩) ou Fei Jiaoyan (飞礁岩, litt. Rocher volant) 25° 44′ 08″ N, 123° 30′ 22″ E 0.0008
Tobise rocks (en bas à droit)

Les îles Senkaku se composent principalement de cinq îlots :

  • Kuba-jima ou Kuba-shima (久場島?, litt. Île du lieu jadis) en japonais, Huangwei Yu (黃尾嶼, litt. Île de la queue jaune) en chinois, 0,91 km2 (2 sur la carte de droite, très à l'est) ;
  • Taishō-tō ou Taishō-jima (大正島?, litt. Île de la grande droiture) en japonais, Chiwei Yu (赤尾嶼, litt. Île de la queue rouge) en chinois, 0,06 km2 (3, au nord-ouest) ;
  • Uotsuri-shima ou Uotsuri-jima (魚釣島?, litt. Île de la pêche aux poissons) en japonais, Diaoyutai (釣魚台, litt. Île de la pêche aux poissons) ou Diaoyu Dao (釣魚島) en chinois ; c'est la plus grande île avec 3,81 km2 de superficie (1, à l'ouest) (25 0 45 'N, 1230 28' E), l'altitude maximale est de 362 mètres ;
  • Kita-kojima (北小島?, litt. Îlot du nord) en japonais, Bei Xiaodao (北小島, litt. Îlot du nord) en chinois, 0,31 km2 (4) ;
  • Minami-kojima (南小島?, litt. Îlot du sud) en japonais, Nan Xiaodao (南小島, litt. Îlot du sud) en chinois, 0,40 km2 (5) ;

Et de trois rochers :

  • Oki-no-kita-iwa (沖ノ北岩?, litt. Rocher du nord du large) en japonais, Chong Bei Yen (沖北岩) ou Da Bei Xiaodao (大北小島, litt. Grande île du Nord) en chinois, 0,03 km2 (6) ;
  • Oki-no-minami-iwa (沖ノ南岩?, litt. Rocher du sud du large) en japonais, Chong Nan Yen (沖南岩) ou Da Nan Xiaodao (大南小島, litt. Grande île du Sud) en chinois, 0,01 km2 (7) ;
  • Tobise (飛瀬?, litt. haut-fond volant), Fei Lai (飛瀨) en japonais, Yan Jiaoyan (岩礁岩) ou Fei Jiaoyan (飞礁岩, litt. Rocher volant) en chinois, 0,002 km2 (8).

Géologie[modifier | modifier le code]

Ce groupe d'îlots et de rochers isolés, actuellement inhabité, repose sur la plate-forme continentale. La profondeur des fonds se situe entre 150 et 200 mètres, au nord-ouest de la fosse d'Okinawa (plate-forme continentale de la marge sud-est de la Chine)[10],[11]. La présence de la fosse d'Okinawa et la position de ces îles dans le contexte de la ceinture de feu du Pacifique fait l'objet des discussions entre scientifiques chinois et japonais en matière de justification territoriale. Quoi qu'il en soit, ce groupe a une histoire particulière et la faune et la flore distinctes des autres îles de l'archipel Ryukyu en témoignent. Les périodes d'isolement ou de rattachement à d'autres terres (mouvements eustatiques et tectoniques) ont défini l'histoire des espèces qui les peuplent.

La plus grande île du groupe, Uotsuri-jima, est essentiellement constituée de grès et est entourée d'un récif de corail. Sept petits sources et ruisseaux constituent le réseau hydrographique. La disponibilité en eau douce ne serait pas suffisante pour un peuplement important.

Durant le Tertiaire et le Quaternaire, les îles Nansei (Ryukyu et Senkaku) ont été maintes fois reliées et séparées à la fois au continent et des autres îles japonaises. La plupart des îles Ryukyu hébergent de nombreux organismes endémiques comme des mammifères (Felis iriomotensis et Pentalagus furnessi). La période d'isolement des Senkaku a sans doute été plus longue que celle de l'ensemble des Ryukyu, et durant plus de six millions d'années au Pliocène ; le groupe a été connecté avec le continent à certaines périodes du Pléistocène, en particulier pendant la baisse du niveau marin de la dernière période glaciaire quaternaire.

