Étienne de Montety — Wikipédia

Étienne de Montety
Biographie
Naissance
Pseudonyme
Potron-JacquetVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
Rédacteur à
Autres informations
A travaillé pour
Distinctions

Étienne de Montety, né le dans le 15e arrondissement de Paris, est un écrivain et journaliste français[1].

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille[modifier | modifier le code]

La famille de Montety est une famille d'ancienne bourgeoisie originaire du Rouergue.

Elle est issue d'Antoine de Montety, né en 1637, à Saint-Georges-de-Luzençon, actuel département de l'Aveyron. Louis Albert de Montety, né en 1849 à Séverac (Aveyron), a été élu en 1885 et 1889 député monarchiste de son département natal. Paulin de Montety (1820-1898), ingénieur du génie maritime, a été à l'initiative de la naissance d'une œuvre sociale à Toulon en faveur des ouvriers de l'Arsenal, donnant naissance à un quartier populaire, longtemps connu sous le nom de « quartier Montety ».

Le grand-père d’Étienne de Montety, Georges de Montety (1886-1975), officier d'active, a été en captivité en Allemagne, pendant la Première Guerre mondiale, avec Charles de Gaulle alors capitaine, à la forteresse d'Ingolstadt (Bavière).

Formation[modifier | modifier le code]

Étienne de Montety fait ses études à l'université Paris X-Nanterre, où il obtient une maîtrise de droit et de sciences politiques et un DESS de sciences politiques[1].

Carrière[modifier | modifier le code]

Directeur adjoint de la rédaction du Figaro et directeur du Figaro littéraire depuis 2006 (après la démission d'Angelo Rinaldi), il dirige les pages « Débats Opinions » du quotidien entre 2008 et 2012. Il assure une chronique quotidienne sur la langue française intitulée « Un dernier mot ».

Depuis 2008, il préside à Versailles le salon Histoire de lire, qui se tient chaque année à l'hôtel de ville et réunit des historiens et des romanciers.

Depuis 2012, il participe à l’école Pierre-Claver[2], fondée par la philosophe Ayyam Sureau[3], épouse de l'écrivain et avocat François Sureau, en donnant des cours d'histoire à des réfugiés.

Il est membre du conseil d'administration de l'association Lire pour en sortir, fondée par l'avocat Alexandre Duval-Stalla, qui promeut des initiatives en faveur de la lecture en prison.

Depuis 2019, il préside le jury du prix des Deux-Magots, où il a succédé à l'écrivain Jean-Paul Caracalla. Il est également membre du prix Giono et du prix Jacques Audiberti de la ville d'Antibes.

Œuvre[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Who's Who in France, édition 2008, page 1603.
  2. Site de l'association Pierre Claver.
  3. Née Wassef. Voir sur lesechos.fr.
  4. Le prix Ève-Delacroix sur le site de l'Académie française.

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]