L'étude de la lignée des espèces de crabes d'eau douce (Geothelphusa) de Taiwan aux îles Ryukyu semble montrer que leur spéciation est le résultat des cycles de glaciaires et d'interglaciaires durant le Pléistocène[12].

Lors du dernier Maximum Glaciaire (vers 22 000-20 000 av. J.-C.), le niveau des mers étant 120 à 140 m plus bas dans ce secteur, une partie des îles faisait partie de l'Asie continentale et l'autre très proche de la côte. Avec la remontée du niveau marin, le groupe Senkaku et Taiwan semblent n'avoir été isolé du continent que récemment, au Tardiglaciaire, c'est-à-dire moins de 15 000 ans (les similitudes de l'herpétofaune de ces îles, de Taiwan et du continent vont dans le sens de ce scénario paléogéographique[13]).

Flore et faune[modifier | modifier le code]

La plus grande île du groupe, Uotsuri-jima, est principalement couverte de forêts de Livistona chinensis var. subglobosa, Arenga tremula, Ficus microcarpa et Planchonella obovata. Les arbustes de la zone côtière sont essentiellement Scaevola taccada. Les formations végétales naturelles de ces îles sont menacées par l'introduction d'espèces allochtones envahissantes.

L'isolement des îles et îlots a donc permis le développement de lignées spécifiques et la protection des milieux insulaires fragiles est nécessaire ne serait-ce qu'en raison de la présence d'espèces endémiques et d'espèces en danger. Trente-quatre oiseaux terrestres y ont été recensés. Six espèces et sous-espèces de reptiles vivent dans les îles Senkaku (Gekko hokouensis Pope, Eumeces elegans Boulenger, Scincella sp., Ramphotyphlops braminus Daudin, Elaphe carinata carinata Gunther et Dinodon rufozonatus rufozonatus Cantor[14]). Il n’y a aucun batracien. L'isolement du groupe insulaire et les conflits territoriaux n'ont pas permis d'étude exhaustive comme de protection efficace.

Uotsuri-Jima présente donc un certain nombre d'espèces endémiques comme la taupe Mogera uchidai[15] et la fourmi Okinawa-kuro-oo-ari (Camponotus sp. 6)[16],[17]. La taupe de Senkaku est une espèce menacée par les chèvres qui ont été introduites sur l'île en 1978[18].

Minami-Kojima est l'un des rares lieux de reproduction de l'albatros à queue courte (Phoebastria albatrus), celui-ci nidifie sur Torishima et Minami-kojima. L'albatros à queue courte était sans doute la plus répandue des trois espèces d'albatros du Pacifique Nord. Des millions d'oiseaux ont été tués pour les plumes et les œufs et on pensait l'espèce éteinte en 1949. Quelques oiseaux ont survécu, et grâce aux mesures de protection, il y en reste environ 2 000 aujourd'hui mais l'avenir de l'espèce est incertain, la majorité des nids de la population mondiale se trouve sur le volcan actif de Torishima et les oiseaux sont menacés par les pêcheries palangrières. Les modifications climatiques constituent une autre incertitude par la réduction de la disponibilité alimentaire en modifiant la température des eaux et, par une augmentation de la fréquence et de l'intensité des typhons menaçant l'élevage des poussins en raison de plus fortes pluies qui érodent les pentes raides où nichent les oiseaux[19].

Histoire[modifier | modifier le code]

Le premier enregistrement de dénomination des îles remonte à la dynastie Ming de Chine (XIVe-XVIIe siècles) dans des livres comme Voyage avec le vent arrière (顺风相送) ou Voyage au Lew Chew (使琉球录). Les Chinois de la dynastie Ming nommaient déjà Diaoyudao ces îles [20]. Du XIVe au XIXe siècle, elles furent utilisées comme repères de navigation par les émissaires chinois dépêchés à Naha pour l'investiture des rois du Royaume de Ryūkyū (1429 — 1879). En 1758, le père Antoine Gaubil, missionnaire français, publia une carte faisant apparaître trois de ces îles sous le nom de Tiaoyu-su, Hoangouey-su et Tchehoey-su, et l'explorateur Jean-François de La Pérouse, dont la frégate l'Astrolabe s'approcha en 1787, les décrivit dans son récit de voyage inachevé[21].

Considérées au Japon, en termes de droit international, comme terra nullius car jamais occupées de façon permanente, ces îles auraient, selon certaines sources chinoises, été offertes par l'impératrice Cixi à l'un de ses herboristes, Sheng Xuanhuai, en 1893, alors que des entrepreneurs japonais y exploitaient le guano et les plumes d'albatros depuis 1884[8]. L'archipel inhabité est cependant contrôlé par le Japon, mieux au fait du droit occidental que la Chine[8], à partir de 1895, date à laquelle la Chine cède à l'empire du Japon Taïwan, les Pescadores et la presqu'île du Liaodong avec Port-Arthur en vertu du traité de Shimonoseki qui fait suite à la guerre sino-japonaise de 1894-1895[22]. Les deux événements, l'occupation japonaise des îles à partir de janvier 1895 et, la conquête de plusieurs territoires chinois grâce au traité de Shimonoseki après avril 1895, sont considérés par les autorités japonaises comme deux éléments distincts. Du point de vue chinois, on considère, au contraire, depuis 1971 que les deux sont liés et que le Japon a profité de la fin de la guerre sino-japonaise pour accaparer certaines îles inhabitées appartenant à la Chine[23],[24].

À partir de 1896, le Japon prête ces îles à l'industriel Tatsushirō Koga (古賀 辰四郎, Koga Tatsushirō?), qui y développe une entreprise de pêche de bonites et de traitement de plumes d'albatros employant 280 personnes[9],[25]. À sa mort en 1918, son fils Zenji (善次?) lui succède[9]. La société fait faillite aux alentours de 1940 et les îles redeviennent désertes. Les terrains restent cependant la propriété de la famille Koga[9],[25].

Après la Seconde Guerre mondiale, Taïwan est rendue à la Chine, officiellement à la fin de l'occupation du Japon par les États-Unis (1945-1952) par le traité de San Francisco (1951) mais pas les îles Senkaku qui sont administrées par les États-Unis jusqu'en 1972[8],[26].

En 1969, un rapport d'une commission des Nations unies indique que des ressources pétrolières pourraient se trouver dans les fonds entourant les îles[9].

À partir de 1971, la question de la souveraineté des îles Senkaku se transforme en conflit territorial non armé entre la République populaire de Chine, la République de Chine et le Japon qui revendiquent tous les trois l'archipel. De nombreux incidents, démonstrations nationalistes et manifestations se produisent. Selon le point de vue du droit international, la souveraineté japonaise est établie mais, comme pour les autres différends maritimes de mer de Chine méridionale, les Chinois évoquent des « droits historiques »[32].

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Senkaku-shotō: Japon, Geomondiale.fr, consulté le 29 septembre 2012
  2. Senkaku-guntō, Japon, Geomondiale.fr, consulté le 29 septembre 2012.
  3. Senkaku-rettō, Japon, Geomondiale.fr, consulté le 29 septembre 2012.
  4. Cf. par exemple la lettre du consul chinois de l'époque ci-dessous.
  5. (en) « Boat collisions spark Japan-China diplomatic row », sur BBC,
  6. (en) Détails du site d'élevage: Agincourt / Peng-chia-Hsu, Accord sur la conservation des albatros et des pétrels (ACAP)
  7. Ces îles qui enveniment les relations entre la Chine et le Japon, Le Monde, le 13 décembre 2012
  8. a b c d et e Brice Pedroletti, « « La Chine entend détrôner la puissance militaire navale du Japon » « Copie archivée » (version du sur Internet Archive) », interview de Jean-Pierre Cabestan, Le Monde, le 23 septembre 2010
  9. a b c d et e (ja) 尖閣諸島をめぐるこれまでの経緯, AFP sur AFPBB, le 20 août 2012
  10. (en) Ji Guoxing, « Maritime Jurisdiction in the Three China Seas », le 10 janvier 1995, p. 11
  11. Jean-Claude Sibuet et al., « Back arc extension in the Okinawa Trough », Journal of Geophysical Research, 1987, vol. 92, p. 14041-14063 [présentation en ligne]
  12. (en) Hsi-Te Shih et al., « Pleistocene speciation of freshwater crabs (Crustacea: Potamidae: Geothelphusa) from northern Taiwan and southern Ryukyus, as revealed by phylogenetic relationships », Zoologischer Anzeiger - A Journal of Comparative Zoology, vol. 250, no 4, p. 457–471
  13. (en) Hidetoshi Ota, Noriaki Sakaguchi, Sadao Ikehara, TsuTomu Hikida, « The Herpetofauna of the Senkaku Group, Ryukyu Archipelago », Pacific Science, 1993, vol. 47, no3, p. 248-255
  14. (en) Dinodon rufozonatum (CANTOR, 1842), The reptile database (Colubridae)
  15. (en) Référence Mammal Species of the World (3e  éd., 2005) : Mogera uchidai (consulté le )
  16. (en) Japanese ant image database, 2003
  17. (en) S. Ikehara & M. Shimojana, « The terrestrial animals of Senkaku Islands », Scientific reports of the surveys in the Senkaku Islands, 1971, p. 85-140
  18. (en) Yasushi Yokohata, « On the Urgent Appeal for the Conservation of Natural Environment in Uotsuri-jima Island in Senkaku Islands, Japan » in Recent Advances in the Biology of Japanese Insectivora. Proceedings on the Symposium on the Biology of Insectivores in Japan and on the Wildlife Conservation, 1999, p. 79-87)
  19. (en) Center for biolocical diversity
  20. (en) Unryu Suganuma, Sovereign Rights and Territorial Space in Sino-Japanese Relations, University of Hawaii Press, 2000, 298 pages, p. 57-58 [présentation en ligne]
  21. Thierry Mormanne, « Pinnacle et nullité en Mer de Chine Orientale », dans Ebisu, no 12, janvier-mars 1996, p. 97-98 (note) et p. 151
  22. Tokyo proteste auprès de Pékin après une incursion dans des îles contestées, AFP, sur Aujourd'hui le Japon, le 29 octobre 2007
  23. (en) Senkaku history provides 'proof' for both sides, Japan Times, le 24 octobre 2010
  24. Claude Meyer «La Chine veut affirmer ses intérêts face à un Japon affaibli » « Copie archivée » (version du sur Internet Archive) », interview de Claude Meyer , Challenges, le 18 septembre 2012
  25. a et b (en) Maya Kaneko, « Ishigaki fishermen fret over Senkaku encroachment », Kyodo sur The Japan Times, le 8 décembre 2012
  26. En 1953, Le Quotidien du Peuple, organe de presse officiel du Comité central du Parti communiste chinois, décrit les îles comme partie de l'archipel Ryūkyū, et les nomme Senkaku et non Diàoyútái.
  27. (ja) 琉球図説 / 鄭若曾 著, bibliothèque de l'université Waseda
  28. (ja) 三国通覧図説 / 林子平 図並説, Waseda University Library
  29. (en) Ishigaki fishermen fret over Senkaku encroachment
  30. (ja) [1]
  31. (ja) [2]
  32. Arnaud de La Grange, Les dix clés du contentieux sino-japonais, Le Figaro, le 27 septembre 2012.

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Thierry Mormanne, « Pinnacle et nullité en Mer de Chine Orientale », dans Ebisu numéro 12, janvier-mars 1996 [lire en ligne]
  • Eddy Dufourmont, Histoire politique du Japon (1853-2011), Presses universitaires de Bordeaux,

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]